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GIU VEUT DESHABILLER REN LA PERVERSE !!!!
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 baby don't you know that you're toxic (renlietta)

Choi Ren
Choi Ren
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MessageSujet: baby don't you know that you're toxic (renlietta)   baby don't you know that you're toxic (renlietta) EmptyJeu 17 Oct - 19:14




There's no escape I can't wait I need a hit Baby, give me it You're dangerous I'm loving it Too high Can't come down Losin' my head Spinnin' 'round and 'round Do you feel me now?

Ren ne voit rien d’inapproprié dans sa proposition. Peut-être qu’il est encore trop pris par l’émotion pour réfléchir, ou peut-être que, comme d’habitude, son cerveau s’est fait la malle. A-t-il jamais invité une fille chez lui sans intention derrière ? Erin doit être la seule, et même ça, n’avait pas commencé des plus innocemment… et puis, qu’est-il censé faire quand il se retrouvera avec elle, chez lui ? Ces questions là, il ne se les pose pas. Son esprit tout entier n’est concentré que sur la tâche immédiatement devant lui : rentrer jusqu’à son immeuble, en évitant d’être trop mouillé.

Malgré leur pas rapide, Ren comme Giulietta sont complètement trempés lorsque, enfin, ils déboulent dans le hall de l’immeuble. Le jeune homme s'ébouriffe les cheveux pour en faire tomber quelques gouttelettes, avant de mener la jeune femme vers l’ascenseur pour monter. Ils n’ont pas échangé plus de mots durant le trajet. La marche, se dit Ren, m’a sûrement enlevé toutes idées un peu trop dérangeantes. Oui. De l’air frais… ça avait sûrement dû suffire à enlever ces foutus sentiments qui s’étaient invités trop longtemps après cette danse. Ca devait être ça. Il s’était un peu trop mis dans son rôle… avait trop pris la peau de son personnage, et avait fini par se convaincre que tout ça, c’était lui. Mais non. Sa conclusion est que le seul coupable dans tout ça, est le tango.

“Bienvenue…” lance Ren en ouvrant la porte à Giu, faisant une petite courbette pour la laisser entrer. C’est un soupir de soulagement qui échappe finalement de ses lèvres, d’être enfin rentré à la maison. Il s’étire, balance ses chaussures, et remercie silencieusement la femme de ménage d’avoir fait le tour aujourd’hui. Ren… n’est pas le pro pour garder les choses en ordre, et même si ça le tue intérieurement de payer quelqu’un pour travailler pour lui, il n’a pas le choix. C’est du temps qu’il n’a pas. “Merci” lance Ren. L’intérieur est moderne, et chic. A l’époque, une de ses copines qui était décoratrice d’intérieur l’avait aidé à tout choisir. Parce que l’oeil pour ça… il n’est pas sûr de l’avoir.

Ren, pensant que Giulietta est en train de prendre ses aises, se dirige vers la cuisine ouverte et se verse un verre d’eau. Après l’avoir terminé, il se retourne et ne peut s’empêcher de rire, étonné, du fait que Giu soit toujours au milieu du salon, et avec la veste sur la tête. On dirait un enfant. Et rapidement, il s’approche de lui et vient chopper l’habit. “Fais comme chez toi, d’accord ? La salle de bain est là…” pointe-t-il du doigt, “et moi j’irai me doucher dans ma chambre. Il doit y avoir des serviettes propres mais…” Son regard, partant de sa tête mouillée, finit jusqu’à ses doigts de pied. Il tente de la regarder le plus innocemment possible. “Je te pose des vêtements propres devant la salle de bain.” finit-il en redressant le regard, ses dents venant, inconsciemment, torturer sa lèvre inférieure. Le slience s’étire, et c’est après avoir remarqué que ses yeux, depuis plus de trente secondes, sont en train de fixer sa poitrine, que Ren se reprend. “Allez ! File ! Tu vas attraper froid, et ça va retomber sur moi !” lance-t-il en attrapant rapidement les épaules de Giu pour la retourner, et la pousser jusqu’à la salle de bain. Il referme la porte derrière elle, et finit par pousser un soupir. A-t-il bien fait au final, de l’emmener jusqu’ici ?

“Aish… quel idiot, vraiment…” ne peut-il s’empêcher de murmurer en partant en direction de sa chambre. Après, quoi ? Elle va dormir ici ? Ils vont se faire des câlins, devant la télé ? Il secoue la tête, face aux autres options qui se présentent à lui. “Reprends toi…” se murmure-t-il en se déshabillant, et en entrant dans la cabine de douche. L’eau brûlante, au moins, a ça de bien. Elle le distrait. Elle le détend. Et il se pense totalement guéri de la “fièvre Giu” du soir… quand tout d’un coup, de nouvelles images se présentent à lui. “Stop, stop, stop…” supplie-t-il à son cerveau. Il ne peut s’empêcher de l’imaginer, nue elle aussi, dans la cabine de douche un peu plus loin. Un peu plus et il en rougirait. Ren passe un peu trop de temps à geindre sous l’eau, avant de se rappeler qu’il a oublié de lui ramener ses habits. Sortant précipitamment de la cabine sans se rhabiller, il ouvre ses placards et fauche un t-shirt oversize qui fera office de robe… attrape un pantalon de jogging qui pourrait faire office de bas mais qui ne tiendra peut-être.. probablement pas à sa taille de guêpe… et file tout aussi nu jusqu’à la porte de l’autre salle de bain, s’accroupissant face à la porte pour essayer de plier aussi proprement que possible les habits. La tâche s’avère un peu compliquée : Ren… Ren ne plie pas ses propres habits, il ne plie rien du tout, son truc c’est les boules. En entendant la porte finalement commencer à s’ouvrir devant lui, Ren use de ses réflexes surhumains pour rattraper la poignée et claquer fermement la porte. “NON SORS PAS GIU, JE SUIS ENCORE LA ET JE SUIS TOUT NU” lance-t-il précipitamment, avant d’esquisser une grimace face aux détails dont elle n’avait pas besoin. “CINQ MINUTES, attends cinq minutes, le temps que je parte…” lance-t-il en secouant la tête. quel idiot, quel idiot, quel idiot, et finalement, l’idiot tout nu finit par se redresser et trottiner fissa en direction de sa chambre. Il ferme la porte derrière lui avec un grand soupir, et enfile ses vêtements. Trop gêné par la situation, il finit par s’asseoir contre la porte pour attendre que Giu l’appelle… ou aille s’endormir… ou parte… ou fasse quoi que ce soit. Pour l’instant, son coeur doit se calmer.

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MessageSujet: Re: baby don't you know that you're toxic (renlietta)   baby don't you know that you're toxic (renlietta) EmptyDim 20 Oct - 18:57




There's no escape I can't wait I need a hit Baby, give me it You're dangerous I'm loving it Too high Can't come down Losin' my head Spinnin' 'round and 'round Do you feel me now?

Son cœur accélère en entendant ses pas venir à elle. Sous la veste qui la cache toujours, ses lèvres se pincent légèrement en l’entendant rire. Un air bougon se dessine sur son beau visage dissimulé. Aish, elle ne voit pas ce qu’il y a de drôle ! Faire comme chez elle ? Tout en laissant Ren dévoiler sa frimousse qu’elle prend soin à laisser toujours baissée, Giulietta ne sait pas quoi répondre. Faire comme chez elle... Est-ce-seulement possible ? C’est bien la première fois qu’elle se retrouve chez un garçon. C’est bien la première fois qu’elle découche de chez elle, sans avoir averti qui que ce soit. Bien que sa famille soit loin de Séoul, cette situation la rend malgré tout fébrile. Sur le coup, adorablement gênée, la belle est si penaude qu’elle ne réalise pas le regard que le danseur pose malgré lui un long moment sur son corps humide. Prendre une douche ? C’est sûr, ça ne lui ferait pas de mal. Quant aux vêtements... Dessus, il y aura forcément son odeur et... Pense-t-elle malgré elle, se faisant alors aussitôt violence. Elle déraille. Lorsque ses beaux yeux noirs daignent enfin se relever vers lui durant ce long silence, Giu a à peine le temps de le voir. De capter ces yeux malgré eux lubriques, louchant sur sa petite poitrine. Avant-même de pouvoir faire une quelconque réflexion et de se montrer offusquée, Ren la pousse jusqu’à la salle de bain ; tout aussi gêné. Et voilà que la porte se ferme brusquement derrière elle.

Okay... Qu’est-ce qui vient de se passer là...? Ne peut que se demander la jeune femme à présent seule, soupirant longuement tout en fermant les yeux. A travers le reflet du miroir à sa gauche, elle capte aussitôt ses joues rouges et froncent alors les sourcils. “Aish... Maudit Choi !” Peste l’italienne en s’empressant vite de se déshabiller et d’entrer dans la douche, pour vite se changer les idées. Sauf que l’eau chaude et relaxante coulant le long de ses si fines courbes n’aident pourtant en rien à calmer son trouble. Des flashs de leur danse et de ce moment passé dans le vestiaire n’ont de cesse que de tournoyer dans son esprit. Tout en ouvrant fébrilement les yeux, Giu sent malgré tout son cœur battre à tout rompre. “Cet idiot... n’agit pas comme d’habitude... Il a dû se cogner la tête ce matin.” Conclut-elle d’une voix basse, en tentant du mieux que possible de se convaincre. Oui. Ce serait la seule explication plausible à son comportement si bizarre.

Tout en sortant finalement de la douche, la belle enroule une serviette autour de son corps et réalise en se tapant le front que tous deux ont oublié les vêtements pour elle. A moins que Ren ait eu l’intelligence de les déposer au pied de la porte ? Dans le doute, Giu commence à ouvrir cette dernière avant de sursauter devant la force avec laquelle elle se referme aussitôt. Croyant sur le coup qu’un fantôme hante les lieux, ses pieds s’empressent de reculer d’effroi... Jusqu’à ce que le danseur se manifeste. Tout nu ? Rougissant comme une pivoine en l’imaginant malgré elle ainsi, Giulietta fronce les sourcils et s’empresse d’aboyer “TU POUVAIS PAS METTRE UNE SERVIETTE ? AISH !” Et malgré la colère, elle ne peut s’empêcher de le trouver mignon à être aussi embarrassé. Mignon? OMO, je deviens folle... Pense-t-elle en secouant la tête, les joues toujours aussi roses. Mais comme il lui a demandé, elle attend cinq minutes. Cinq minutes avant d’ouvrir doucement la porte pour jeter un œil dehors... puis chopper fissa les vêtements posés au sol. “Le pantalon est trop grand...” Constate-t-elle après coup en boudant, se voyant nager dehors. Bon et bien... Tant pis. Le T-shirt suffira.

Enfin sortie de la salle de bain, sa voix résonne joliment dans l’appartement bien calme. “Ren?” Appelle-t-elle tout en visitant le reste des lieux. Sa petite main toque finalement à sa porte. “Ren...? Tu es là ?” Demande Giu alors que son cœur continue de battre à la chamade. Diable, pourquoi cet idiot de muscle ne se calme pas ? Déglutissant difficilement, la belle secoue de nouveau la tête. “Je... J’ai envie de boire quelque chose de chaud. J’vais faire du chocolat, okay ? A... A plus.” Annonce-t-elle maladroitement en s’empressant de disparaitre dans la cuisine. Une cuisine qu’elle ne connait pas encore. Il lui a bien dit de faire comme chez elle, non ? De ce fait, Giulietta n’hésite pas à fouiller un peu partout. Pour le lait, il suffit d’ouvrir le frigo... Mais pour le cacao, c’est une autre affaire. En le repérant finalement tout en haut d’un placard, l’italienne grimace joliment. “Aish... Pourquoi faut-il qu’il soit si grand... ” Gronde-t-elle adorablement, finissant par se mettre sur la pointe des pieds et levant le bras... essayant tant bien que mal d’attraper la boite. Le mouvement ne peut que relever légèrement le T-shirt, dévoilant sans qu’elle ne fasse attention un bout de sa jolie culotte en dentelle et... son petit fessier rebondi.

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MessageSujet: Re: baby don't you know that you're toxic (renlietta)   baby don't you know that you're toxic (renlietta) EmptyDim 20 Oct - 19:31




There's no escape I can't wait I need a hit Baby, give me it You're dangerous I'm loving it Too high Can't come down Losin' my head Spinnin' 'round and 'round Do you feel me now?

Enfermé dans ses pensées, Ren en vient à être surpris lorsque la voix de Giu retentit et ne peut s’empêcher de sursauter légèrement. ça fait déjà cinq minutes ? Il vient se mordre la lèvre inférieure et pousse une grande inspiration. Il peut bien la faire patienter… faire croire qu’il est encore sous la douche… ou juste… occupé… Oui. S’il ne répond pas, elle va finir par passer à autre chose et… faire… ce qu’elle a à faire… mais bon dieu, pourquoi je l’ai invitée chez moi ? où sont passés tes deux neurones restants, Ren ? vient-il se demander en grimaçant, et en venant cacher son visage entre ses grands doigts. Il n’écoute pas ce qu’elle lui raconte. Toute son énergie est concentrée sur le fait de se reprendre, d’être calme, composé, et aussi cool que d’habitude. Oui.

Il attend un peu. Jusqu’à ce que son coeur se calme. Et puis, Ren se relève et pousse la porte de sa chambre, tout en se grattant l’arrière du crâne. Ses pas se dirigent à l’intérieur de la pièce principale, très automatiquement… et ce n’est que lorsqu’il relève finalement le regard qu’il s’arrête dans son chemin. Cet air de benêt, ce bras toujours levé, et ce regard qui, automatiquement, vient se poser sur la rondeur (il faut le dire, vraiment mignonne et attirante) de sa fesse. Il retient sa respiration. Et immédiatement, la tension familière revient s’inviter au creux de son bas ventre… son coeur, lui, s’emballe à nouveau. Il reste un instant là, fixé, à la regarder, mais finit pourtant par atterrir. Précipitamment, ses pas le rapprochent de Giu et il se colle contre son dos, pour lever le bras et attraper sa fichue boîte de chocolat. Ce n’est qu’après avoir reposé la boîte contre le comptoir qu’il se rend réellement compte de leur position.

Ces fesses, qu’il a bien dû fixer plusieurs bonnes dizaines de seconde, ne sont rien d’autre que contre son bassin. Chacun de ses muscles se tend. Avant qu’il n’ait le réflexe de s’écarter, il se passe un temps bien trop long, qui sûrement lui donnera des envies de se tuer cent fois. Pris d’une chaleur extrême dans son bas ventre, Ren finit par se retourner fissa pour faire de grands pas dans la direction inverse. Il souffle. Fronce les sourcils. N’était-ce pas censé être fini ? Est-ce que ces sensations, ces sentiments… n’étaient pas seulement censés être des restes de leur performance à la danse ? Pourquoi continuent-ils encore, alors que les heures passent ?

Il finit par déglutir difficilement, dos à Giu. “Ne reste pas… dans cette tenue…” marmonne-t-il en croisant les bras. “Et si tu fais tomber quelque chose par terre… tu m’appelle pour le ramasser. Te baisse pas. C’est clair?” lance-t-il d’un ton un peu trop grognon et autoritaire. La gêne ne le quitte pas. Il n’est qu’un animal. Voir comme ça Giu… sa Giu. Et ses doigts, sans réfléchir, viennent se poser contre sa poitrine, où son coeur, encore, bat comme un fou. Ils finissent par se resserrer autour du t-shirt qu’il a enfilé. “Tu vas revenir à mes cours, hein ?” finit-il par demander, toujours dos à elle. “Je veux dire… maintenant… c’est bon, non ? On est réconciliés…”

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MessageSujet: Re: baby don't you know that you're toxic (renlietta)   baby don't you know that you're toxic (renlietta) EmptyVen 25 Oct - 18:26




There's no escape I can't wait I need a hit Baby, give me it You're dangerous I'm loving it Too high Can't come down Losin' my head Spinnin' 'round and 'round Do you feel me now?

Bien qu’elle entende ses pas, Giu fait tout pour rester concentrée sur sa tâche, pour faire mine de ne pas s’intéresser à lui. Seulement, lorsqu’il s’ose à la coller sans prévenir pour lui venir en aide, lorsque son torse se retrouve contre son dos et que le reste de son corps se love tout autant contre le sien… un courant électrique vient ciller son corps en deux. La belle italienne ne peut que voir flou. Son cœur rate un puissant battement, son âme se fige. Le bras levé, complètement paralysée, ses grandes prunelles noires brillent d’une étrange flamme qu’il ne peut apercevoir. Tous ses sens sont en éveil, ses membres se tendent furieusement… Elle a chaud. Si chaud. Bien trop chaud. Diable… pourquoi ce si petit moment prend-t-il des allures d’éternité… ? Pourquoi son inconscient a-t-il terriblement envie qu'il la retourne doucement pour qu'elle daigne lui faire face, pour que leurs regards se croisent comme un peu plus tôt dans les vestiaires...?

Lorsque Ren finit par s’écarter, c’est une Giu aux joues adorablement cramoisies qui s’empresse de vite prendre la boite de chocolat qu’il lui tend. Elle ne redresse pas ses yeux boudeurs en sa direction, grand dieu non… A cet instant, le regarder serait comme signer son arrêt de mort. Ce serait du suicide. Elle n’est pas kamikaze, fort heureusement. Veillant à garder son visage bien baissé, la belle se met vite à la tache. Non, visiblement, ce n’est pas fini. Ce qu’ils ont ressenti lors de cette danse, ce foutu sentiment bien trop fort et prenant… ne veut visiblement pas partir. Est-ce-que ce sera toujours comme ça à présent ? Se mordant la lèvre, dos à lui, Giu se retrouve tout à coup pantoise. Elle ne peut que lâcher un « tsss » face à ce qu’il raconte, en bonne chipie qu’elle est. « C’est pas ma faute si tes pantalons sont trop grands… » Fait-elle remarquer, n’approuvant aucunement l’ordre qu’il lui donne. Tout en commençant à faire doucement chauffer le lait, son cœur se serre ensuite devant les questions du choi. Giulietta s'arrête de tourner la cuillère dans la casserole, bien trop fébrile et sensible par sa demande. Revenir à ses cours ? Réconciliés ? Malgré elle, les jolis traits de son visage se font plus tristes. « C’était méchant de me dire ça, la dernière fois. » Murmure-t-elle simplement en premier lieu, d’une voix bien plus fragile que d’habitude. « Dois-je comprendre que je te manque ? » Son corps finit par se tourner en sa direction. « Regarde-moi. » Ordonne-t-elle à son tour, toute aussi grognonne et autoritaire que lui. Adorablement sévère, tendrement confuse. Regarde-moi, Choi Ren. Je veux que tu me regardes. Je veux lire la sincérité dans tes yeux... je veux que tu me montres que je ne suis pas juste une élève... que je ne suis plus seulement la petite sœur de ton ex copine.

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MessageSujet: Re: baby don't you know that you're toxic (renlietta)   baby don't you know that you're toxic (renlietta) EmptyVen 25 Oct - 19:12




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Méchant ? Oui… sûrement. Et lui, bêtement, avait cru lui faire une faveur. Encore à cet instant présent, il n’a pas l’impression que ce qu’il lui a dit était si affreux que ça. Tente-t-il de se remonter le moral, pour ne pas s’avouer que, comme Giu lui a dit, il fait du mal aux gens, même lorsqu’il ne le veut pas ? Il déglutit, difficilement. Son regard part vers le sol et son poing se resserre. Méchant… peut-on être vraiment méchant, lorsque nos intentions sont bonnes ? Sûrement. Ses intentions, de toute façon, n’avaient même pas été angéliques. Il avait voulu se sortir de cette situation, se la sortir de la tête, et de toute évidence, il n’avait pas réussi. Giu. Pourquoi avait-elle fallu qu’elle revienne à Seoul maintenant ? Pourquoi devait-elle assister au spectacle pathétique d’un Ren qui avait l’impression, face à elle, de n’avoir rien accompli ? Un loser fini. Le fait même qu’ils se retrouvent à avoir cette conversation le prouve encore plus. C’est cool, ça, d’être un prof renommé, d’avoir un studio de danse connu, que les gens sachent son nom… et alors ? Au final, rien de ça ne le remplit comme il le souhaiterait. S’accrocher au prochain but. Courir. Ne pas prendre le temps de construire quelque chose, ici et maintenant.

Il soupire. Ren ne revient sur terre que lorsque Giu lui demande de la regarder. Il hésite, un instant. Ses paupières se rouvrent mais un long moment, il ne fixe que le sol entre eux deux. le ton qu’elle emprunte serre son ventre. Doit-il avoir peur ? Il n’en sait rien. Il ne lui semble pas pouvoir interpréter autrement cette sensation au creux de son ventre. Ce qu’il déteste ça… les discussions sérieuses. Épancher son coeur. Montrer ses sentiments. Il déglutit. Attend un long moment avant de redresser le regard, en sa direction. Quelque chose se coince dans sa gorge, lorsque leurs yeux se rencontrent. Giu… s’entend-il penser, sans exactement comprendre les implications de ce mot. Une teinte peinée prend son visage. Il n’arrive pas à la cacher. A faire le clown. A jouer à “Ren”. N’est-ce pas ça, après tout ? Un jeu. Une façade.

“Tu me manques” finit-il par souffler entre les lèvres, d’un ton grave et sans hésitation. Le silence vient emplir à nouveau l’espace entre eux. Ren ne cesse de la fixer. Il s’accroche à cette lueur qu’il aperçoit au fond de ses yeux, sans exactement comprendre pourquoi tout ça l'émeut, le remue. “Tu me manques” répète-t-il sans réellement s’en rendre compte, ses mots, ici, revêtant un autre timbre. Peut-être pense-t-il à la danse qu’ils ont partagé plus tôt. A ces sensations, lorsqu’il la tenait tout contre lui. A ce vide, qui s’étend un peu plus depuis ces 4 minutes sur scène. Un souffle, difficile, lui échappe. “Je crois que rien ne va plus, Giu…” finit-il par prononcer lentement, à demi absent. Oui. Rien ne va plus. Il perd un peu plus pieds. S’accroche sans le vouloir à l’idée de la laisser le tirer, le sauver, le tirer hors de l’eau et lui permettre, pour la première fois depuis toujours, de prendre une grande bouffée d’air. Vivant.

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MessageSujet: Re: baby don't you know that you're toxic (renlietta)   baby don't you know that you're toxic (renlietta) EmptyVen 25 Oct - 22:57




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Il doit la regarder. Pour de vrai. Si l’affirmer avec des mots est impossible pour lui et même difficile à croire pour elle, Giu sait fort bien que les yeux sont le reflet de l’âme. Elle a besoin de planter son regard dans le sien, d’y lire ce qu’il ressent vraiment face à tout ça. A eux. Leurs retrouvailles foireuses, leurs disputes incessantes, leur communication plus que jamais bancale... Ce soir, toutes ces choses pourtant négatives semblaient être remises en question. Était-ce à cause de cette danse ? De ce manque qu’elle-même avait ressenti malgré la colère et la rancune ? Pourquoi se sentait-elle si triste ? Elle était censée continuer de le détester. Continuer de jouer les princesses froides et indifférentes. Pourquoi n’arriverait-elle plus à le faire aussi bien ? Pourquoi les barrières tombaient ?

Ses entrailles se serrent férocement lorsque Ren daigne enfin la regarder. Son cœur s’affole, rate un puissant battement. Ce qu’elle voit dans ses prunelles brillantes la tue. Ce qu’il murmure d’une voix si grave, tout autant. Elle lui manque. Deux fois. Deux fois, il l’affirme, difficilement. Comment douter une seule seconde de ce qu’il avance ? Quand bien même elle le voudrait... Elle ne peut lutter contre cette lueur aussi troublée qu’en pleine détresse que son beau regard aborde. Malgré elle, son air sévère s’efface, progressivement. Sa gorge la brule. En même temps que lui, la tristesse vient sublimer les jolis traits de son visage. Sans le vouloir, l’émotion la submerge. Effectivement, rien de ne va plus. Et alors qu’ils se scrutent ainsi pendant de longues et éprouvantes secondes, le regard sombre de la belle devient progressivement larmoyant. Sans pouvoir le contrôler, elle avance d’un pas vers lui. Puis d’un autre. L’envie surprenante, viscérale et surtout incontrôlable de prendre cet adorable idiot dans ses bras. Giu ne sait même pas pourquoi. “Tu n’es qu’un imbécile Choi...” Souffle-t-elle tout bas, grognant avec pourtant bien trop de douceur.  

Elle se rapproche. Doucement. Fébrilement. Et alors que son regard ne quitte pas une seule seconde le sien, alors que ses bras commencent doucement à s’ouvrir, le bruit de la casserole et du lait débordant la stoppe aussitôt dans son élan. “Aish, c’est pas vrai !” Gronde Giu en s’empressant d’arrêter vite le feu avant que les dégâts empirent. Dans la précipitation, elle se brule une petite partie de sa main gauche et se dépêche alors de vite la retirer en poussant des injures dans sa langue natale. Bon sang... quelle poisse !  

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MessageSujet: Re: baby don't you know that you're toxic (renlietta)   baby don't you know that you're toxic (renlietta) EmptyVen 25 Oct - 23:30




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Il ne sait pas s’il les imagine, ses larmes, ou si le regard de Giu s’embue, rien qu’à le regarder. Qu’a-t-elle ? Est-ce que l’italienne, elle aussi, a le coeur qui se serre, douloureusement ? Il n’y a pas de raison. Pas qu’il en voie, malgré tout ce qu’il peut dire, malgré la façon ambigue dont il peut agir. Non. Son cerveau ne trouve aucune raison aux sentiments qui se cognent, aucune, non plus, au douloureux tiraillement qui lui vient de la distance qui les sépare. Sûrement voit-il ce qu’il veut y voir. Sûrement qu’une fois encore, il veut se raconter des jolies histoires pour rendre son quotidien un peu plus attrayant, coloré. Est-ce si mal que ça ? De se perdre dans les “et si”. Est-ce qu’on pourrait vraiment le blâmer, de laisser son imagination s’entraîner, s’il est conscient que rien de ce qu’il désire, rien de ce qui l’anime, ne pourrait déborder dans la réalité ? Elle est Giu. Et lui… est Ren. Et même s’il se le répète, même s’il tente de se répeter ces deux phrases comme si elles pesaient plus qu’il n’en faut, sa poitrine ne peut s’empêcher de se serrer, face à cet “imbécile” qu’elle lui lance. Pourquoi tout semble si triste ? Il se sent claustrophobe. L’envie de quitter cet espace restreint, courir dans une seule direction, la sienne. Ses pieds, pourtant, restent cloués au sol. Son corps, immobile.

Il craint un moment que ce ne soit qu’une hallucination, lorsqu’il voit finalement la jeune femme s’approcher jusqu’à lui. Ren retient sa respiration. Les images passent, et il ne parvient pas à les repousser, pas à relativiser, ou à raisonner. Ses lèvres, contre les siennes, cette sensation fantôme qu’il ne peut qu’imaginer, vient assaillir ses sens et réveiller son coeur, ses pores, qui s’ouvrent. Le long de ses avant bras, il sent ses poils se dresser, prêt à accueillir Giu contre lui, prêt à savourer chaque seconde de l’étreinte qu’elle semble prête à lui offrir. Et alors même qu’il s’imagine attraper son poignet pour l’attirer à lui, faire d’un câlin innocent une embrassade passionnée, le bruit du lait débordant le fait sursauter. Elle s’échappe. Il n’a le temps que de la regarder, d’un air passionnément débile.

“Giu !” s’exclame-t-il en la voyant se précipiter si vite vers la casserole, et se blesser. Ren réduit la distance à nouveau, attrape rapidement un torchon accroché pas loin et déplace la casserole de la plaque, pour que le lait puisse se calmer. Puis il laisse le tissu tomber par terre, et il attrape rapidement, tout en faisant attention, le bras de Giu. “Idiote…” ne peut-il s’empêcher de gronder entre ses lèvres. Ses sourcils se froncent, et il aperçoit, enfin, le pan rouge de peau qui semble avoir rencontré le métal. Il déglutit, la tient d’une main et ouvre le robinet de l’autre, avant de lui tirer la main sous le jet d’eau. Il se maudit un instant de n’avoir pas été plus rapide. De n’avoir pas fait preuve de plus de réflexes. Un soupir, frustré, lui échappe. Il exprime toute sa peine du moment, son impression d’être incapable de pouvoir s’occuper des gens qui lui sont proches.

Ren finit par arrêter le jet, et en tenant toujours son poignet entre ses doigts, se retourne pour la tirer vers la salle de bain. Non, pas celle là se rappelle-t-il en arrivant à la porte de la pièce, tournant alors en direction de sa chambre. C’est là bas que se trouve sa trousse de pharmacie, qui lui sert, beaucoup trop régulièrement, à panser les blessures occasionnées par ses séances d’entraînement un peu trop éprouvantes. Il pousse la porte un peu trop fort, prend honte de la colère qui prend chaque partie de son corps, face à l’inattention dont il a pu faire preuve. Et il l'assoit, sur son lit, et continue de la tenir. De sa main libre, il ouvre le tiroir de la table de chevet et en sort une trousse de secours. Ce n’est que là qu’il se rend compte que pour pouvoir faire quoi que ce soit, il aura à la lâcher. Le bout de ses doigts vient frôler sa plaie. “Tu as mal ?” demande-t-il, prudent de ne pas appuyer. L’envie d’embrasser sa paume, d’embrasser ses doigts, d’embrasser sa blessure comme si cela suffirait à faire disparaître ses maux. Il finit par ouvrir un tube de crème pour venir l’y appliquer. Sans relever son regard en sa direction. Il s’en veut trop. De ça… et du reste. De ces envies qui lui ont pris lorsqu’elle s’est approché de lui. Ce qu’il se serait laissé faire si cette casserole n’avait pas débordé. N’est-ce pas un signe du destin ? “Tu y crois toi ?... aux signes” finit-il par lancer, le regard toujours posé sur sa main. Pour faire la conversation. Ou parce qu’il a envie, secrètement, qu’elle lui assure que ce n’est pas de sa faute, si cette brûlure est arrivée. Que ce n’est pas… une conséquence de ses pensées inappropriées. Ses dents, nerveusement, viennent triturer sa lèvre inférieure. “est-ce que tu le pensais vraiment ?” finit-il par venir demander. Cette phrase, qui ne l’a pas quitté depuis leur première rencontre à Seoul, celle qu’elle lui a lancé, dans ce bar sombre. “qu’il est possible que je sois incapable… incapable de rendre heureux qui que ce soit ?”

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MessageSujet: Re: baby don't you know that you're toxic (renlietta)   baby don't you know that you're toxic (renlietta) EmptyDim 27 Oct - 20:07




There's no escape I can't wait I need a hit Baby, give me it You're dangerous I'm loving it Too high Can't come down Losin' my head Spinnin' 'round and 'round Do you feel me now?

La douleur la fait grimacer joliment. Aish, depuis quand est-elle aussi maladroite ? Sans même avoir le temps de faire quoi que ce soit, c’est un Ren en panique qui s’empresse de venir à son secours. Penaude, elle ne fait que froncer les sourcils lorsqu’il la traite d’idiote, sans pour autant lui renvoyer la balle. Elle le laisse faire, laisse l’eau froide couler un long moment sur la blessure encore vive. Sans jamais lever son visage. Sans jamais plus oser le regarder dans les yeux. Le silence semble témoigner à merveille de leur embarras, de ce trouble qui les habite tous les deux. Oui, c’est vrai. C’est une idiote. Une bien trop belle idiote, comme on en fait plus. Etait-elle réellement sur le point de le prendre dans ses bras ? De s’apprêter à lui offrir une étreinte ? Sans le vouloir, ses joues prennent discrètement une teinte rosée, signe adorablement caché de son embarras. J’ai du me cogner très fort à la tête ce matin, c’est pas possible… Se dit-elle alors que le beau brun l’entraine dieu seul sait où dans l’appartement. Il la fait voyager. Visiter encore une fois les lieux manifestement, dans sa précipitation. Et tandis qu’elle ne peut que le suivre, prisonnière de sa douce poigne, Giulietta dévisage le dos de son ainé. Lui. L’ex petit copain de sa sœur. Lui qu’elle avait tant adoré, aimé en secret. Faut-il vraiment que les choses se passent ainsi ? Qu’elle cesse de le détester ne serait-ce qu’un peu ? Qu’elle accepte enfin une bonne fois pour toute le fait qu’il lui ait affreusement manqué lui aussi cette dernière semaine ? Doit-elle sincèrement plonger la tête la première dans cet océan d’ambigüité et de tensions nouvelles qui semble vouloir les engloutir tout entier, brutalement ? Mais ça fait si peur… Pense-t-elle le cœur serré, complètement plongée dans des pensées remplies de doutes. Doit-elle vraiment baisser les armes… ?

Si elle a mal ? Oui. Mais pas à l’endroit qu’il croit, pas à l’endroit qu’il faudrait à cet instant précis. Par rapport à la pointe qui lui serre le cœur, cette brulure se confondrait presque avec une caresse. Assise sur le lit, devant lui, la belle italienne se contente d’approuver d’un faible signe de la tête. Son regard observe le visage soucieux d’un Ren qui s’attèle à la soigner du mieux que possible. Si elle croit aux signes ? Ne répondant rien sur le coup, Giulietta écoute ensuite ce qu’il ajoute. Ses yeux sombres s’attardent sur cette lèvre qu’il mord sans ménagement et qui la trouble plus que de raison. « Je le pensais. » Finit-elle par avouer, dans un calme déroutant. Sa voix est douce. Posée. « Mais tu m’as rendue heureuse… quand on a dansé. » Ose-t-elle ajouter tout bas, dans un souffle presque secret. Peut être qu’elle en dit trop. Peut être qu’il ne faudrait pas se dévoiler autant. Seulement, elle se doit d’être honnête. Elle est comme ça, Giu. « Et puis je vois comment tu agis avec les autres. Erin, Max, Jeha… tout le monde t’adore, ce n’est pas pour rien. » Le voir continuer de se mordiller la lèvre la pousse sans réfléchir à venir mettre son pouce dessus, aussi soudainement qu’avec douceur. « Aish, arrête ça… ! » Gronde-t-elle en chuchotant presque, caressant la pulpe de sa lippe d’un revers sans crier gare. Une fois. Deux fois… tandis que son regard analyse le geste comme si elle était en plein rêve. Tendrement. Envieusement. Puis, il remonte lentement pour s'encrer dans le sien, le contact faisant aussitôt stopper son cœur pourtant battant. En comprenant à quel point ce qu’elle fait n’est pas normal, l’italienne s’empresse de récupérer sa main, adorablement confuse. Diable... quand ces foutus papillons dans son ventre vont-ils cesser de voler… ?

Le silence qui s’installe pousse la belle à fuir de nouveau les yeux du plus âgé. Passant délicatement une mèche de cheveux derrière son oreille, Giulietta finit cependant par dire, d’un air contrarié « J’ai été blessée… de ne plus te voir. De plus avoir de nouvelles directement de toi. D’une certaine façon, moi aussi j’ai vécu une rupture. Moi aussi j’ai eu mal. » L’avouer, cette fois-ci plus calmement, prend ici un tout autre sens. Tout en riant tristement, elle ne peut qu’ajouter, observant passivement la pièce « J’crois même qu’au final, Carla s’en est remise plus vite que moi. » Pourquoi d'ailleurs ? La logique aurait voulu que l'ainée reste des semaines entières en peine. Que Giu ne soit pas autant touchée. Pourtant, sans même que Carla le sache, l'inverse s'était produit. C'était elle qui avait passé des mois à pleurer Ren chaque nuit enfuie dans ses couvertures. Ce n’était pas leur couple qu’elle regrettait, malgré la peine de voir sa sœur si triste les premiers temps. C’était lui. Lui et simplement lui. Doit-elle se blâmer pour ça, s’en vouloir ? Elle n’était qu’une gosse... tout comme lui au final, à l'époque. « Si tu me promets de ne plus jamais disparaître, de ne plus jamais m’ignorer… alors je veux bien. Je veux bien revenir à tes cours et… enterrer la hache de guerre. Tout... recommencer. » Et ça, elle le dit avec une émotion aussi belle que douce, à peine visible et pourtant bien présente. Ses yeux qui s’obstinent toujours à le fuir en regardant un point fixe sur le mur brillent malgré eux avec intensité.  

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MessageSujet: Re: baby don't you know that you're toxic (renlietta)   baby don't you know that you're toxic (renlietta) EmptyDim 27 Oct - 21:33




There's no escape I can't wait I need a hit Baby, give me it You're dangerous I'm loving it Too high Can't come down Losin' my head Spinnin' 'round and 'round Do you feel me now?

Il garde les yeux baissés. Impossible de la regarder, de déceler, peut-être, un rictus de dégoût sur son visage. Il suppose que de tous les gens qui le connaissent… Giu est la plus à même d’être déçue de ce qu’il est... Ou plutôt, de son absence quasi totale de progression depuis maintenant de nombreuses années. Pas un enfant. Pas vraiment un adulte. Pas vraiment sûr de lui au final, malgré l’air qu’il se donne… et effrayé, plus que tout, par l’idée qu’on se doute de son humanité. De ces sentiments, qui se cognent en lui, et qui lui donnent l’impression d’être seul dans la tempête, loin de tout le monde qui semble, contre toute attente, rester à flots, si facilement. La solitude le pèse. L’impression que tout le monde a décelé cette ultime vérité à la vie, et a oublié de lui en faire part. Parfois, il ne sait même pas pourquoi il se lève… et c’est sûrement pour ça que, très souvent, il lui arrive de rester là, terré. Personne ne s’en doute, personne ne le sait. Même à Erin, qui est la personne avec qui il est le plus proche à cet instant, il ne s’autorise pas à laisser montrer cette faiblesse qui le dégoûte, cette solitude qui le ronge. Au final, personne ne le connaît vraiment, et même si ce fait le plonge dans un sentiment étouffant, elle le rassure, tout autant. Au moins, on peut le haïr pour ce qu’il montre, et pas pour ce qu’il est. Ne serait-ce pas encore plus affreux, de se faire rejeter, le coeur entre ses paumes ?

Peut-être est-ce pour ça, que son coeur bat si fort. Il prie. Prie pour que Giu n’enfonce pas à nouveau le clou dans la plaie, prie pour que tous ces sentiments, pour la première fois dans sa vie, puissent faire éclore du positif. Bêtes espoirs se dit-il pourtant. Prêt à être déçu. Prêt à cacher sa peine et à tout retenir en lui, comme à son habitude. Seulement, le mot heureuse que lui offre GIu vient résonner dans ses oreilles, et envoyer des frissons jusqu’aux extrémités de son corps. Il ne peut pas s’en empêcher : de relever un regard, humide, pour le plonger dans le sien. Giu.. pense-t-il silencieusement, en laissant ses sourcils se froncer dans une incompréhension, mêlée à l’émotion.

Essaie-t-elle de le rassurer ? Même s’il en a honte… ça marche. Même si les plaies restent ouvertes, elle les panse, à sa manière… avec cette maladresse attachante qui est la sienne. Sait-elle, au moins, à quel point il tient à lui ? Comment saurait-elle ? Lui as-tu déjà dit ? lance une voix au fond de son crâne. Le pouce que Giu vient poser sur ses lèvres l’arrache à ses pensées et automatiquement, elles s’entrouvrent, sous la surprise. Le temps s’arrête, l’espace de quelques secondes, et il se surprend à être si peu gêné. Il crèverait d’envie de fermer les paupières et d’embrasser ses doigts, de la remercier de ce qu’elle lui donne là. Au lieu de ça, il ne fait rien. Bête, muet, et immobile. Elle récupère sa main et il ne fait rien pour l’arrêter. A quoi bon ?

Le contact se rompt. Ren, lui aussi, finit par baisser les yeux à nouveau envers sa main, qu’il observe toujours. Il sort des bandages et entreprend de les dérouler. Il doit se faire violence… pour ne pas rattraper cette foutue lèvre, avec tout ce qu’elle lui dit. Et même si ça fait mal, il est tout autant reconnaissant, de cette honnêteté. Est-ce la première discussion sérieuse qu’ils ont depuis son retour? Il est surpris que Giu se livre si facilement à lui. N’est-il pas le pire, pour recevoir les confidences? ça ne fait que peu de sens, au final, ce qu’elle lui dit. Il accueille ses mots silencieusement sans savoir quoi en faire. Et après avoir noué le bandage autour de sa main, Ren se redresse pour venir s’asseoir à côté d’elle, sur le lit.

C’est en direction de ses propres paumes tremblantes qu’il pose le regard. “Désolé, Giu” finit-il par échapper d’une voix faible. Il ferme les paupières et soupire. Son front se plisse un peu plus. “avant que tu reviennes… ça ne m’était jamais passé par la tête, l’idée que ça ait pu te faire du mal. je ne comprenais pas. je ne suis que Ren, tu comprends ?... je crois que j’oublie si vite les gens parce que j’ai peur, qu’ils le fassent en premier.” avoue-t-il en rouvrant les yeux, laissant un voile humide se poser sur son regard. Pourquoi lui dit-il ça ? L’idée même d’avoir partagé cette idée… si honteuse… serre son ventre de douleur. Et ces mots, qui se répètent dans son crâne. Tout recommencer. Le peut-il vraiment ? Est-ce que cette idée, d’apparence si innocente, ne signerait pas son saut dans le vide, la concernant ? “Je ne peux pas…” finit-il par soupirer, avant de se reprendre, “enfin, je peux, mais…” et il tourne le visage en sa direction, observe silencieusement les traits de son visage, ses traits tordus d’émotion. “tu m’attires, Giu” finit-il par avouer dans un souffle, malgré lui. Sa tête se secoue et il baisse le regard à nouveau. “J’ai peur de te faire une promesse que je n’arriverai pas à garder. Avec un autre ce serait facile, mais avec toi… avec toi… comment est-ce que je peux savoir ce que je penserai ? ce que je ressentirai ? est-ce que je pourrai contrôler ma jalousie ? ma peine ? mon manque ? mon affection ? je n’arrive pas à penser quand tu es là. sûrement que je fuirais. comment pourrais-je faire autrement ? je ne…” et il serre les poings, ferme les paupières. “tu devrais aller te coucher, Giu” finit-il par lancer, sans rouvrir les yeux. Son coeur bat si fort qu’il l’assourdit. Pourquoi a-t-il dit ça ? Bon dieu, pourquoi a-t-il dit ça ? Et ses doigts se resserrent contre le drap, persuadé d’avoir tout gâché, encore une fois, alors que Giu lui donnait, si gentiment, une porte de sortie.

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MessageSujet: Re: baby don't you know that you're toxic (renlietta)   baby don't you know that you're toxic (renlietta) EmptyMar 29 Oct - 11:21




There's no escape I can't wait I need a hit Baby, give me it You're dangerous I'm loving it Too high Can't come down Losin' my head Spinnin' 'round and 'round Do you feel me now?

Tout recommencer. Un nouveau départ. Une seconde chance pour eux. Y croit-elle vraiment ? Giulietta ne sait pas. Elle ne parvient même pas à imaginer une seule seconde de que cette nouvelle relation pourrait donner. Seront-ils amis ? Proches ? Continuera-t-il de l’embêter comme il l’a toujours fait ? De l’infantiliser parfois pour la faire toujours plus grogner ? Peu importe. A partir du moment où il ne part plus, où il ne disparait plus comme il l’a fait... La belle italienne est prête à accepter. Elle est prête à tourner la page, abandonner ses rancœurs du passé. Oh bien sûr, elle continuera toujours de lui aboyer dessus dès que l’occasion se présente... et certainement que leurs chamailleries quotidiennes ne cesseront pas pour autant. Mais au moins, ils ne seront plus dans le flou. Ils ne seront plus perdus entre nostalgie et colère. Entre peine et questionnement. Quant à ce feu qui s’est allumé sans prévenir... cette flamme qui a repris part de son cœur... Je dois la faire taire. Coute que coute. Pense Giulietta en se faisant violence, fermant les yeux pour forcer son esprit à tout oublier. Oublier ce bête amour qu’elle a développé pour lui au fil du temps. Oublier cette fascination stupide qui la traverse chaque fois qu’elle le regarde. Oublier plus que tout cette passion qu’ils semblent avoir partagée lors de cette danse. Il ne faut plus que ça déborde. Jamais.

Sauf que sans le vouloir, Ren met de l’huile sur le feu. En s’asseyant près d’elle, en lui avouant un tel discours... Ren la pousse dans tous ses retranchements. Le cœur battant comme jamais, la belle brune déglutit difficilement, peinant à contrôler sa respiration de manière convenable. S’il ne peut pas... pourquoi lui dire tout ça ? Tu m’attires, Giu. Ses entrailles se retournent férocement en entendant ces mots. De peur. De colère. De désir fou. Tout comme lui, elle secoue doucement la tête, tente de ne pas se laisser déborder par l’émotion monstrueusement prenante qui la submerge. Comme si elle devenait progressivement sourde, Giu n’entend qu’à peine la suite de son discours. Giu semble... totalement perdue. Non. Elle ne veut pas se coucher. Comment pourrait-elle dormir après un tel aveux... ? Doit-elle faire de même ? Ce silence qui habite soudainement la chambre lorsque la voix de Ren se tait la tue...

Observant un point dans le vide, Giulietta finit par souffler, contre toute attente “Et Unnie alors... qu’est-ce-que tu en fais ?” Ses sourcils se froncent malgré elle. Oui... n’était-ce pas Erin qui l’attirait plus que tout ? Erin pour qui il avait de profonds sentiments ? Est-ce-que le fait que Jisoo revienne dans leur vie le poussait donc à abandonner ? Était-elle du coup qu’un second choix... ? “Je ne t’attire pas, Ren. C’est simplement cette danse... ça et le fait que tu te sentes seul. Le fait que... je lui ressemble, malgré tout...” Carla. Son ancien amour. N’était-ce pas évident ? Plus elle grandissait et plus ses traits devenaient aussi féminins et charnels que ceux de sa sœur ainée. Bien que certains aspects les différencient, on ne pouvait tromper la génétique. “Ça ira mieux demain. Oui ça passera.” S’efforce à dire l’italienne en souriant tristement, tentant bêtement de se convaincre. Seulement, son cœur bat trop vite. Sa poitrine se soulève d’émotion, sans pouvoir se cacher. Tout en serrant fort le drap entre ses doigts, aussi frustrée que peinée, Giu a de plus en plus de mal à éteindre ce brasier en elle. “Tu n’as pas idée... du nombre d’années que j’ai passé à t’...” Non. Stop. Elle se mord la lèvre, honteusement. Impossible de terminer sa phrase. De se dévoiler. Elle ne peut le dire. Pas aussi directement. “Il... Il faut que j’y aille.” Annonce-t-elle sans prévenir, se levant subitement pour aller chercher sa robe dans l’autre salle de bain. Elle le fuit. Elle le fuit autant qu’il la fuit pour le coup.

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