Lovely ⌁ Une fois qu’elle entre dans l’immeuble, son visage se tourne par réflexe vers l’extérieur. Son regard se confronte une dernière fois à celui d’une So Hee furibonde qui se relève et peine à remettre sa chaussure correctement. Max fronce les sourcils face à la crise qu’elle fait à son chauffeur. Elle semble même vouloir encore la défier si bien que la plus jeune se retient alors de sortir à nouveau tellement la colère fait vibrer ses veines. Diable, jamais personne ne l’a mise dans un tel état auparavant ! Mais en voyant la plus âgée finir par entrer dans la voiture sous les conseils de son employé, la belle abandonne très vite cette idée stupide. Elle comprend tout de même que la guerre ne faisait que commencer et qu’elle n’allait pas être au bout de ses peines avec une ex aussi folle et imprévisible. Soupirant péniblement, une petite grimace se dessine sur ses lèvres crispées. Ses genoux sont tous écorchés à cause de sa chute. L’un des deux laisse même une ligne de sang se tracer faiblement. Elle a envie de rire amèrement. Dans quel état allait-elle se présenter face à l’homme qu’elle aime ? Ce qui venait de se passer était d’un ridicule absolu… Et elle ne peut s’empêcher d’en ressentir une profonde honte.

Dans l’ascenseur, elle tente de retrouver ses esprits, de mettre de l’ordre dans ses pensées. En vain. Qu’elle le veuille ou non, les paroles vipérines de l’ainée lui trottent désagréablement dans la tête. Non. Junho ne peut pas être comme elle l’a sous-entendu, n’est ce pas ? Rien que de penser à certains de ces mots malveillants lui donne mal au cœur. Presque prise de nausée, Max plaque furieusement sa main contre sa bouche. Son crane se colle contre le miroir derrière elle, ses yeux se ferment férocement. Cette rencontre lui avait fait du mal et malgré sa force, la belle ne pouvait qu’être en profond état de choc. C’est presque en trainant des pieds qu’elle se dirige vers l’appartement de son amour. Elle crève d’envie de le voir et de partir à la fois. Elle ne sait absolument pas comment réagir. Elle a besoin de réponse mais a peur d’entendre des choses qui lui feront peut être mal. Elle veut être rassurée sans qu'il ne la trouve faible. Ah~ tout était si confus en elle…

Mais lorsqu’elle se risque à toquer et que la porte s’ouvre sur Junho, son cœur se serre et s’apaise soudainement pour quelques secondes. Se forçant à sourire, elle vient l’embrasser du bout des lèvres et colle aussitôt son front contre le haut de son torse. Ses épaules tremblent de nervosité malgré elle. « Pardon. » Souffle-t-elle aussitôt. « J’ai besoin de deux minutes, s’il te plait ne dis rien… » Ajoute sa voix de façon douce et implorante tandis que ses mains viennent désespérément chercher les siennes pour les serrer très fort. La colère finit par disparaître pour de bon et fait place à un étrange sentiment de tristesse. Les yeux larmoyants, elle scrute le sang qui finit par tacher sa basket ainsi que le sol du couloir, à la limite du parquet de l’appartement. Une larme s’écroule au même endroit et son corps est pris de faibles secousses. « Je dois juste me calmer encore un peu, d’accord? Promis, ça va aller... » Explique alors Max d’un timbre brisé et tendre à la fois. Par pitié, qu’il la serre. Qu'il la serre très fort dans ses bras, qu’il l’étreigne jusqu’à l’en étouffer. Elle en a tant besoin…

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boyfriend style ⌁ Elle est en retard. Malgré les moqueries qu’il a toujours envoyé vers ceux qui s’inquiétaient facilement, il se retrouve dans la situation à s’en manger les ongles de ne pas savoir où est Max. Peut-être a-t-il mal compris ? Ou peut-être a-t-elle été retenue par ses cours… Il vérifie une nouvelle fois son portable mais selon ses calculations, elle aurait dû arriver. Quelque chose a pu lui arriver en chemin. Il lui envoie plusieurs messages pour s’enquérir de sa situation, mais il n’y a aucune réponse. Il finit par s’asseoir à la table de la salle à manger, pose l’appareil devant lui et attend une vibration. Craignant de la rater, alors même qu’il n’y manquerait pourtant pas, il active la sonnerie de son téléphone. Toujours rien. Une petite boule au fond du ventre, il attend. Plusieurs fois, il ouvre la porte de son appartement pour vérifier si elle n’est pas dans le couloir, guette le bruit de l’ascenseur. A chaque fois qu’il prend conscience de son comportement, il ne peut s’empêcher d’esquisser une grimace, pensant par exemple à ce qu’Eden penserait et dirait de lui. Tant pis. Il n’arrive pas à faire taire la nausée qui monte au creux de son estomac.

Quand enfin quelqu’un vient à toquer à la porte, il s’y élance et ouvre la porte, soulagé de voir Max de l’autre côté. Il n’a pas le temps de lui demander où elle était, aperçoit rapidement son genou abîmé avant de fermer les paupières face à son petit bisou. Son corps se remplit d’une sensation étrange face à l’humeur de la jeune femme : il est évident qu’il s’est passé quelque chose. Il veut lui poser la question, sent ses tremblements, mais Max lui intime rapidement de ne rien dire. Deux minutes. Automatiquement, il commence à compter les secondes intérieurement, s’écoulant dans une lenteur insupportable. Il passe ses bras autour d’elle, une main contre l’arrière de son crâne et une dans son dos, pour la serrer contre lui. Son coeur se fait douloureux. Les deux minutes ne sont pas passées, et il s’en mord l’intérieur de la joue pour s’empêcher de prononcer le moindre mot. Lorsque Max reprend la parole, il décide de ne pas l’écouter. Il ne le peut pas même s’il le désire, à cause de la peine qui vient l’habiter face au spectacle qu’elle lui présente. Il la repousse doucement et baisse le regard pour examiner sa jambe. D’accord. Il ne parlera pas. Mais il ne va pas la laisser comme ça dans le couloir : Junho se baisse pour passer un bras sous ses cuisses et un autre dans son dos, pour la porter jusqu’à sa salle de bain.

Il croit bien n’avoir jamais joué à l’infirmier avec qui que ce soit. Il pose délicatement Max contre le carrelage et ouvre son armoire à pharmacie. Il y a le nécessaire, peut-être parce que jusqu’à peu, il cherchait la bagarre un peu n’importe où juste pour cesser de s’ennuyer. Il sort le nécessaire et finit par venir s’asseoir en face de Max pour venir nettoyer sa jambe. “Tu es tombée ?” demande-t-il sans la regarder. Junho a conscience qu’elle ne serait pas dans cet état si elle avait simplement trébuché, elle lui aurait sûrement adressé son plus beau sourire. Il a peur qu’elle ne mente pour ne pas l’inquiéter, il a peur qu’elle ne veuille pas du tout répondre. Ne pas savoir est une torture, et il se surprend à nouveau de ressentir pareille chose dans une situation qui ne l’aurait fait ciller avec quelqu’un d’autre. Il finit par retirer les basket de Max pour les poser à côté, s’approche un peu plus pour désinfecter ses genoux et les panser. Lorsque la tâche est finie, il vient la regarder un moment en silence, sans oser la forcer à lui dire quelque chose.

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Lovely ⌁ Lorsqu’il vient la prendre dans ses bras, elle soupire faiblement tout en restant muette comme une tombe. Ses épaules se secouent de nerfs et de sanglots qui peinent à rouler sur son beau visage meurtri. Jamais personne ne l’avait mis dans un tel état de colère auparavant. C’est la rage au ventre que Max se fond un peu plus contre le torse réconfortant de son petit ami. Ses petits poings serrent machinalement son pull bleu, comme si cela allait l’aider à la détendre. Peine perdue. La tristesse et le dégout semblent lui voiler les yeux, et elle a autant envie de s’effondrer que de tout casser. Pas dans son appartement, bien évidement… Mais si elle pouvait juste taper dans quelque chose pour se défouler, elle le ferait. C’est sans montrer la moindre once de résistance que la petite poupée laisse Junho la soulever et la porter dans ses bras. Elle s’accroche fébrilement à sa nuque et enfouit son visage pale dans le creux de son cou pour respirer son odeur. Le pauvre. Il a certainement du s’inquiéter en la voyant pas venir... Et à présent, il doit se sentir encore plus soucieux en la découvrant ainsi. Le cœur lourd, Max s’accroche alors un peu plus à son ainé et pose ses lèvres sur sa peau.

Le laissant la poser sur le carrelage, elle grimace faiblement en voyant les dégâts que le sang a fait sur sa peau et sa chaussure. Bon sang, cette peste ne l’avait pas loupé. En soi, cela ne faisait pas si mal que ça, ce n’était rien de plus qu’un bobo semblable à ceux que les enfants se font à force de trop chahuter. Mais dans son cœur, c’est autre chose. Ce n’est pas juste un bobo. C’est désagréable et lourd à la fois et la belle ne sait pas comment gérer cette émotion négative remplie de mauvais ressentiments. Reconnaissante comme jamais, elle observe sagement Junho qui s’affaire à nettoyer la plaie et la soigner. Sa poitrine se soulève d’amour tandis qu’elle l’admire de ses grands yeux noisette. Elle se ressource discrètement dans les traits de son visage et dans son attention si douce à son égard. Non. Il ne peut pas être comme So Hee a dit. Il ne peut pas être un homme qui se joue des femmes. Face à sa question, Max ne sait pas quoi répondre. Oui. Non. C’est plus compliqué que ça ? Une petite voix en elle se dit qu’elle doit être honnête, quand bien même cela peut froisser le jeune homme. Elle doit lui dire. Il doit savoir. Ce ne serait pas juste sinon.

Attendant docilement qu’il termine sa tache, elle attend qu’il relève les yeux vers elle pour pouvoir l’affronter. Sauf que son regard est si perturbant que la petite douceur s’empresse de baisser le sien. Sa voix finit par avouer, dans un murmure honteux « Je… me suis battue, en quelque sorte. » Avec ton ancienne petite amie. Tu es content ? Bien sur que non, tu ne l’es pas… Tu ne vas pas l’être du tout. « Ton… ton ex fiancée m’attendais en bas de chez toi. So Hee.» Lâche-t-elle finalement d’un ton grave et fébrile, tandis que ses sourcils de froncent encore de colère et de désolation. « Elle est pas commode dis donc… » Tente-t-elle d’ajouter avec un petit sourire maladroit, histoire de ne pas trop dramatiser. Sauf que c’est trop tard n’est ce pas ? Elle le sent. « Je… je te demande pardon Oppa. J’ai tout fait pour rester calme et pour ne pas répondre à ses attaques. J’ai même voulu rentrer pour couper court à la conversation. Mais… elle a commencé à me tirer les cheveux et… » Sa gorge brule et semble tout à coup brisée. Cet instant l’avait clairement traumatisé. Jamais personne ne s’était montré aussi violent avec elle auparavant, elle se sentait humiliée. « Promis, je l’ai pas frappé et j'ai pas fait la ninja...! » Assure très vite Max en osant enfin affronter le regard de son amour. « Mais… je l’ai poussée et elle aussi, elle est tombée par terre. Je suis vraiment désolée… » Elle cache son visage entre ses mains après ça, effrayée à l’idée qu’il lui en veuille.

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boyfriend style ⌁ Il sent sa gêne, son évitement. D’habitude, c’est lui le pro dans la matière, et l’inquiétude ne fait que grandir de ce qu’elle ne veut pas lui dire ou lui montrer. Lorsque finalement elle ouvre la bouche, et qu’elle lui avoue qu’elle s’est battue, Junho prépare déjà une petite blague, soulagé que ça ne soit que ça. Elle n’a pas dit qu’elle s’était fait agressée, elle l’aurait dit autrement si c’était ça, non ? Il est tout de même curieux de savoir avec qui elle a bien pu se crêper le chignon quand elle est du genre à ne pas faire de mal à une mouche, et lorsque le nom de Sohee tombe, les coins de ses lèvres vont jusqu’à partir vers le bas. Il sent la colère monter d’un coup. Encore elle. Encore elle. Il lui a dit de ne pas embêter Max, qu’elle n’avait rien fait. Ses sourcils se froncent et il l’écoute parler, la gorge un peu serrée. Le fait qu’elle en arrive à lui demander pardon lui serre les entrailles, pourquoi devrait-elle s’excuser parce que Sohee s’en est pris à elle ? D’après ce qu’elle lui raconte, elle n’a fait que se défendre, et il ne sait que trop bien à quel point son ex-fiancée est têtue et pousse les gens à bout. Il n’attend que deux secondes, après que Max ait enfoui son visage dans ses mains, pour venir lui tirer les doigts. “Tu n’as pas le droit de dire que tu es désolée. C’est elle qui devrait l’être. Et la connaissant, jamais elle ne le dira.” Il soupire doucement et s’avance pour venir s’asseoir à côté d’elle et passer ses bras autour de sa taille, venant poser un bisou sur sa joue. “C’est moi qui suis désolé. Je n’ai pas été assez clair avec elle, apparemment… Et j’aurais aussi dû te prévenir, qu’elle était comme ça. J’ai cru naïvement qu’elle n’oserait pas venir jusqu’à toi, et je me suis trompé. Je te demande pardon.” Il dépose un nouveau baiser, cette fois-ci dans ses cheveux. “Tu m’épates Max” finit-il par lancer dans un petit rire. La colère commence à lui brûler la gorge, même s’il fait des efforts pour ne pas que Max en fasse les frais. Après tout il ne lui en veut pas du tout. L’image de Sohee, par contre, fait des tours dans son esprit et il la pousserait bien par terre, lui aussi, si elle se trouvait devant lui. Un soupir de frustration s’échappe de ses lèvres et il ferme les paupières. L’image d’une Sohee en furie qui attrape les cheveux de Max pour la tirer… Il s’en mord un peu trop furieusement l’intérieur de la joue, jusqu’à se faire mal sans faire exprès. “Pourquoi est-ce qu’elle t’attendait ? Juste pour te tirer les cheveux ? Qu’est-ce qu’elle t’a dit ?” ne peut-il s’empêcher de demander pourtant, alors même que ça ne fera rien pour apaiser le sentiment qui l’enflamme.

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Lovely ⌁ Bien vite – et heureusement – Junho vient la rassurer dans les actions qu’elle a commises et qui lui semblent détestables. Le laissant libérer son visage de ses mains, tout ce qu’elle peut lui offrir, c’est une mine larmoyante et affligée, presque apeurée à l’idée d’être aller trop loin. L’écoutant alors parler, elle serre la mâchoire pour ne pas céder à des sanglots qui menacent de couler. Ce qu’il affirme lui fait du bien, elle sent la chaleur envelopper tout son être et se sent déjà un peu plus soulagée. Il est de son coté. Pas de celui de cette femme. Il semble même en vouloir à cette dernière pour avoir blessé Max. Max qui ne peut que se lover contre son petit ami lorsqu’il vient l’étreindre en s’asseyant à ses cotés. Pourquoi s’excuse-t-il ? Il n’a absolument rien fait de mal… A part peut-être être sorti avec un véritable folle furieuse dans le passé. C’était étrange de constater qu’il était véritablement passé d’un extrême à l’autre, sentimentalement. « Tu… lui avais déjà parlé de moi ? » Il l’avait déjà mise en garde et So Hee n’en avait fait qu’à sa tête malgré tout ? En comprenant ça, le corps de la belle se raidit faiblement. Un soupir lourd s’échappe de ses lèvres. La seule chose qui parvient à la calmer, c’est les bras et les baisers de Junho sur elle. Et encore, un profond sentiment d’amertume semble vouloir rester niché au creux de son ventre. Les mêmes questions qu’elle s’est posées un peu plus tôt reviennent embrouiller son esprit et la rendent vaseuse. Lorsque le beau brun lui dit avec amusement qu’elle l’épate, la petite poupée ne peut s’empêcher de prendre un air joliment étonné et candide. « Ah bon ? Pourquoi ? » Questionne sa petite voix curieuse, un peu naïve et jolie malgré la tristesse encore peinte sur son visage. Et forcément, Junho finit par lui poser des questions à son tour. Par rapport à So Hee et à ce qu’il s’est passé entre elles. Par rapport à ce que la plus âgée a pu lui dire. L’inconfort et l’incertitude reviennent à la charge et c’est une Max penaude qui frisonne tout contre le corps de son amoureux. Elle ne veut pas en parler. Mais il faut n’est ce pas ? Encore une fois, il a le droit de tout savoir. Et… elle aussi, elle mérite d’avoir des réponses. « Visiblement, elle n'est pas trop pour notre relation. » Marmonne-t-elle avec une mignonne ironie. Elle replonge dans ce moment où elle s’est confrontée à cette vipère et vient chercher la main de Junho pour ne pas perdre pied. « Elle m’a affirmé que je ne serai jamais aussi proche de toi qu’elle l’a été avec toi, qu'elle serait toujours la meilleure à tes yeux, que ce qu'on vit tous les deux ne vaudra jamais ce que vous avez vécu... Que bientôt, tu me jetteras pour une autre car tu seras lassé...» Dire tout ça, ça lui fait du mal. Ça lui donne un sentiment terriblement amère dans la bouche. Elle en a presque la nausée. Malgré elle, Max se détache des bras du beau brun, confuse. Sa main reste tout de même accrochée à la sienne, timidement. « Est-ce qu’elle a raison, Oppa ? » Se risque-t-elle à demander tout en l’observant du coin de l’œil. Elle repense à l’adjectif que l’ainée lui a donné et se mord férocement la lèvre inférieure. Sa voix finit par questionner, tout bas : « Est-ce que… est ce que je suis un jouet pour toi… ? »
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boyfriend style ⌁ Il ne peut qu’imaginer ce qu’a pu siffler la langue de vipère. Mais il se dit que ce n’est pas assez pour faire douter Max, hein ? Junho n’a pas vraiment quoi que ce soit à cacher, même s’il n’a jamais parlé de façon ouverte de ses relations avec Max. Même lui ne sait pas se l’expliquer. Il craint de lui faire de la peine de se savoir précédée de tout un tas de filles, et de ne pas être capable de lui expliquer à quel point tout ça est insignifiant. Il n’a même pas encore réussi à lui dire ce qu’il ressent pour elle, pas directement, et alors la situation peut en paraître encore plus ambiguë. La peur le prend au ventre un moment de penser que, peut-être, Sohee a réussi à toucher quelque part où il ne fallait pas. Son coeur se serre d’avance de penser à Max perdant estime pour lui, se rendant compte qu’il n’est pas l’homme qu’elle imagine alors même qu’il n’a jamais été malhonnête à son égard. Des peurs qu’il ne veut pas affronter remontent, et il met toute sa rage dans la direction de Sohee pour les mettre tous les deux dans cette situation. Peut-être que c’est bien, de mettre les choses à plat, de parler, pour que les choses soient claires. Mais il ne sait pas s’il est prêt. Il ne sait pas si Max est prête non plus. Leur union est aussi forte que fragile, avec deux protagonistes qui avancent sur la pointe des pieds chacun à leur façon. “Il y a longtemps. Quand on était pas encore ensemble, elle…” Il rit légèrement, amusé maintenant par le souvenir “Elle m’a dit que ça se voyait qu’il y avait quelque chose entre nous. Et moi je lui avais dit que ce n’était pas le cas, parce que c’était vrai. C’était ce que je pensais en tout cas. Elle.. a fait des menaces, je ne me souviens plus exactement, et je lui ai dit de te laisser en dehors de ça” raconte-t-il doucement. C’est drôle quand on y pense, lorsque Sohee était venue l’agresser dans son appartement, il n’avait jamais imaginé qu’il se passerait vraiment quelque chose avec Max. Et maintenant les voilà.

Il s’apaise un peu à laisser les mots sortir de sa bouche. “Parce que. Tu es trop bonne pour ce monde. Regarde comment tu as réagi par rapport à Sohee. A chaque fois je me dis “wow, comment j’ai fait pour qu’elle me choisisse moi”” dit-il doucement en venant caresser le dos de sa main. Il se laisse contre elle, se lovant dans une position confortable contre son épaule. Il ne veut pas parler de choses sérieuses. Il ne veut pas parler des sujets qui font mal. Il ne veut pas que le coeur de Max se serre de tristesse, il ne veut pas qu’elle en vienne à douter, surtout pas de lui. Pourtant elle devrait. Il se surprend lui même de n’avoir, à aucun moment depuis qu’ils sont ensemble, voulu la lâcher par ennui, voulu la tromper par envie, voulu autre chose qu’elle. Il l’écoute déclamer le tableau que Sohee a peint d’eux. Ca lui semble bien loin. A des années lumière. Et lorsque Max se détache pour lui poser ces deux questions, il se sent poignardé dans le coeur. Profondément attristé qu’elle ait besoin de lui demander, qu’elle puisse même penser que ça puisse être la vérité. Malgré lui, il en ressent même une pointe de colère. Est-ce qu’il a montré quelque chose qui a pu lui faire penser ça ? Est-ce qu’elle attend le jour où il sera aussi pathétique qu’il l’était avant et lui fera du mal ? Les sentiments négatifs tourbillonnent mais il tente de ne pas se laisser emporter. “Me demande pas ça” lui répond-il difficilement, en la fixant sans faillir. Il n’a pas l’habitude de ressentir de la peine parce qu’on ne lui fait pas confiance, sûrement car il n’a jamais aussi bien tenu le cap auparavant. Il secoue la tête. “Tu connais la réponse. Et si tu as l’impression que non, alors…” Il se mord la lèvre, détourne finalement le regard. La peur le prend à la gorge. Il imagine Max douter jusqu’à le laisser, et c’en est insupportable. “Ne me demande pas ça. Pas toi. Tu es la seule personne qui a confiance en moi.” Il soupire et se relève finalement, se penche vers le lavabo pour s’asperger de l’eau froide sur le visage. “Tu doutes de moi?”
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Lovely ⌁ En entendant les explications son petit ami, un faible sourire étire malgré tout les lèvres de la petite douceur. Visionnaire, cette So Hee. Ça lui ferait un moins une qualité. Savoir que Junho avait déjà voulu la protéger ne peut que tendrement serrer son cœur. Il tenait quand même un peu à elle déjà, à ce moment-là, pas vrai ? Sinon, jamais il ne l’aurait défendue de la sorte. Elle aussi à l’époque, elle n’avait jamais imaginé tout ce qui arriverait entre eux. Elle n’avait pas pensé une seule seconde pouvoir tomber amoureuse aussi facilement, aussi désespérément. Peut être que c’était le destin ? Si d’autres gens avaient pu le comprendre avant eux, que ce soit l’ex fiancée ou même les passants dans la rue, ce n’était pas anodin. Cela se voyait probablement déjà avant. Et oui, maintenant, ils étaient là. Ensemble. La vie est pleine de jolies surprises. Si elle n’était pas aussi déprimée, Max fanfaronnerait sûrement. Elle dirait avec fierté que c’est parce qu’ils étaient faits l’un pour l’autre que tout le monde l’avait compris avant eux. Elle irait embrasser avec passion son amoureux et ne le lâcherait plus pendant an moins une heure. Elle en rigolerait et serait terriblement heureuse. Sauf que là, tout de suite, elle n’y arrive pas. Elle ne parvient pas à guérir du venin que So Hee lui a injecté en pleins cœur. Si Junho est l’antidote, il faut absolument qu’il la soigne et vite, avant qu’elle ne sombre dans un noir rempli de questions angoissantes et de peurs. « Je pourrais me dire pareil tu sais… » Souffle-t-elle lorsqu’il affirme avec tendresse se demander comment il avait fait pour être choisi par elle. Après tout, comparé à cette femme qui venait de l’agresser, Max ressemblait plus à un bébé qu’autre chose en apparence. Comment avait-il pu passer de ce tableau sulfureux à elle ? Manque de confiance quand tu nous tiens. Tu fais aussi bien mal à la personne concernée qu’à son entourage.

Frémissant tout en expliquant son altercation avec sa nouvelle ennemie, la belle ne peut s’empêcher de se sentir au plus mal. Malgré elle, elle en vient à poser des questions qui ne devraient même pas être soufflées. Elle ne s’en rend pas compte, elle a juste peur. Non, en réalité, elle est complètement pétrifiée à l’idée que Junho la quitte un jour pour se remettre avec So Hee, ou juste une autre fille. Si cela devait arriver, elle ne s’en remettrait pas. Jamais. L’angoisse de ne pas être assez bien, assez parfaite pour lui déchire ses entrailles. Son jouet. C’est ce que la plus âgée avait affirmé un peu plus tôt. Elle n’était que son jouet. Et lorsque la douceur se risque à lui demander si c’est le cas, la réplique presque sanglante de Junho la fait sursauter malgré elle. Plantant un regard aussi désolé qu’effrayé dans le sien, elle reste stoïque et vaseuse. Et là, son sang de glace en entendant la suite. « "Alors" ? » Répète-t-elle sans pouvoir se retenir, fronçant à son tour les sourcils. « "Alors" quoi ? » Insiste-t-elle, prenant presque ça comme une menace indirecte. Sauf que les menaces, elle en a déjà suffisamment subies pour aujourd’hui. L’obérant se lever, les yeux remplis de larmes, Max s’empresse de crier un « Non ! » lorsqu’il lui demande si elle doute de lui. Elle se relève à son tour, maladroitement. « J’ai confiance en toi... Et je te demande pardon, c'était idiot de te poser cette question... Mais comprends-moi, elle m’a dit toutes ces choses avec tellement de certitude, comment tu veux que je réagisse ? » Que doit-elle faire pour enlever ce mal qui le broie à présent le ventre ? Elle a simplement besoin d’être rassurée… « Elle est persuadée qu’elle est la femme de ta vie, tu crois que ça me fait plaisir à entendre ? Tu crois que ça me fait plaisir d’avoir… une véritable cinglée qui m’agresse sans prévenir, qui me certifie que je suis rien de plus qu’un passage éclair dans ta vie ? Je vis enfin ma première relation amoureuse que je trouve… merveilleuse au possible et ton ex se permet de la juger en se moquant de nous ! » Lance-t-elle en serrant les poings doucement, accablée.

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boyfriend style ⌁ L’ambiance a changé. Il s’en veut. Junho est conscient plus que quiconque que les intentions de Max ne sont pas mauvaises, mais malgré tout ses phrases l’ont atteint, d’une vague impression de déjà vu qui lui creuse le crane. Dès qu’il y a ombre dans le paysage, Junho oublie qu’il a pu y avoir du soleil un jour, et est tout près à catastropher la situation en imaginant le pire. je vais me retrouver seul, cette idée, plus écrasante que jamais, vient resserrer l’étaux autour de sa gorge. Il a peur. Il ne veut pas de cette discussion. Il veut qu’ils s’embrassent et rient ensemble. Les moments douloureux le sont trop, mais n’est-ce pas le contre coup, pour les moments agréables qui le rendent euphoriques ? Il serre les doigts sur le bord du lavabo. “Alors… c’est que je dois te donner des raisons de douter. Sinon, pourquoi vacillerais-tu des mots d’une inconnue par rapport à ce que tu connais de moi ?” Il souffle, le coeur lourd. Malgré lui, il imagine les pensées qui doivent traverser l’esprit de Max. Sa peur première revient tambouriner à la porte, qu’elle se rende compte de quel raté il est, et peut-être que finalement, le moment est arrivé. Plus tard que prévu, c’est vrai, mais il suppose que c’est le genre de chose qu’il ne peut pas fuir éternellement. Au bout d’un moment, on le rattrapera, on le clouera au sol, et il sera obligé de voir Max partir devant. Peut-être que Sohee a raison, n’est-ce pas une illusion que de penser avoir changé ?, il commence à douter de lui même. Il n’a jamais ressenti faire semblant ou être malhonnête avec Max, mais s’il ne s’en rendait tout simplement pas compte ? Si ce n’était qu’un merveilleux mécanisme de son cerveau pour tenter d’échapper à son désespoir omniprésent ? On balaie la poussière sous le lit, rien de plus.

Un mal de tête lui monte derrière les yeux. Il sent les pleurs de Max à nouveau, et il ferme les paupières. Il a l’impression qu’à chaque fois, c’est plus dur. Il suffit d’une larme de plus et son coeur se déchire, comment est-il censé vivre si les sensations sont plus douloureuses avec le temps ? ne peut-il pas s’arrêter là, décider de ne plus tenir à elle encore plus qu’à cet instant ? Pourquoi est-il obligé de la trouver encore plus belle que la dernière fois, d’avoir encore plus envie de la voir, et de craindre un peu plus qu’elle ne le laisse ? “Je sais” finit-il par répondre avant de sortir de la pièce. L’air de la salle de bain exigue commence à être un peu trop lourd pour lui et ses membres engourdis. Il rejoint la pièce principale et noue ses doigts dans son dos pour étirer ses épaules courbaturées. “Si tu veux que je te le dise directement je te le dirai” commence-t-il dos à elle “Je ne joue pas avec toi. Je n’ai pas de sentiments pour Sohee. Juste pour toi.” Il pose sa main sur la chaise qui se trouve devant lui et serre les doigts sur le dossier. “Je préférerais jouer. Parce que quand je le faisais, tout était simple, malgré l’apathie avec laquelle je prenais chaque chose. Rien ne servait à rien, rien n’avait d’importance, je pouvais faire tout ce que je voulais et ça ne me faisait ni chaud ni froid. J’étais confortable dans mon mal. Mais quand je te vois pleurer Max… Je n’ai jamais eu aussi mal de ma vie, j’ai l’impression de me déchirer en deux” lance-t-il en tremblant, venant poser sa main sur sa poitrine. Ce n’est pas qu’une figure de style. Il a mal. Sa poitrine est douloureusement contractée, et il peine à reprendre sa respiration. “C’est facile quand tu n’as rien, et maintenant je dois vivre avec cette peur au dessus de ma tête, je dois m’imaginer toutes les façons dont ça pourrait tourner mal, je dois imaginer ce que ça sera quand tu cesseras de m’aimer et que tu m’abandonneras”
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Lovely ⌁ Ce qui suit le fameux « alors » la laisse pantoise. Il a raison. Il a tort. Elle est assez idiote et mal dans sa peau pour prendre en compte les mots qu’une inconnue malveillante lui a crachés en pleine figure. Mais elle ne doute pas de lui. Jamais. Elle s’en rend compte plus que jamais à présent. Son attitude n’est pas normale, les émotions négatives éprouvées à l’égard de So Hee ont parlé trop vite à sa place. Max ne se reconnaît pas et culpabilise. Seulement, peut-on vraiment lui en vouloir ? Elle n’est pas sans faille. Elle apprend. Elle éprouve de l’amour pour la toute première fois. Et ses sentiments sont forts. Tout est décuplé, mille fois plus qu’avec n’importe quelle autre personne. Quand il s’agit de Junho… la belle n’est plus la même. Elle pourrait perdre la raison rien que pour lui. Et elle lui fait comprendre, Max. Elle lui fait comprendre oh combien cette altercation a été violente pour elle et que les mots de la plus âgée lui ont fait du mal. Comment réagir lorsqu’une autre fille affirme avec fierté et arrogance être la seule qui compte pour l’homme qu’on aime ? La femme de sa vie ? En dévoilant toutes ces angoisses, la jolie poupée ne peut réprouver un puissant sentiment de jalousie. Et elle s’en veut pour ça. Elle s’en veut de vouloir furieusement balayer tout ce que Junho aurait pu vivre avec cette So Hee avant de la connaître. Elle se dégoute d’être aussi mauvaise sur le coup. Mais elle n’y peut rien. Elle veut être la meilleure à présent. Elle veut que leur histoire soit la plus belle de toutes aux yeux de son beau brun. La seule qui comptera vraiment à partir de maintenant et pour toujours.

C’est à pas de loup qu’elle le suit et sort de la salle de bain également. Il reste dos à elle et elle s’en veut un peu plus. Elle l’a blessé, elle le voit bien. L’entendre affirmer qu’elle est l’unique personne pour qui il éprouve des sentiments fait merveilleusement battre son cœur. Se mordant furieusement la lèvre, Max se bat afin de chasser une bonne fois pour toute la peur de son être et laisser l’amour dominer. Seulement, la tristesse et la culpabilité peinent à faire leurs bagages. Jouer. Il préférerait jouer. Le ventre de la belle se tort. Regrettait-il… ? « Oppa, ne dis pas ça... » Souffle-t-elle alors, d’une voix encore plus petite que d'habitude. Peu importe combien de filles il avait eu avant et ses agissements. C’était sa vie d’avant, son passé et elle s’était promise de le prendre tel qu’il était. A présent, tout avait changé n’est ce pas ? Il n’était plus le même et elle n’était plus la même. L’un comme l’autre avait changé en cédant à leurs sentiments. Sa dernière phrase l’achève et c’est sans pouvoir résister que Max se précipite vers lui aussi vite qu’une étoile filante. « Jamais...! » S’exclame-t-elle furieusement tout en enlaçant tendrement le corps de son ainé avec sa force d’ange. Son minois plonge dans son dos masculin. Tremblante, elle le serre fort. Plus fort que jamais. « Tu ne comprends toujours pas ? Ce dont tu as peur n’arrivera jamais ! Jamais tu entends ?! » Laissant ses doigts remonter vers la main de Junho toujours nichée contre son cœur, Max murmure tendrement en fermant les yeux :« Tu es mon premier amour. Et ce que je souhaite, plus que tout au monde... c’est que tu le reste pour toujours...» Et elle était sincère, la petite douceur. Plus que jamais sincère. « ...C’est toi. Depuis le début. Alors s’il te plait… n’aies pas de regret vis-à-vis de nous. C'est trop fort, trop beau. Toi aussi au plus profond de toi, tu le ressens ainsi pas vrai...? Ne me dis pas que tu préférerais jouer. Je te promet de faire tous les efforts du monde pour ne plus pleurer s'il le faut mais...» Sa voix se brise, malgré elle « ...par pitié, ne me dis plus que tu préférerais jouer...»

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boyfriend style ⌁ C’est à son tour sûrement de dire des mots dont il ne peut pas mesurer l’impact. C’est en entendant la voix brisée de Max qu’il se rend compte qu’ils sont voués peut-être, en restant en couple, à prendre de manière plus personnelle les plus petits propos. Il n’y a rien de petit à ce qu’il a prononcé, mais il sait comme Max a peur, il sait comme elle manque de confiance, et comment un accès d’honnêteté comme ça peut la toucher. Il doit bien lui dire, non ? Il se rappelle de ses mots du moment où il a eu son angoisse, dans la chambre, et il préfère lui dire tout ça plutôt que de le garder au fond de la gorge et de le laisser pourrir. C’est ce qu’il a fait toute sa vie, laisser la rancoeur se former, laisser les sentiments négatifs fondre les uns dans les autres pour le rendre cynique. Il le fait encore, malgré tout. Une seule personne ne peut pas le changer du tout au tout, ce n’est pas si facile que ça. Elle lui fait voir la vie autrement, elle le libère de certaines souffrances mais le fonctionnement primaire est encore là, celui qui reviendra à la charge dans les moments difficiles. Il a des failles, comme elle, même s’il a l’impression d’en avoir larges comme des gouffres. Il oublie qu’autour de lui, les gens sont brisés, à d’autres endroits, d’autres façons, qu’ils ont des failles. Bien sûr qu’il idéalise Max, un peu, beaucoup, c’est surtout normal à ce stade de leur relation, et avec tous les sentiments qu’il découvre, mais le fait de se poser et de se dire qu’elle peut avoir tort ou faire des erreurs, qu’elle peut avoir des sentiments auxquels il ne s’attend pas ou mal comprendre ce qu’il dit, qu’elle est aussi faillible et humaine que lui, l’apaise un peu dans son sentiment de lui être largement inférieur.

Elle atterit dans son dos, et il se retient contre la chaise face à sa fureur. Sans pouvoir s’en empêcher, il sourit doucement de voir avec quelle force elle veut lui montrer qu’il se trompe. Jamais. Elle le répète plusieurs fois. Et si Max n’est pas dotée du don de prémonition, il se rassure quand même dans ses intentions des plus pures. Il est au moins sûr que ce n’est pas dans ses plans dans le moment présent, que ce n’est pas une idée qui lui a traversé l’esprit. Il soupire doucement au contact de ses doigts qui viennent retrouver les siens et ferme les yeux, sentant le calme venir en vague dans son corps précédemment contracté. Dire qu’une si petite personne peut être la cause d’un véritable ascenseur émotionnel. Il secoue la tête. “Je n’ai pas de regrets. Je suis désolé si je... “ Il soupire “Ce n’était pas ça que je voulais dire. Je ne regrette rien.” Junho vient se retourner dans ses bras pour l’enlacer de face et se répète “Je suis désolé. Je te demande pardon. Je ne regrette rien de ce qui te concerne, à part les pleurs que tu as versé à cause de moi” souffle-t-il en venant chercher ses lèvres doucement. “Je ne veux pas que tu te retienne de pleurer si tu en as envie, je ne veux pas que tu te taise quand tu veux parler… Je ne regrette rien… Surtout pas les mots que tu m’as dit la dernière fois” dit-il en faisant référence à son je t’aime, qui tourne en boucle dans son esprit depuis. La sensation est enivrante. Il la serre un peu plus contre lui, fiévreux, comme par peur qu’elle ne disparaisse d’entre ses bras. Junho vient embrasse sa joue et inspirer son odeur, vient prendre l’arrière de son crâne entre ses doigts pour la tenir contre lui. “Désolé” répète-t-il en venant prendre sa taille de son autre main.
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Lovely ⌁ Son petit corps frêle se colle un peu plus contre celui de l’homme qu’elle enlace étroitement. Elle a peur d’avoir peut être froissé quelque chose sans le vouloir, d’avoir agis trop stupidement sans réfléchir. Tout de suite, elle se rend compte à quel point chaque mot peut avoir son importance et sa gravité dans une relation amoureuse. Même le plus petit et le plus insignifiant de tous. On peut montrer à quel point on aime mais on peut aussi blesser, sans faire attention. Elle le réalise, tout à coup. Et c’est effrayant. Terriblement effrayant. Pour autant, Max ne semble pas douter une seule seconde. Ce garçon qu’elle serre de sa petite force, elle l’a choisi sans même hésiter. Elle l’aime. Plus que jamais. Et elle se promet de ne plus jamais laisser quiconque affirmer que ce qu’ils vivent n’est pas assez réel ou assez fort. Si, ça l’est. C’est même pire que ça. Et ça ne regardait personne d’autres qu’eux. C’était leur monde à eux, leur jardin secret, leur amour. Lorsque Junho affirme ne pas regretter d’être avec elle, la petite douceur sent son cœur battre enfin plus agréablement. Elle laisse son corps se détendre et se calmer une fois pour toute tandis qu’il se retourne pour répondre à son étreinte. Ses petits bras renforcent amoureusement leurs prises. Elle vient enfoncer sa frimousse toute entière contre son pull afin de respirer son odeur. Elle s'apaise grâce à lui. Il a se pouvoir de la rassurer, de lui dire ce qu’elle a besoin d'entendre. Il fait tous les efforts pour corriger le peu de mauvais pas qu’il fait. Elle ne peut que lui être profondément reconnaissante. Elle ne peut que le remercier.

Relevant son minois vers le jeune homme, Max plante amoureusement ses prunelles brillantes dans les siennes. Elle l’écoute et ferme lentement ses yeux pour répondre avec douceur au baiser qu’il dépose sur ses lèvres. Il s’excuse. Il lui demande pardon. Elle secoue doucement la tête de gauche à droite pour gentiment l’arrêter. « C’est moi qui m’excuse… Ta réaction était justifiée. Je n’avais pas à poser des questions aussi stupides. Je te demande pardon aussi, Oppa… » Couine-t-elle en venant adorablement frotter son nez contre le sien, ses mains s’accrochant tendrement à son dos. Il lui dit qu’elle a le droit de pleurer si elle le souhaite, de parler quand elle le souhaite. Un faible sourire vient sublimer son visage tandis que ses doigts remontent vers la chevelure brune de l’ainé qu’elle se met à caresser avec fébrilité. Les derniers mots qu’il murmure font remonter un joli rouge sur ses joues. Repenser à ce moment… ça lui donne envie de s’y transporter rien que pour revivre cette scène à l’infini. « Si je ne me retenais pas, je te les dirais presque tout le temps tu sais ? » Avoue-t-elle en riant un peu, à la fois gênée et amusée. Ils chancellent doucement ensuite, comme s’ils dansaient un slow joliment maladroit au ralenti. L’ambiance semble à présent beaucoup plus légère et chaleureuse entre eux. Max sent son cœur se réchauffer. Un peu taquine quand même, elle ne manque pas de bredouiller d’un air jaloux : « Ça sera moi la femme de ta vie. Je laisserai aucune autre me doubler à présent. Tu ferais mieux de prévenir tes admiratrices. » Sa moue boudeuse sourit malicieusement tandis qu’elle assure cela avec une assurance aussi belle qu’étonnante. L’insolence de sa jeunesse parle et semble plus déterminée que jamais. C’est beau, une femme amoureuse pour la première fois. Se mettant sur la pointe des pieds pour se rapprocher de son visage, la petite douceur finit par aller chercher les lèvres de Junho. Elle l’embrasse tendrement, prend son temps… savoure chaque seconde avec langueur. Ils auraient du commencer par ça en se voyant. Ils devraient toujours commencer par faire ça lorsqu’ils se retrouvent…

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boyfriend style ⌁ Ils finissent par s’excuser en choeur, tout est bien qui finit bien. Junho laisse la peine s’effacer peu à peu et s’apaise dans la chaleur du corps de Max pressé contre le sien. Un léger sourire reste accroché à son visage, flottant et brumeux, et il s’enroule un peu plus contre elle comme un boa autour de sa proie. Elle ne partira pas. Maintenant qu’elle est là, peut-être que même demain matin, il ne la laissera pas partir. Elle sèchera les cours s’il le faut. Elle mentira à ses parents s’il le faut. Il se dit que même vingt-quatre heures entières passées avec elle ne seront pas assez. Ne peut-elle pas emménager ici ? Doit-il camper au bas de sa fenêtre ? Accro, accro, accro, il n’aide rien à s’emplir de son odeur sucrée. Elle sent bon. Elle sent toujours délicieusement bon, de quelque chose qui réveille la faim dans son estomac et apaise les battements de son coeur. “Pourquoi tu te retiens ?” demande-t-il à mi mots. Il ne s’en offusquerait pas qu’elle lui dise à tous les coins. Je t’aime, oppa, il en frissonne de passer les mots à nouveau dans son esprit. Junho a l’impression qu’un cap est passé et qu’il ne peut plus craindre ses mots sortis d’entre les lèvres de Max, alors même qu’elle lui a prouvé de maintes fois qu’il ne doit pas en avoir peur. Quand à ce qui est de les lui dire, il se dit que le courage lui arrivera rapidement, sûrement. “Ah… Tu vas me mettre la bague au doigt ?” demande-t-il avec un sourire, le caractère niais de leurs longues embrassades venant prendre part de lui à nouveau. Tant pis. Il sera niais. Il sera dégoulinant de niaiserie. Il n’a jamais eu aussi chaud au coeur qu’en se laissant aller à de telles idioties.

La jeune femme finit par venir chercher ses lèvres et Junho y répond tout aussi doucement. Au lieu de chercher à tout presser comme à son habitude, d’une ardeur qu’il a souvent de la peine à contenir, il s’entraîne à laisser Max prendre son temps. Et ce n’est pas du tout désagréable. Teinté d’une autre nuance, la couleur des réconciliations, des pleurs séchés. Il finit par se détacher pour venir la regarder, et replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. “Tu dors avec moi ce soir ?” Il sera sage si elle le veut, mais il veut juste la serrer dans ses bras et s’endormir au creux de son cou. “En plus, j’ai un nouveau lit”, ajoute-t-il. Une petite folie des jours passagers, sa première grosse dépense depuis son nouveau job, et il se sent plus à l’aise de laisser Max s’y poser en sachant qu’aucune autre femme ne l’a fait. Un demi sourire un peu plus taquin vient se poser sur son visage, et il continue “Et puis tu pourras porter une des chemises de ton oppa… Si tu veux tu n’auras qu’à la ramener chez toi… Combiné aux peluches c’est le parfait kit pour quand je te manque trop… Je te manque trop, hein ? Quand je ne suis pas là. Avoue le. Je le sais.” Il finit par se détacher avec un rire, d’une joie qui le prend pour décompresser de la tension de plus tôt. “Peut-être que je te manque pas assez, en fait. C’est vrai, je te donne tous les bisous que tu veux, il faudrait que je me calme un peu, histoire que tu ne prenne pas mes lèvres pour acquises. Il faut travailler pour toute bonne chose !” lance-t-il en faisant un pas en arrière, attrapant le bas de son pull pour le relever un peu, “l’air de rien”, histoire de flasher ses abdos. Il s’amuse.
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Lovely ⌁ Lorsqu’il lui demande pourquoi elle se retient, Max reste joliment silencieuse et souriante. Seul son corps parle et ce dernier va tendrement se fondre un peu plus dans les bras de son homme. Elle se cache avec ses joues roses. Elle fait la timide. Elle l’est toujours un peu dans le fond. Mais c’est vrai qu’elle aimerait le dire plus souvent. Sa remarque sur l’envie possible de l’épouser la fit rire de façon chantante. « Pourquoi pas ! » S’amuse-t-elle à supposer en s’écartant pour venir le regarder. « Il va bien falloir que ça arrive un jour si tu veux porter mon nom, pas vrai ? » Sa frimousse d’ange s’illumine en souriant et c’est sans se priver que Max vient doucement se saisir de ses lèvres. Son cœur bat paisiblement. La tempête est passée et à présent, seul un sentiment chaleureux semble les envelopper tous les deux. Chaque pressement de leurs lèvres est doux, lent… savoureusement léger. La façon dont le beau brun répond à ses baisers lui plait. Elle soupire tout en enlaçant plus étroitement son cou avec tendresse. Elle aussi, elle est accro. Merveilleusement foutue. Dévouée à être folle de lui pour toujours.

Tout comme lui, la belle ne se prive pas pour admirer le visage qui se trouve sous ses yeux. Son esquisse est sereine, heureuse. Elle ne cache pas le petit bonheur qui s’échappe de son être grâce à lui. Fermant agréablement les yeux lorsque Junho fait passer une mèche de ses cheveux derrière l'oreille, Max frisonne de douceur comme une petite fille choyée. Dormir avec lui ce soir… Elle adorerait. Cette proposition semble plus tentante que jamais. Rien que l’idée de somnoler dans ses bras toute la nuit serre son ventre d’envie et de tendre caprice. Un nouveau lit ? Cette fois, c’est la surprise qui s’empare de ses traits. Arquant joliment un sourcil, elle penche d’un air curieux son visage afin d’entrevoir la fameuse nouvelle acquisition de Junho au loin, derrière lui. « … Wouah… Il a l’air trop cool ! Mais, il t’a pas couté trop cher au moins ? » Demande t-elle en reposant ses yeux sur lui, avec une moue à la fois reconnaissante et toute gênée. Elle ne doute pas une seconde qu’il a fait ça pour elle et pour leur confort à tous les deux, même s’il ne l’avouera probablement pas. L’ancien lit était bien mais plutôt petit lorsqu’on y pense. Elle aimerait le remercier mais Junho la coupe pour parler de chemise et de peluches. Il la fait couiner comme une idiote amoureuse. Max éclate de rire lorsqu’il certifie qu’il doit beaucoup trop lui manquer lorsqu’ils ne sont pas ensemble. Dieu que c'est vrai.

Et puis, c’est estomaquée qu’elle l’observe s’éloigner pour la faire chanter gentiment. Comment ça, plus de bisous ? La belle a à peine le temps d’être outrée que son amoureux lui montre de façon vicieuse ses abdos en relevant son pull. Max manque alors de saigner du nez. Son cœur rate un battement d’émotion et de désir. « Oppa ! » Gronde-t-elle alors toute rouge, en se pinçant rapidement le museau afin d’éviter l’hémorragie. Bah alors Maxou, t'étais pourtant pas si gênée que ça la dernière fois, sous les draps... Haha. Visiblement lorsqu’ils sortent du contexte, la petite douceur reste encore un peu l’innocente demoiselle pure et rapidement fragilisée par la beauté de ce beau brun. Elle ferme un œil et le dévisage. « T’es vraiment un démon ! » Pleurniche-t-elle adorablement tandis que sa voix, à cause de la pression de ses doigt sur son nez, est à mourir de rire. Le petit canard finit par croiser les bras contre sa poitrine et prend un air autant boudeur qu’amusé. « J’ai très envie de dormir ici mais si j’ai pas tous les bisous que je veux, ça va pas le faire ! » Signale-t-elle, capricieuse et mignonne à souhait. Sa bouche se relève pour sourire en coin et elle murmure « Mais... si t’as envie de perdre à ton propre jeu… On parie combien que tu craques en premier ? » Sans se priver, elle le juge amoureusement de ses beaux yeux et prend le temps de mordiller sa lèvre inférieure de façon coquine en continuant de le scruter. Son regard est joueur, adorable et sensuel à la fois. Elle le fait exprès rien que pour lui. « C'est bête. Je serais bien aller voir ce lit d'un peu plus près moi~ » Sifflote-t-elle l’air de rien, souriant simplement avec une moue plus malicieuse que jamais.

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boyfriend style ⌁ L’atmosphère s’est vite posée, et Junho ne peut qu’être reconnaissant d’un changement si rapide. De voir le sourire sur les lèvres de Max, même s’il n’aime pas se l’avouer, ça lui donne envie de sautiller sur place et il se réjouit de ne plus devoir étouffer comme tout à l’heure, d’entendre ses sanglots. Fini.. Jusqu’à la prochaine fois, sûrement. Il n’aime pas y penser mais il se dit qu’il y aura encore des moments difficiles dans le futur. Et plus le temps passera, plus ça sera douloureux, plus ça sera difficile de se calmer aussi vite, sûrement. En tout cas c’est ce qui lui semble, en faisant ses devoirs auprès de dramas nunuches ces dernières semaines. Il s’est adonné à la tâche avec étonnamment beaucoup d’ardeur, chose qu’il n’avouera jamais à quiconque. “Bwa, non, c’est que j’ai eu un chèque en début de semaine alors…” OK, petit chèque, qui est entièrement passé dans l’achat de ce nouveau mobilier, mais quand même, il n’est pas obligé de préciser. Il n’a pas envie que Max commence à dire qu’il n’est pas responsable sur son argent, même si elle en aurait tous les droits. Eviter au maximum les sujets vexants et jouer, c’est le crédo qu’il veut adopter pour la soirée. Un peu trop joueur sûrement, mais il aime les frissons qui viennent remonter autour de son nombril lorsque Max prend une mine boudeuse, lorsqu’elle trépigne et devient mignonne comme tout. Sûrement cruel, que de la torturer avec une privation de bisous, mais il sait lui même qu’il ne tiendra pas longtemps, alors… Tout ce qu’il peut espérer, c’est qu’elle se jette un peu plus dans ses bras lorsqu’il craquera, de frustration. Et alors, il aura tout gagné.

Face à l’appellation de démon, Junho fait un coeur avec ses doigts et fait un bisou avec qu’il envoie dans l’air en direction de Max. Il ne peut s’empêcher de sourire comme un enfant face à la situation. Il ne prévoit pas, par contre, la suite des évènements : lorsque l’expression change sur le visage de Max, son sourire se baisse un peu, ses sourcils se froncent, à se demander ce qu’elle a encore trouvé comme idée. Il pousse un soupir agacé, l’air de dire “je pourrai tenir toute une vie” même s’il sait très bien que c’est faux, et laisse dévier son regard vers la lèvre de Max qu’elle torture pour son plus grand plaisir. “Tu me prends pour qui, j’ai du contrôle, je pourrai tenir jusqu’à la mort s’il le faut…” lance-t-il pas trop sûr de lui. Il finit par pincer les lèvres dans une mine boudeuse avant de se tourner vers la porte de la chambre qui est ouverte.“Si tu ne veux pas profiter du matelas, tant pis pour toi !” lance-t-il en partant vers la pièce pour s’asseoir sur le lit et tester un peu le rebondissement de ses fesses. Il vient la regarder et sans la quitter des yeux, fait passer son pull bleu par dessus sa tête pour se retrouver torse nu. “Un peu d’intimité s’il vous plait ? Je suis en train de me mettre en pyjama” lance-t-il moqueur en venant s’étirer, histoire de bien se mettre en valeur d’une façon pas du tout subtile. “Ah, mon ordinateur est pas dans le salon ? J’ai besoin de regarder Yoona avant de me coucher pour faire de beaux rêves”. Il n’a pas l’intention de se coucher tout de suite, il n’est pas vraiment tard encore, mais il meurt d’envie d’embêter Max et de voir sa réaction. Et c’est vrai qu’il trouve Yoona particulièrement charmante dans les dramas qu’il a regardé récemment, surtout dans celui où le lead ressemble étrangement à Junho… Il finit par déboutonner son pantalon sans l’enlever. “Je ne laisse pas une autre femme que Yoona me voir tout nu, alors si tu veux bien…” lance-t-il en bougeant la main dans un geste, lui intimant de fermer la porte.
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Lovely ⌁ Tenir jusqu’à la mort... C’est bizarre, il n’a pas l’air très sur de lui. Bras toujours croisés contre la poitrine, Max bouge faiblement le haut de son corps de gauche à droite sans perdre son esquisse malicieuse. Son sourcil se arque tandis que ses beaux yeux jugent Junho en silence, avec une belle lueur. Elle reste plantée au beau milieu du salon tout en l’observant s’éloigner vers la chambre. Un petit rire s’échappe de ses lèvres de façon suave, réellement amusée par le comportement de son petit ami. C’est bien quand ils jouent tous les deux comme ça. C’est tout nouveau. Ça lui plait. C’est même assez excitant, d’une certaine façon… « Il semble un peu trop grand pour toi tout seul, ce lit. » Signale-t-elle simplement en le voyant faire mine de tester le matelas, un brin moqueuse à son égard. Leurs regards se croisent sans siller et elle ajoute naturellement, avec une moue de jolie chipie « Simple constatation. » Elle sourit la belle petite Max. Elle se plait à jouer une personne qu’elle ne soupçonnait pas être. C’est à la fois de la comédie sans l’être, c’est un agréable test qui fait monter en pression le sang coulant dans ses veines. Néanmoins, lorsque Junho enlève son pull et continues de la toiser tout étant à présent torse nu, sa belle esquisse s’affaiblit.

Secrètement fébrile face à ce spectacle effroyablement divin que les abdos du beau brun lui offre, elle fronce un peu les sourcils de frustration. Ses petites joues rosissent d’un bel embarras grognon. Elle ne se prive pas pour admirer son allure sensuellement masculine tandis qu’une douce chaleur s’empare de son être. Ses yeux gourmands le dévorent sans même le cacher. Faisant mine de se réveiller bêtement face à sa remarque, ses beaux yeux papillonnent. « Oups, tu veux de l’intimité ? Pardonne-moi, je n’avais pas compris. » Se moque-t-elle en prenant un petit air aussi adorable que faussement idiot. La façon dont il s’étire en faisant ressortir sa musculature est aussi dérangeante que fascinante. En le voyant déboutonner son pantalon, la pression monte d’un cran. Elle a envie de lui sauter dessus pour le dévorer mais se retient du mieux que possible. Oh, il voulait qu’elle ferme la porte pour le laisser tranquille ? Regarder Yoona ? Il cherche quoi, la rendre jalouse ? Ça marche fantastiquement bien. Si bien, que c’est avec une esquisse cupide que la petite douceur sifflote « Oh… je vois. C’est donc ce genre-là qui te plait. Tu as vu d’ailleurs son dernier drama ? L’acteur qui joue avec elle, il est juste carrément… parfait. Il y a une scène où il se bat tout nu dans des douches contre des méchants. Il a de beaux tatouages, c’est très sexy. » Elle fait mine de vérifier si lui aussi a des tatouages et prend un petit air faussement déçu. Dommage.

Il la cherche. Beaucoup trop. Et quand on est un Byun, on ne se laisse pas faire. Règle primordiale. Finissant par la trouver, Max ne réfléchit pas trop longtemps avant de murmurer d’une voix de velours « Par contre… j’ai pas le souvenir d’avoir vu ta Yoona faire ça dans ce drama. » Ça, c’est commencer à lentement se déshabiller de façon plus belle et sensuelle que jamais. C’est prendre le temps d’enlever joliment son pull ainsi que sa petite jupe tout en le dévisageant sans jamais s’arrêter. Aussi féline qu’adorable, Max se mord à nouveau la lèvre tandis que ses doigts font glisser les tissus avec langueur. Finissant par se retrouver en jolie lingerie, elle lui sourit innocemment, un rose à peine visible sur les joues. Ses formes, aussi pulpeuses que toniques, s’allient que trop bien avec la dentelle la cachant que trop peu. Elle fait mine d’arranger de façon négligée sa chevelure brune tandis qu’elle sent son regard sombre posé sur son être. Qu’il la regarde, oui. Elle veut se faire dévorer par ces beaux yeux noirs. Puis, l’air de rien, son corps se tourne pour faire voir d’autres formes, tandis qu’elle lui tourne agréablement le dos. « Ah ! Ton ordinateur du coup...» Finit par lâcher la belle, faussement intéressée par l’objet en question. Elle le retrouve très rapidement, sagement posé sur la table à manger face à la chambre. Le petite douceur étire alors malicieusement ses lèvres. C’est tout aussi sagement qu’elle ose grimper avec aisance sur le meuble, posant son fessier rebondi juste à coté de l’appareil. Confortablement assise et les jambes croisées, Max achève le jeu en plantant son regard dans celui de son homme au loin, sourire coquin en prime. Qu’il vienne le chercher, son fichu ordinateur...

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boyfriend style ⌁ Son coeur danse, de palpitations qui l’envoient d’un nuage à un autre. Il se repaît dans une sensation de légèreté enivrante, loin de tout soucis palpable. Il ne veut pas réellement la vexer, et met tout son effort dans le fait de pousser la blague jusqu’au ridicule pour qu’il n’y ait pas de méprise. En vérité, même s’il trouve Yoona très jolie et tout ça, il s’est surpris récemment à se rendre compte qu’il n’avait pas vraiment regardé une femme comme ça depuis qu’il était avec Max. Même avant. Il préfère penser à elle que laisser son regard se balader, même sur les mannequins au physique plus qu’avantageux qu’il croise dans les couloirs au travail. Tout fait pâle figure, même le monde, quand elle n’est pas là. Et lorsqu’ils sont ainsi, dans un climat plus doux et berçant que jamais, les couleurs sont si vives qu’il pourrait les goûter de sa langue.

Il sent son regard sur lui. Malgré tout, une certaine chaleur remonte à se sentir observé, désiré, sans qu’elle n’essaie de faire comme si ça ne lui faisait rien. Ce pouvoir il l’a toujours eu sur les femmes, depuis très jeune, et pourtant il s’en était lassé jusqu’à ce que Max apparaisse et se mette à le regarder comme s’il était réellement en dehors de ce monde. Sûrement que lorsque Junho pose son regard sur la jeune femme, un oeil extérieur y verrait la même chose : la beauté qui semble venir le prendre aux tripes, cette sorte d’adoration proche de celle qu’on attribuerait aux dieux jusqu’à en tomber dans l'idolâtrie. Il se perd souvent à la regarder, le visage rempli d’amour, et aurait sûrement envie de vomir de se voir de l’extérieur. Tant pis. Si c’est le prix pour être aussi heureux, se paraître et paraître au reste du monde ridicule, il le paiera sans hésiter. Il tique pourtant lorsque Max se met à parler d’un autre homme, qui n’est pas à proprement parler dans leur vie. Soudain, il n’assume plus du tout, et fronce les sourcils d’imaginer Max baver devant cet acteur plastique. Il se tend un peu et lui répond “Si c’est ça qui te manque, je peux me tatouer moi aussi. Et d’où il se met tout nu ? Tu as regardé ? Tu t’es même pas caché les yeux ! Tu me dis que t’as vu un autre homme nu avant moi ? C’est quoi cette histoire ?” lance-t-il totalement vexé. Il se doute qu’on ne voyait pas vraiment grand chose dans le drama (il faut pas choquer le grand public coréen quand même), mais rien que le torse nu, c’est déjà trop.

Il se relève du lit, prêt à lui faire une crise. Avant de pouvoir passer la porte et la rejoindre, il est perturbé par le ton qu’emploie Max et s’en retrouve étonnamment toute chose. C’est quoi ça… Sa voix paraît soudain bien trop érotique à son goût. Ses sourcils se froncent un peu plus, et il rattache son bouton histoire de ne pas perdre son pantalon en route. Lorsque Max commence à se déshabiller (et à ne pas faire semblant, comme il pense qu’elle le fait pendant deux secondes), il retient sa respiration et ne détourne absolument pas le regard. Il le mérite, ce spectacle, même s’il le frustre à être si loin de ses doigts. Elle lui sourit et il lui semble que son expression atterrit dans son bas ventre, où une sensation lancinante vient le prendre sans prévenir. “Et c’est moi le démon…” murmure-t-il à demi pour lui même. Il finit par expirer longuement, ne cachant pas une once du désir qui le prend à la voir dans cette tenue, et fait quelques pas pour la rejoindre. “Hé, depuis quand je t’ai donné le droit de poser tes fesses sur la table.. C’est là où je mange…” marmonne-t-il sans pourtant avoir l’air choqué le moins du monde. Bien trop occupé à laisser son regard filer dans le décolleté agréablement mis en avant par son soutien gorge, à venir poser ses yeux sur ses jambes croisées, il semble pris d’une transe dont il ne peut pas se détacher. Un moment, alors qu’il est tout en face d’elle, il s’imagine passer une main entre ses cuisses pour les écarter et venir s’y reposer pour l’embrasser sauvagement. Bien trop têtu, il décide pourtant de la dévorer du regard avant d’attraper son ordinateur et de venir s’asseoir à côté d’elle. “Non, Yoona elle fait pas ça, mais je dois t’avouer que j’aimerais bien. Le problème, c’est qu’elle n’est pas aussi bien dotée que toi dans le département du physique” lance-t-il en posant l’ordinateur sur ses genoux. “Quand est-ce que tu achète de la lingerie juste pour moi ?” demande-t-il en lui adressant un regard sur le côté, un léger sourire taquin relevant les coins de ses lèvres. Mauvaise idée que de venir la regarder, surtout qu’à cet angle, il lui est que bien trop facile de plonger ses yeux dans sa poitrine qu’il rêve d’embrasser. Il ouvre naver et commence une petite recherche. “Tu peux être sûre que si tu portais ça il me serait beaucoup trop difficile de garder mes mains pour moi” Il la regarde un instant en silence, vient se mordre la lèvre inférieure sans s’en rendre compte, face au spectacle bien trop excitant qui s’étale devant lui. Heureusement que son ordinateur est posé sur ses cuisses, cela évite de lui afficher sa victoire. “Là c’est méga facile. J’ai tant de self contrôle”lance-t-il pour se flatter
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Lovely ⌁ Son sourcil se relève en le voyant s’emporter face au bel acteur tatoué qu’elle dit apprécier. Un petit sourire espiègle étire ses lèvres tandis qu’elle observe Junho se vexer beaucoup trop joliment. Et bien alors Monsieur Kwon, que se passe-t-il ? On se permet de baver sur une Yoona mais on n’autorise pas sa petite femme à trouver un autre homme attirant ? En le voyant se lever subitement, Max ne bouge pas d’un pouce et ne se dérobe pas. A la place, elle le surprend en se déshabillant à son tour. Presque totalement. En réalité, la petite douceur ose même aller plus loin que son bel ainé. Il a voulu jouer, non ? Alors ils allaient jouer. Le regard brulant de désir que le beau brun lui lance ne fait qu’amplifier cette boule de chaleur à présent tendrement nichée dans son bas ventre. Oui, il le méritait ce spectacle. C’était le sien, rien qu’à lui et pour toujours s’il souhaitait la garder à vie. Et il méritait aussi de savoir qu’aucun autre homme ne pourrait la faire autant rougir et couiner d’envie que lui. Pas même un acteur de drama à la plastique agréable. Même lui n’arrivait pas à la cheville de son beau Junho. Aussi sensuelle que pure et douce, la petite coréenne expose une facette à la fois dévouée et érotique de sa petite personne pour l’homme faisant battre son cœur. En l’entendant grommeler, Max, bien joliment assise sur le bois de la table, se contente de sourire avec légèreté et insouciance. Peut être bien qu’elle en est un au fond, de démon. Peut être que son oppa la pervertie un peu trop. Une adorable petite diablesse qui a envie de se faire désirer par les yeux noirs de son amour.

« Oh pardon ! Tu sais, je suis pas très bien élevée moi. » Se plait-elle à dire en faisant mine d’être navrée pour avoir ses fesses bien trop confortablement posées sur la table où il mange en tant normal. Elle relève l’une d’entre elles légèrement, faisant semblant de vérifier que le bois n’était pas abimé par sa faute. Sa bouille enfantine et craquante remonte ensuite pour scruter le visage d’un Junho qu’elle sent sur la pente raide. Il la dévore sans se cacher, son regard louchant bien trop joliment sur les formes de sa poitrine. Pas vexée pour un sous lorsqu’il prend l’ordinateur, elle parait aussi contente qu’une petite fille ayant son copain de classe préféré assis à ses cotés. Ses belles jambes se balancent doucement tandis elle hume le délicieux parfum d’un Junho torse nu, en toute discrétion. Acheter de la lingerie juste pour lui ? La sienne n’est pas assez belle ? Monsieur est difficile. « C’est aux garçons d’offrir de la belle lingerie à leurs chéries. » Lâche sa voix ronchonne. Malgré une moue boudeuse, la petite douceur ne perd pas son sourire, loin de là. C’est même avec une frimousse curieuse qu’elle vient découvrir le modèle diaboliquement rouge qu’il montre. « Wouah, très sexy ! » S’exclame Max comme une enfant, tandis que son corps se rapproche du sien en le faisant forcément exprès. Sa poitrine vient frôler son bras et le contact entre leurs peaux presque nues est électrisant. Puis, c’est au tour de leurs regards de se frôler. Ses prunelles noisette dans les siennes, la belle ne se prive pas pour le juger amoureusement tout en savourant cette tension quasi charnelle qui les enveloppe avec légèreté.

Elle descend faiblement ses yeux de velours sur la bouche pulpeuse de son petit ami. Junho se mordille la lèvre inférieure sans se cacher et la pousse à faire de même sur sa propre lippe. Elle veut l’embrasser. Elle crève d’envie de l’embrasser jusqu’à en mourir d’étouffement. Dieu que c’est bon de se sentir belle et désirée sous le regard de son homme. Sans le vouloir, elle se concentre sur les cuisses du plus âgé qui bougent étrangement sous l’ordinateur. Du self contrôle hein… « C’est vrai. Je suis impressionnée Oppa. Très frustrée que tes mains ne soient pas encore posées sur moi… mais impressionnée.» Susurre-t-elle tout en le flattant à son tour d’une voix mélodieuse et douce au possible. Son souffle va s’échouer contre les lèvres du beau brun qu’elle scrute avec amour, malice et fascination. « Impressionnée… même si je commence un peu à avoir froid. » Ajoute Max dans un murmure suave et enfantin, alors que son nez frôle le sien et que leurs bouches sont dangereusement proches. Mais sans savoir pourquoi, son cœur perd un battement d'émotion. Sans prévenir, l'amour se met à dominer ses pensées. Elle lui lance un regard presque désespéré d’envie alors que son muscle de vie bat très fort. Sur l’instant, le jeu semble être mis en suspens. Elle y met une pause pour le dévisager avec beaucoup de bonheur. Elle sent qu’il sent ce changement d’ambiance et sourit alors, simplement. Merveilleusement. «... Tu n’imagines pas à quel je t’aime. » Lâche finalement la belle éprise, avec tendresse. « Même quand on joue et que tu me piques avec ta Yoona, même quand tu fais ton gros têtu jaloux... Je t'aime toujours plus fort. »

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boyfriend style ⌁ Il sourit faiblement face à la façon qu’elle a de pousser la flatterie. Frustrée, hein ? Il semble à Junho que Max a beaucoup moins de mal à dire certaines choses, à en faire d’autres. Il ne sait pas si c’est quelque chose dont il peut être fier, d’avoir réussi à pervertir l’innocence même, alors que lui peut dépeindre un tableau beaucoup plus charmant de ce que Max a changé a l’intérieur de lui. Tant pis. Ce n’est pas pour lui déplaire, la façon dont elle ne cache absolument pas son regard désireux, celle qu’elle a de trouver des moyens pour l’embêter, le tenter, le frustrer. Il a l’impression d’avoir, sur un autre point encore, trouvé une partenaire de jeu parfaite, et se sent ampli tout d’un coup d’une énorme bouffée de gratitude de l’avoir, là. N’est-elle pas parfaite ? Malgré ses efforts pour ne pas l’idéaliser, il y a des moments où il doute de son existence même, en vient à penser qu’il va se réveiller bientôt aussi seul et misérable que jamais. Il aime tout chez elle, absolument tout. Le sentiment est grisant, le prend dans chaque centimètre de son corps et le tend d’une chaleur indescriptible. Face à Max qui affirme avoir froid, Junho se retrouve plus loin que jamais de la situation. Il se sent brûler de l’intérieur, pas tant de désir que de cette sensation qui vient le prendre, parfois, sans crier gare. Celle qui lui donne l’impression de vouloir sortir de son corps, ou de vouloir se fondre au sien, celle qui lui donne l’impression d’être à la fois trop petit et trop grand pour ce qui l’anime. Il souffle doucement sans détourner le regard de celui de Max, qui envoie son coeur faire des galipettes.

Il ne sait pas si ça vient d’elle, il ne sait pas si ça vient de lui, mais le moment semble se synchroniser à la perfection. A l’expression douce qui vient peindre son visage, Junho vient lui lancer un sourire en tous points rempli d’amour et d’affection. Il sent son coeur rater un battement face à la déclaration soudaine de Max, sent la chaleur revenir en vague à l’intérieur de lui. Junho vient passer une main autour de sa taille pour la tenir près de lui, s’assurer qu’elle ne s’échappera pas. Il se sent exploser de joie et d’émotion face à ces mots qu’elle lui a déjà pourtant adressé. Il les accepte pleinement. Après qu’elle ait fini de parler, il laisse un silence s’étirer. Aucunement lourd, il prend juste ce temps pour profiter de la sensation, répéter les mots de Max à l’intérieur de son esprit, se concentrer sur son souffle chaud qu’il sent atterrir sur ses lèvres. Ses doigts se serrent un peu plus contre sa taille et il finit par venir déposer un baiser, tout petit, tout doux, contre ses lèvres, avant de revenir la regarder. “C’est moi qui t’aime. Chaque fois un peu plus fort. ça ne s’arrête pas. Je n’aurais jamais cru pouvoir étouffer d’amour, ni d’avoir l’envie de m’y noyer complètement. Tu me tues, mais la mort n’a jamais semblé si douce” Il se rapproche légèrement, pour laisser ses lèvres frôler celles de Max sans s’y presser, “Je t’aime”, répète-t-il plus formellement, pour qu’elle ne puisse pas s’y tromper. Il l’embrasse une fois, et répète les mots, “Je t’aime à la folie” susurre-t-il avant de venir s’échouer contre sa mâchoire, sur laquelle il grimpe avec ses baisers. “Tu me rends dingue” murmure-t-il en arrivant au point de jonction entre le haut de sa mâchoire et son cou. Il entreprend la redescente lentement, laisse sa langue et ses dents venir jouer avec sa peau autant que ses lèvres qui s’y prennent à coeur joie. Il serre un peu plus sa taille, perd sa respiration contre sa peau. “Je suis entièrement à toi. J’ai envie de l’être pour toujours.”
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Lovely ⌁ Elle ne saurait pas expliquer pourquoi, cette envie soudaine de stopper leur charmante petite guerre pour lui souffler ces quelques mots. Elle ressent le besoin de le lui dire, de laisser parler son cœur qui semble battre plus fort que jamais à cet instant. Cet instant où elle se rend compte à quel point l’homme face à elle est le bon. Le premier et le bon. Le seul qu’elle aimera à ce point, quoi que le futur puisse réserver. Certains se plaisent à dire que le premier amour d’une femme est le plus beau et le plus intense de toute sa vie. Lorsqu’elle regarde Junho et qu’elle se perd dans l’océan sombre et tendre de ses yeux, Max n’en parait que trop bien convaincue aussi. Il est parfait. Ce garçon qui la regarde à ce moment précis avec cette si belle étincelle est tout simplement parfait. Parfait pour elle. Plus que parfait avec ses petit défauts et surtout ses si belles qualités qu’il peine à voir. Prise d’une petite émotion, la douceur n’hésite pas à répondre à son sourire tendre, le cœur léger. En même temps que la main du jeune homme se posant sur sa taille, la sienne va se caler contre son crâne pour chaleureusement choyer ses cheveux courts. Elle les lui montrera, ses qualités. Toujours plus, chaque jour. Avec elle à ses cotés, Junho sera forcé de réaliser l’être formidable qu’il est et qui commence enfin à se dévoiler, timidement. C’est avec douceur qu’elle le laisse déposer ses lèvres sur les siennes et répond à son baiser léger, simplement et irrémédiablement heureuse.

Et là, il lâche ces mots. Ces foutus et merveilleux mots qui font perdre un battement à son cœur battant d’émois. Le sourire de Max s’affaiblit sans pour autant se faner. Et étrangement, même plus petit, ce dernier semble être encore plus beau ; tandis que le plus ravissant des chocs émotionnels se peint sur son visage. Lointaine et fébrile, la petite poupée l’écoute. Oh oui. Elle l’écoute tout en plantant désespérément ses yeux dans les siens… si agréablement fragilisée par ce qu’il lui avoue dans un souffle des plus tendres. Elle craint de se tromper, d’avoir mal compris, de mal interpréter. Et comme s’il lisait dans ses pensées, comme s’il la connaissait déjà par cœur, Junho finit par lâcher les trois fameux mots qu’il n’avait pas osé murmurer la dernière fois. « Je t’aime. Je t’aime à la folie. » Le cœur de Max explose. Complètement chamboulée, elle le laisse l’embrasser et frisonne furieusement contre lui, perdue comme jamais. Dieu que cette sensation est merveilleuse. Dieu que l’entendre lui fait du bien. En même temps que les baisers langoureux et enivrants qu’il lui fait amoureusement subir dans le cou, elle sent des frissons la piquer dans tout le corps, une chaleur indescriptible la parcourir des pieds à la tête pour finalement envelopper son cœur et terminer sa course. Il est à elle. Entièrement à elle et pour toujours. Les yeux de la belle se remplissent de larmes de bonheur.

« Junho… » Tente de murmurer sa voix raillée d’émotion. Elle tremble comme une feuille morte. Ses bras s’empressent se plaquer Junho contre elle pendant que ses lèvres vont s’échouer dans son cou. Elle le serre fort. Très fort. Les sourcils froncés, le cœur battant à la chamade. « Redis-le moi… » Susurre-t-elle difficilement, d’un ton suppliant. « Rien qu’une fois… redis-le-moi. » Les rôles étaient adorablement inversés. Son souffle finit par venir s’échouer contre les lèvres du plus âgé. Ivre d’amour et de désir, Max perd la raison en l’embrassant comme si la mort l’attendait la minute suivante. Pendant ce temps, son esprit la ramène au tout début. A ce moment où elle est entrée dans son magasin. Il la fait voyager, revivre chaque scène avec une intensité à couper le souffle… pour finalement la ramener à ce présent qu’elle est entrain de savourer. Un merveilleux sourire se tisse sur ses lèvres encore plaquées contre celles de Junho. Frissonnant contre son corps qu’elle caresse, elle s’accroche un peu plus à lui avec passion et déferlement. « ... Est-ce-qu'on peut le faire ?» Finit-elle par lâcher tout contre sa bouche, sachant pertinemment qu’il comprendrait le sens de cette question. « Moi... je meurs d'envie de le faire... et toi ? » Son visage finit par reculer pour admirer celui du beau brun. Max se meurt dans ses traits. Un sourire céleste sublime son minois et s’allie parfaitement avec ses prunelles brillantes. Tendrement, elle va choyer sa joue et affirmer, plus certaine que jamais « Moi aussi, je suis entièrement à toi et...» je veux te le prouver de la plus belle des façons « ...Oppa, je suis prête. »

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