votre tenue ⌁ En vérité il le sait depuis, quoi.. Une, deux semaines ? Mais le jeune homme a très consciemment évité de l’avouer à sa petite amie. Pas une tâche si facile que ça, puisque leur dernière dispute était justement à propos de l’honnêteté, mais Junho s’est dit qu’un petit mensonge pour lui faire plaisir n’était pas vraiment grave, si ? Il avait demandé l’aide de Ho Joo pour récupérer les papiers de Max pour qu’ils n’aient pas de problème à la douane, et accessoirement pour prévenir les Byun que la jeune femme s’absenterait pour une semaine. Il ne sait pas si elle va paniquer, le taper, être totalement excitée, ou tout en même temps. Sûrement tout en même temps. Il s’est levé tôt le matin pour préparer ses bagages, excité lui même d’aller dans un autre pays alors que ça ne lui est pas arrivé depuis… de longues années. Il est déjà allé au Japon avec son père dans son adolescence pour rester au fond des réunions sur le business, mais jamais il n’est allé en véritables vacances quelque part. Pas tout seul, et définitivement pas avec une petite amie. Il ne s’est même pas posé la question de savoir si ce n’était pas trop tôt pour la kidnapper dans un autre pays, et puis Max n’avait-elle pas parlé de Vegas ? ça n’engage à rien. Ce n’est pas comme s’il prévoyait de l’épouser ou de lui faire des bébés pendant le voyage, même si l’idée était étrangement attirante.

La valise remplie de tout un tas de choses surtout inutiles, Junho s’était occupé de commander un taxi pour les amener à l’aéroport. Il récupererait Max à la sortie des cours, et puis il l’emmenerait, sans même qu’elle ait le temps de prendre une culotte de rechange. Dans sa tête, c’était vachement romantique, un truc qui se ferait dans les dramas qu’il s’enchainait pour apprendre à être le parfait petit ami un peu insupportable mais vachement sexy que les coréennes semblaient admirer. Vers la fin de l’après midi, il est venu jusqu’à l’université et s’est posé sur les marches devant le bâtiment où les étudiants de droit passaient le plus clair de leur temps. En fait, il ne sait même pas si elle a des cours, est-ce qu’elle va devoir sécher ? C’est pas grave. Il pourrait appeler l’université et faire semblant qu’elle avait une grande urgence.. médicale.. ou quelque chose, qui la forçait à rester au lit pendant toute une semaine. Et puis, ça ne serait peut-être pas trop un mensonge, Junho comptant bien passer la majorité de sa semaine en dehors du travail dans les draps en sa compagnie.

Il vérifie sa montre. Les élèves commencent à sortir, et il se relève, fourre les mains dans les poches de son manteau. La valise est dans le taxi qui les attend plus loin, histoire qu’elle ne se doute de rien. Et lorsque la silhouette de Max apparaît, un sourire vient se poser sur son visage. Il agite la main comme un niais, sous les regards d’étudiantes qui le détaillent des pieds à la tête avec des étoiles dans les yeux, et finit par accrocher le bras de Max lorsqu’elle est sa hauteur. “Je viens te kidnapper. ça te dit de manger des sushi ?” lui dit-il l’air de rien en se collant contre elle. Trop excité par la situation, il ne se gêne pas pour pencher tout de même le visage vers elle pour l’embrasser devant toute sa classe qui sort du bâtiment. Peut-être que ça ôtera l’envie à certains de ses camarades de sexe masculin. Fier comme pas deux, il adresse un regard aux passants qui les ont fixé pendant quelques secondes et la tire pour aller jusqu’à la voiture. “J’espère que tu as bien travaillé, j’ai une surprise pour toi” lance-t-il en arrivant vers la voiture pour ouvrir la porte et la pousser doucement à l’intérieur. Il se glisse à ses côtés et vient entourer sa taille de ses bras, toujours aussi collant que d’habitude. Le taxi démarre, et Junho lui adresse un sourire en tendant les lèvres “Bisou ?”

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votre tenue ⌁ La semaine la plus stressante et la plus éreintante de son année est enfin terminée. Les résultats tomberaient en début de semaine prochaine et en attendant de savoir si son année serait validée ou pas, la belle ne pouvait que croiser les doigts. Soupirant tout en posant sa bouille sur l’épaule d’une de ses copines de promo, Max somnolait en papillonnant des yeux. Son petit esprit vagabondait tandis que le professeur continuait de parler de choses trop sérieuses qu’elle n’arrivait plus à suivre. Elle pensait à Junho. Son Junho. Il lui manquait beaucoup trop. Sur l’instant, Max n’avait qu’une envie : débarquer chez lui après les cours, l’attendre s’il n’était toujours pas rentré, leur préparer quelque chose de bon pour le diner… et enfin le plus important : le capturer et se cacher avec lui sous la couette. Il lui ferait l’amour au moins deux fois avant qu’elle ne finisse par s’endormir contre lui, éreintée et paisible… bien au chaud contre sa peau et dans ses bras.

Baillant comme un chaton fatigué, elle s’étira en entendant la sonnerie indiquant la fin des cours. En se dirigeant vers la sortie de l’établissement, papotant agréablement avec ses camarades, ses beaux yeux s’arrêtèrent sur une silhouette au loin fortement familière. La plus belle et craquante des silhouettes. Répondant sans mal à son coucou de la main, c’est une Max tout à coup énergique qui se dépêcha d’aller rejoindre Junho, un immense sourire aux lèvres. Quelle belle surprise ! « Oppa ! » Couina-t-elle avec des joues toutes roses, aussi heureuse qu’une enfant de cinq ans. Ses petites menottes s’accrochèrent à sa veste et c’est agréablement étonnée et emballée qu’elle l’écouta parler. « Des sushis ? Oh mais oui je veux ! » S’exclama alors la jeune femme toute excitée. C’était plus l’heure du goûter mais qu’importe, la Byun était un véritable ventre sur patte pouvant manger n’importe quoi à n’importe quelle heure. Et Monsieur Kwon le savait parfaitement. C’est avec une bouille de gamine gâtée qu’elle se laissa ensuite embrasser par le beau brun, sous les couinements admiratifs de ses copines au loin. Toute rouge et ravie, elle sourit malicieusement à son petit ami avant de faire un signe de la main à son petit groupe pour les saluer lorsque ce dernier l’entraina à sa suite. Elle fanfaronnait un peu.

« Bien sur ! Je travaille toujours très bien et… hein ? Une surprise ? Mais… On prend un taxi ? » S’étonna –t-elle en revanche lorsqu’ils arrivèrent devant le véhicule ; avant de se faire gentiment pousser à l’intérieur par Junho. « Bonjour Monsieur ! » S’empressa-t-elle de dire à l’égard du chauffeur, toujours très polie. Adorablement larguée, Max observa son petit ami avec des yeux ronds et amusés à la fois. C’était étrange. Le restaurant japonais n’était pourtant pas si loin que ça, non ? Le mot surprise lui revint alors en tête et la poupée sourit un peu plus, curieuse comme jamais. « Une surprise…? Pour moi ??? » Ne put-elle pas s’empêcher de questionner, comme un bébé, tandis que Junho ne se privait pas pour l’enlacer et lui réclamer un bisou. Aish. Ce qu’il est craquant. Beaucoup trop craquant. Fixant discrètement le chauffeur afin de s’assurer qu’il ne les espionnait pas, la petite douceur s’empressa ensuite de faire échouer ses lèvres sur les siennes avec tendresse et excitation. Les butinant doucement avec gourmandise, elle gardait ses prunelles faiblement ouvertes pour gentiment les toiser, lui... et sa fichue gueule d’ange. « Oppa, c’est quoi ma surpriiiiise ? » Redemanda-t-elle encore entre deux bisous, de plus en plus impatiente. Elle ne se priva pas pour l’obliger à s'affaler de plus en plus sur la banquette et coller sa poitrine contre son torse « Si tu ne me le dis pas, je vais te torturer. » Prévint-elle avec un petit air coquin et imprévisible. La voix du chauffeur indiquant la fin du trajet la stoppa dans son début d’élan démoniaque. Relevant son petit minois face à la vitre, Max prit un air plus que surpris et adorablement perdu « Eh ? L’aéroport ? Il y a un restaurant de Sushi à l’aéroport ? » Questionna-t-elle, joliment interdite.

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votre tenue ⌁ Il n’a pas envie de lui dire. Il a envie d’attendre jusqu’au moment le plus éloigné pour lui annoncer, mais il se doute que lorsqu’ils embarqueront dans l’avion, il n’y aura plus vraiment place au doute. Même avant, en passant les douanes, les scans de bagages.. Bon. Est-ce qu’il est vraiment nécessaire pour lui d’attendre si longtemps ? Mais il n’a pas envie de lui dire quand même. Il a envie de l’embêter, de la faire attendre, trépigner, et qu’elle le torture aussi délicieusement qu’elle lui annonce. Le sourire ne quitte pas son visage, une esquisse taquine et affreusement joueuse face au coup expert qu’il lui semble avoir joué sur la table. Elle ne se doute de rien, absolument de rien. Il remercie intérieurement Ho Joo de n’avoir pas vendu la mèche, car Max semble tout à fait prête à aller se bourrer le ventre de riz. “Oui, une grosse surprise, même que tu risque de me haïr un peu mais j’espère que tu m’aimeras bien plus” répond-il malgré ses tentatives de lui faire cracher le morceau. “Je te dirai rien ! Ne cherche pas ! Tu n’auras qu’à deviner, tiens.” lance-t-il “Torture moi autant que tu veux” finit-il par dire en lui volant un baiser, la poussant sans ménagement pour sortir du taxi. Quoi ? Non, ce n’est pas vrai, il n’aime pas tout faire pour que Max trépigne et se plaigne de façon totalement adorable. Ce n’est pas du tout un plaisir coupable.

Il fait le tour de la voiture où le chauffeur de taxi sort sa valise. Bon. Déjà, la présence de cet objet laisse peu de place à l’interprétation, mais il ne dit rien à part attraper le bras de Max, payer la voiture et se diriger vers l’entrée de l’aéroport. “Sûrement qu’il y en a ! Il y a tout, dans les aéroports. Tu y es déjà allé ?” Il ne savait pas si Max avait déjà fait un voyage tout court. A-t-elle seulement déjà pris l’avion ? Il reste tout à fait muet sur les raisons de leur présence ici, alors qu’il la traîne vers le grand hall. Les gens bourdonnent, ça s’agite pour attraper son avion, ça panique à demander des informations sur où aller. En vérité, Junho n’y connaît pas grand chose de plus, n’ayant jamais emprunté l’aéroport de Busan, mais il fait genre d’être totalement confiant en emmenant sa Max vers les enregistrements. Même pas besoin de faire la queue : le voyage étant totalement payé par la compagnie, il a le privilège d’emprunter la file VIP. Junho se plante devant l'hôtesse de l’air et lui tend les billets, sort comme par magie son passeport et celui de Max.

Il sait que la mort est imminente, mais tant pis. S’il arrive à la coincer dans l’avion avant, elle n’aura pas le temps de faire demi tour. Il vient poser sa valise sur le tapis, on lui demande s’il a d’autres bagages et il fait non de la tête. “La compagnie vous souhaite un bon voyage !” et Junho récupère ses billets pour vite les ranger, histoire que Max n’ait pas envie de les lui piquer pour lire la destination. Il les fourre dans une poche intérieure à son manteau et la tire vers la suite du processus. “Ah, je n’étais jamais venu ici avant ! C’est moins grand qu’à Seoul” lance-t-il l’air de rien sans rencontrer le regard de Max

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votre tenue ⌁ Le haïr ? Comment pourrait-elle le haïr ? N’était-il pas trop craquant et adorable ? N’était-il pas son futur mari et le futur papa de ses bébés ? Prenant une moue des plus déconcertées, Max observa le beau visage de son petit ami en espérant être un minimum éclairée par tant ce mystère. Sauf que Junho, en bon démon qu’il était, se montra plus silencieux et taquin que jamais. Face à ce silence, la cadette gonfla ses joues rondes, boudant un peu malgré elle de ne rien savoir. « T’es vraiment un vilain ! » Marmonna-t-elle en pleurnichant, tandis qu’il la poussait pour finalement sortir du véhicule. Elle suivit le pas, maladroitement, manquant de se cogner la tête au passage. Adorable et perdue, son regard noisette scrutait l’architecture du lieu, vraiment interdite. "Surement qu’il y en a" ? C'était quoi cette réponse? Son bras frêle tenu par les doigts du plus âgé, elle remarqua enfin la valise que le chauffeur sortit du coffre. Ses yeux se firent aussitôt ronds et ce fut avec une frimousse toute perdue qu’elle scruta Junho. « Mais… ! » Pas le temps de dire un mot de plus. Le beau brun l’avait déjà tiré à l’intérieur de l’aéroport sans explications.

Se laissant trainer sans trop savoir quoi faire, la petite douceur analysait les gens qui bourdonnaient autour d’eux, un peu en panique. « Oppa, pourquoi t'as une valise ? » Demanda-t-elle tout de même assez rapidement, levant son minois vers le concerné. Une valise, c’était pour partir en voyage… Pas pour manger des sushis ! Et aucune trace d’un potentiel restaurant japonais dans les parages. De plus en plus paumée, la poupée se vit emprunter la file vip des enregistrements avec un Junho plus muet que jamais. « Quoi… tu t’en vas ?? » Questionna-t-elle alors aussitôt, tout à coup apeurée. Il partait où ? Combien de temps ? Est-ce que c’était pour le travail ? Elle lui posa toutes ces questions et il n’y répondit pas, se contentant de saluer l’hôtesse de l’air. Paniquée et mal en point, Max s’empressa de serrer et secouer le bras de son petit ami avec un début de larmes aux coins des yeux. Non, il ne pouvait pas s’en aller comme ça, aussi vite, sans l’avoir préparée à supporter son absence ! Prête à véritablement faire une crise, la jolie coréenne se stoppa net en voyant Junho tendre deux billets et deux passeports. Le sien. Mais…

C’est avec une allure d’émoji choqué qu’elle se laissa entrainer par son ainé, après que l’hôtesse leur ait souhaité un bon voyage. Minute. Un reboot était nécessaire pour que son cerveau puisse fonctionner de nouveau. Et là, elle comprit enfin. Il partait mais pas seul. Il partait avec elle. Il venait de la kidnapper pour partir de Busan. En réalisant cela, la coeur de Max rata un merveilleux battement. Bien vite, l’angoisse et la tristesse furent remplacés par la joie et l’euphorie. Mais toujours aussi perturbée par ce retournement de situation, elle ne put que dévisager Junho avec un air béat et affligé à la fois. « On… on va prendre… L’AVION ? ON PART EN VOYAGE ? TOUS LES DEUX ??! » S’exclama-t-elle, estomaquée. Mais oui... c'était ça la surprise ! Sans pouvoir résister, ce fut une Max émue et excitée comme jamais qui sauta au cou de son homme, avec la sensation d'être la chérie la plus gâtée et la plus chanceuse du monde. Dieu que c’était romantique ! « OH MON DIEU OPPA JE SUIS TELLEMENT HEUREUSE !! MERCI, MERCI, MERCI !! » Cria-t-elle de joie avec de gros yeux larmoyants, le serrant de toutes ses forces contre elle en l’obligeant à s’arrêter quelques secondes et tourner un peu sur eux-mêmes en riant. Ses petits pieds rejoignirent rapidement le sol et elle admira de ses prunelles brillantes le beau visage de son amour avec un immense sourire céleste. Elle était folle. Dingue. Euphorique. Elle sautillait sur place de bonheur en couvrant ses lèvres de bisous tous nerveux et tendres. « Mais attend… on va où ?? » Demanda Max après avoir fini de lui manger la bouche, le suivant vers les derniers contrôles avant l’embarquement. « On va où, on va où, on va où ??! »

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votre tenue ⌁ Il s’amuse plus que jamais. Junho fait exprès de ne répondre à aucune de ses interrogations, sans oublier de profiter du spectacle de ses yeux qui passent d’un endroit à l’autre et des expressions comiques qui passent sur son visage. le seul moment où il pense craquer, c’est lorsqu’elle demande s’il va partir : loin de lui l’idée de lui faire croire qu’il s’en va vers un autre pays et va l’abandonner ici. Heureusement, les deux billets achèvent de faire lumière sur la situation, et Max semble ne pas avoir le temps de se laisser prendre par la tristesse avant de tout comprendre. Il vient rencontrer son regard, tâchant de retenir un rire qu’il peine à dissimuler. Elle s’exclame tellement fort que d’autres passagers se retournent vers eux, Et junho doit se retenir de venir poser sa main contre ses lèvres. Mais la voir excitée comme ça.. ça lui envoie des frissons dans le ventre, et lui donne l’envie de sautiller tout pareillement. Son sourire se fait plus grand que jamais face à la réaction de Max, qui est aussi enthousiasmée qu’une enfant qui va à la mer. Il acquiesce. “Tous les deux” répète-t-il dans un petit rire qu’il laisse enfin échapper. Il la rattrape in extremis et jette un regard aux alentours, même si en vérité, il s’en fout totalement qu’on les regarde et qu’on les juge. Il aime trop ce sentiment. Celui de lui avoir fait plaisir, réellement plaisir, et qu’elle lui montre avec aussi peu de retenue. Elle le fait tourner, et lui aussi se retrouve en enfance un instant, dans un visage totalement marqué par l’insouciance et la béatitude. Il se laisse embrasser, passe ses bras autour de la taille de Max pour la serrer un peu plus contre lui. Il aurait aimé qu’elle lui mange la bouche un peu plus longtemps, mais ils doivent se presser pour ne pas rater l’avion. “Hm… Est-ce que je te le dis maintenant ?” fait-il en venant poser un index sur son menton, l’air pensif. Il serre un peu plus son bras contre le sien et sourit. “Je ne sais pas, tu ne veux pas deviner ? Premier indice : on ne reste pas en Corée. Tu es déjà sortie du pays ?” demande-t-il en la tirant vers les scanners.

Pas grand chose à vérifier, Junho n’a qu’une valise qui passe dans le petit tunnel, apparemment il n’a pas pris d’arme dangereuse avec lui, et ils passent dans le portillon sans biper. Le monsieur le tâte d’un peu trop près pour vérifier qu’il n’a rien de bizarre sur lui, mais ils s’en vont finalement sans un soucis. Les magasins commencent à se profiler dans les couloirs. “Deuxième indice, hmm… Yaoi !” lance-t-il en sachant que ce mot fera pour sûr son petit effet sur la demoiselle. “Et si tu veux quelque chose tu me le dis. Le voyage est tous frais compris, je sortirai ma carte bleue pour tout ce que tu demandes. A part un poney. On ne pourrait jamais le ramener.” lance-t-il en leur achetant des snacks avant de s’asseoir pour attendre l’embarquement. Junho tend à la jeune fille le long stick de tornado potato qu’il vient de lui payer. “J’ai toujours rêvé de faire l’amour dans un avion” lance-t-il comme ça en venant grignoter la pomme de terre

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votre tenue ⌁ Tous les deux. Ils s’en allaient tous les deux. La joie était telle que Max avait l’impression de retomber véritablement en enfance. C’était une sensation de bonheur et d’euphorie tellement intense que son pauvre petit cœur ne parvenait pas à calmer ses battements. Elle était lumineuse. Elle éblouissait de par son sourire heureux, en dévisageant toujours plus amoureusement l’homme qui lui faisait ressentir ce bouquet d’émotions positives. Là, dans ses bras, avec tous ces sentiments si beaux subits avec autant de chaleur… Max réalisa à quel point Junho était le bon. Si elle n’en doutait pas une seule seconde auparavant, là c’était plus que certain. Il la comblait. Il la comblait beaucoup trop. « Mooh… allez, dis-le moi ! » Couina t-elle en riant et en sautillant encore plus comme une puce… alors qu’il continuait de gentiment la torturer en ne voulant pas lui indiquer le lieu de leur destination.

Deviner ? Elle n’avait jamais été douée pour les devinettes… Le premier indice que le beau brun mentionna la fit déjà trépigner d’excitation. Ils allaient se rendre à l’étranger?? Gloussant comme une petite fille adorablement gâtée, la douceur s’empressa de répondre, toute contente « Mon papa avait gagné un voyage pour le Vietnam avec son travail quand j’étais toute petite, mais je m’en rappelle plus vraiment ! » Donc… d’une certaine façon, c’était un peu une première pour elle ? En tout cas, c’était bien la première fois qu’elle partait loin de Busan avec son amoureux. Son cœur était tout en émoi. Ce fut toute rougissante qu’elle laissa la dame vigile la palper en regardant Junho d’un petit air gêné. Une fois la vérification faite, Max s’empressa de rejoindre son oppa pour tenir aussi fièrement que tendrement son bras musclé. La tension monta soudainement lorsqu’il lâcha LE mot qui la mettait dans tous ses états. LE mot qui la rendait plus fangirl que jamais. « YAOI ?? » S’exclama-t-elle tandis que certains regards se tournaient aussitôt vers eux, un peu choqués. Gloussant agréablement comme une poulette trop heureuse, Max tenta de faire le rapprochement entre ses love storys entre entre garçons préférées et le pays où ils se rendaient. « OH. » Fit tout à coup la poupée, triomphante « On va dans un pays où le mariage gay est autorisé ! » Affirma-t-elle en gonflant la poitrine, toute fière d’avoir autant d’intuition. Non, idiote, ce n'était pas ça ! Prenant un air très concentré et adorablement pensif, Max se creusait les méninges. Argh. Mais pourquoi rien ne lui venait à l’esprit ?

Tout en lui serrant tendrement la main, elle laissait Junho leur acheter des snacks et parler, terriblement reconnaissante à son égard. Pour le remercier de la traiter comme une princesse, la belle ne se priva pas pour embrasser le coin de ses lèvres, hissée sur ses petits pieds. Son beau minois le mangeait du regard avant de froncer les sourcils avec amusement. « Comment ça, pas de poney ? » Dit-elle, feignant d’être un peu déçue, en mauvaise comédienne. Puis, ils aillèrent s'assoir. Max semblait toujours perdue dans sa recherche de destination, machouillant dans sa brochette de patate d’un air absent. Ce que Junho lâcha la fit aussitôt s’étouffer. Toussant adorablement en tapant son poing contre elle, la belle observa son petit copain avec un visage aussi rouge qu’une pivoine. Faire l’amour dans… « Han ! Tu crois qu’on a le droit ? C’est pas dangereux ? » Questionna-t-elle alors, aussi choquée qu’étrangement emballée et opérationnelle pour réaliser le rêve de son oppa « L’avion va pas flancher si on bouge trop ? » S’inquiéta-t-elle adorablement, visiblement très séduite par l’idée malgré tout. « Avant la surprise, je pensais venir dormir à ton appartement. Pour qu’on fasse des bébés au moins deux fois. J'avais envie d'être sur toi. » Avoua sa jolie voix tandis qu’elle se mordait la lèvre en le jugeant de ses yeux clairs. Un petit rire gêné s'échappa de ses lèvres avant que Max se ne décide à revenir à son problème. « Oppa, j’arrive vraiment pas à trouver où on va… j’suis vraiment nulle en devinette ! »

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votre tenue ⌁ “Tu sais que plus tu insistes plus j’ai envie de te torturer ?” répond-il dans un rire, sans mentir pour un poil. Après tout, Max est totalement mignonne à faire ses yeux de chien battu, à essayer de trouver une réponse en se perdant dans des chemins à trois mille lieues. Junho croyait que ses indices étaient plutôt obvious, mais la jeune femme semble aller dans une direction totalement différente. Il ne peut s’empêcher d’éclater de rire face à la conclusion à laquelle elle semble être arrivée. D’accord, c’est se moquer à moitié d’elle, mais il pensait vraiment qu’elle aurait deviné directement avec les trucs qu’il lui a dit plus le restaurant de sushi plus tôt ! Sa joie n’est qu’accrue du fait que ça sera son premier voyage à l’étranger en tant qu’adulte, ou juste dans un contexte où elle s’en souviendra réellement. Junho prévoit de prendre tout un tas de photos avec son téléphone et de les poster sur les réseaux sociaux : ça fait un moment qu’il a surpassé la timidité d’afficher sa petite amie sur l’internet. Il prend n’importe quelle occasion, maintenant, pour montrer à tout le monde que Max est à lui et qu’elle lui semble parfaite. “Ah… non, raté, t’es totalement à côté de la plaque !” finit-il par dire en réfléchissant un peu pour trouver un nouvel indice. “Est-ce que je dois te le dire directement ? De toute façon, non, si tu ne trouve pas avec mes indices tu ne sauras que quand on va atterrir ! Si tu veux savoir, on a … deux heures de vol. C’est ton nouvel indice. Donc on va pas trop loin tu vois.”

Junho vient grignoter et s’étouffe à moitié face à son indignation sur le fait de ne pas pouvoir ramener de poney. Max a bien fait de choisir une carrière dans le droit au lieu du cinéma, et il vient l’ébourriffer avec affection. “En vérité, il se peut bien que je craque pour un poney si tu continue à être aussi mignonne. Pas grave si je deviens endetté ou si je me fais écraser par l’animal. ça sera une belle mort, non ?” dit-il. Son humeur est plus haute que jamais, ce qui explique sûrement les mots un peu coquins qui sortent de ses lèvres sans qu’il n’y fasse trop attention. Non. Junho est toujours comme ça. Combien de fois a-t-il dit des trucs aussi gênants à Max en public ? Sûrement à chaque fois qu’ils se sont vus, depuis la fois où Max lui a offert sa virginité. Il faut dire que Junho aurait bien cru que Max en aurait peut-être son reste et resterait chaste tout une année après son expérience, mais que nenni. Elle a fini par sembler plus envieuse que lui sur ce département, et elle lui répond avec autant d’audace que ce qu’il peut lui lancer. En ça encore, il lui semble avoir trouvé une partenaire de jeu idéale. Est-ce que Max a encore d’autres agréables surprises à lui révéler ?

“Non, je pense pas qu’on ait le droit. ça doit être illégal. Mais après, quand tu es au dessus de la mer, peut-être que c’est un peu flou, les lois maritimes… Dangereux.. Sûrement. Qui te dit que ce n’est pas meilleur avec le risque de se briser le cou ou de se faire une entorse ?” lance-t-il pensif, en plissant les yeux. C’est vrai que ça doit être quelque chose de peu agréable ou confortable de se plier en quatre dans les toilettes d’un avion minuscules, de se dépêcher pour que personne ne se doute qu’il se passe un truc louche à l’intérieur. C’est beaucoup moins romantique quand on pense au pratique de la chose, et Junho ne pense pas qu’ils aient une cabine privée à l’intérieur de l’avion. peut-être s’il devient plus connu et qu’il vole en jet privé, alors là…

Il finit par éclater de rire. “Hé, il ya plein de gens qui s’agitent dans un avion, s’il suffisait de ça pour le faire flancher ! Tu comptes m’aimer si fort, Max ?” demande-t-il en venant le regarder, en relevant un sourcil. Il ne doute pas qu’elle puisse être violente lorsqu’elle le veut. Face à sa déclaration, il vient entourer à nouveau la taille de Max de ses bras pour la serrer contre lui et vient bisouter amoureusement ses lèvres salées de ce qu’elle vient de manger. “Au moins deux fois, hein ?” demande-t-il en venant mordre sa lèvre “Je vais commencer à croire que tu es encore plus obsédée que moi. Je te comprends. Si je m’avais, je ne pourrais pas garder mes mains pour moi non plus…” avoue-t-il dans un rire, d’un narcissisme poussé pour l’humour. “Je ne veux pas te le dire de but en blanc Max…” murmure-t-il en venant embrasser sa joue “Et puis si tu trouves toute seule tu auras une récompense”

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votre tenue ⌁ Complètement à coté de la plaque, oui. Mais bon, c’était Max après tout. Toujours un peu perchée et à dix mille lieux d’ici. La logique ? Elle ne connaissait pas. En tout cas, les éclats de rire de Junho lui firent terriblement chaud au cœur. Dieu ce qu’elle pouvait aimer le voir aussi lumineux... Le plus beau de tous les spectacles à ses yeux. Était-ce réellement elle qui le rendait aussi léger et aussi souriant avec ses bêtises ? Elle n’osait y croire, trop timide et humble pour se penser capable de créer d’aussi belles choses. Prenant un air béat en le voyant aussi amusé et heureux, la petite poupée ne put que rire à son tour en se grattant maladroitement la tête. « Deux heures de vol, hein… » Répéta-t-elle de sa jolie voix, de plus en plus aidée par le jeune homme malgré tout. Elle n’eut pas le temps de replonger dans sa réflexion, le sujet du poney venant sur le tapis. Feignant de s’offusquer, Max rigola adorablement de sa propre bêtise ensuite ; avant de fermer ses prunelles lorsque le beau brun vint frictionner ses cheveux. Un adorable rose aux joues, elle rétorqua, comme une enfant malicieuse et comblée « J’ai envie que tu me trouves mignonne tout le temps. Du coup c’est compliqué si tu craques pour un poney à chaque fois, non ? Tu crois qu’on peut louer une prairie ? » Un petit rire suave, avant de poursuivre sur sa lancée « Mais je veux pas que tu te fasses écraser par Jeannette, Oppa. » Ah. Apparemment, leur premier poney serait une ponette et elle avait déjà droit à un nom.

La conversation devint plus coquine ensuite. Mais pas gênée pour deux sous, Max n’hésita pas à répondre à un Junho ayant visiblement envie de s’abandonner aux folies charnelles dans l’avion. Depuis que Mademoiselle Byun n’était plus innocente, parler de ce genre de choses n’était clairement plus une gêne. Très envieuse et désireuse de son oppa, elle était parfois la première à ouvrir le bal de cette tendre luxure qui les unissait à présent. Bon par contre, peut-être se souciait-elle trop des détails techniques? Le beau brun éclata de rire à nouveau et elle rigola à son tour fatalement, ses petites épaules se secouant. « Mais quoiiii !» Chouina la belle tandis qu’il se moquait gentiment de sa candeur. « Toujours plus fort même, c’est quoi le problème ? » Rétorqua-t-elle ensuite avec un adorablement air boudeur et pétillant. Se laissant enlacer par ses bras, Max fit passer les siens autour de son cou pour répondre à ses doux baisers salés, gourmande et fébrile de sa chaleur. « Au moins deux fois.» Confirma-t-elle, ses yeux à présent clos… soupirant d’aise en se faisant mordre la lèvre. Ah~ il ne pouvait pas lui faire ça ici, c’était beaucoup trop dangereux ! Fort heureusement, le manque de modestie de Mister Kwon la fit éclater de rire à son tour et oublier un peu ses ardeurs. « Merci de me comprendre ! J’te jure, c’est pas facile pour moi ! » Son rire ne s’arrêtait pas et ce fut avec une tendre lenteur que ses lèvres vinrent se reposer sur celles de Junho pour l’embrasser. Elle le serra plus fort contre elle, avide et terriblement amoureuse. « C’est pas juste d’avoir un petit ami aussi craquant. Faudrait que je porte plainte. » Susurra-t-elle joliment, venant également lui mordre la lèvre pour gentiment se venger.

Bon. Il ne voulait toujours pas lui dire où ils allaient. Compréhensible et embêtée à la fois, Max fit la moue. Une récompense ? De quoi la motiver un peu plus à trouver. Tout en se faisant embrasser la joue, elle replongea dans ses pensées comme une enfant tentant de résoudre un problème. Son esprit fit le tour des indices. « Est-ce qu’il y a des restaurants de sushis là bas ? » Demanda-t-elle sans trop réfléchir au bout de quelques secondes, l’estomac parlant à sa place. Et là, illumination céleste. La foudre de l’intelligence la frappa enfin tout en s’excusant d’être à la bourre. Sushi. Yaoi. Deux heures. « On… ON VA AU JAPON ???? » Questionna-elle soudainement en le saisissant par le col avec deux gros yeux aussi mignons que choqués. Souriant déjà sans même avoir la confirmation, Max secoua gentiment Junho de sa petite énergie, à nouveau euphorique. « C'est pas vrai Oppa, on va vraiment au Japon !?? » Pleurnicha-t-elle en le suppliant presque, sur le point d’exploser. Le Japon… Depuis combien d’années rêvait-elle d’y aller déjà ? Le visage malicieux de son ainé lui fit alors comprendre qu’elle avait – enfin- vu juste. Comme une folle, Max s’empressa alors de s’asseoir sur ses genoux pour le serrer encore plus fortement contre elle, plus heureuse que jamais. « Je t’aime, je t’aime, je t’aime ! » Lâcha t-elle entre chaque baiser lâché sur une bouche qu’elle torturait adorablement de la sienne. « T’es le meilleur des chéris, vraiment, je t’aime à la folie Oppa ! » Ses bisous se firent encore plus nombreux et plus affolées après avoir avouer cela sans mal... sans se soucier des regards posés sur yeux. Finissant par s’écarter, la belle eut finalement la présence d’esprit de demander, dans son excitation « Combien de temps on y reste ?? Oh mais attends… Comment t’as fait pour avoir mon passeport en fait ? Mes parents, ils sont au courant ? Et puis… » Panique. «… OMO, mais j’ai pas d’affaires moi ! Comment je vais faire ?? » Haha. C’est seulement maintenant que tu t'en rend compte? Bien joué Max.

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votre tenue ⌁ La lenteur à laquelle Max décrypte leur destination est tout à fait appréciable. Il en vient à se dire qu’elle ne va jamais avoir de déclic, profite de la conversation salace pour écarter le sujet et qu’elle n’y pense plus, lorsque la jeune femme semble finalement redescendre sur terre. Restaurant de sushi. Ah, elle est sur la bonne piste, il sourit silencieusement, et décompte les secondes à l’intérieur de son esprit. 3..2...1… et l’explosion. Il sursaute même face à la façon dont elle s’exclame, un peu trop fort pour les autres passagers qui sont à côté (et Junho ne peut s’empêcher de s’incliner légèrement pour s’excuser à leur égard). Elle le prend par le col et Junho se laisse faire sans rien dire, à quoi bon dire oui, c’est bon, elle a deviné, et elle s’excite très bien toute seule sans qu’il n’y mette son grain de sel. Junho ne peut s’empêcher de sourire grand comme ça : a-t-il eu aussi l’air heureux ? Sûrement, de nombreuses fois, à ses côtés. Peut-être jamais avant. Il lui suffit d’un rien pour se perdre dans la contemplation de sa petite amie qui lui semble en tous points parfaite. Il acquiesce finalement “Pour de vrai de vrai, direction Japon, sushi, manga, jouets bizarres, hentai, maids..” fait-il un peu taquin sur la fin de sa phrase. “En vérité je n’y suis allé que pour un voyage euh.. à demi d’affaires avec mon père, donc je n’ai jamais visité non plus. En vérité, je ne suis jamais allé en vraies vacances nulle part, c’est la première fois. Et je suis content que ça soit avec toi” ne peut-il s’empêcher de lancer, même si ça fait phrase de lover à deux balles.

Il se laisse embrasser sans plainte. Elle ne continue même pas assez longtemps à son goût, et il est totalement extatique de l’avoir là sur ses genoux, même si les regards autour d’eux ne doivent pas être forcément très compréhensifs. Le PDA en public, ce n’est pas vraiment très bien vu mais.. Ils sont plus amoureux que jamais, peuvent-ils vraiment se cacher ? Junho n’a jamais vraiment fait attention aux choses qu’on pouvait critiquer chez lui, alors pourquoi le ferait-il alors que sa joie dépasse des sommets ? Il la serre un peu plus contre lui en plissant le nez, des chatouillis qui remontent dans son ventre de tant d’affection. “Shhh, calme toi, attends, je vais tout te dire” finit-il par dire pour la faire arrêter de parler. Surtout un prétexte pour venir attraper ses lèvres à nouveau et y glisser sa langue avec envie, tout à fait enclin à décharger son énergie positive dans des caresses un peu moins innocentes que ce qu’il devrait faire en public. Il laisse sa main descendre un peu sur ses fesses, sans craindre qu’on ne les vire de l’aéroport pour comportement indécent. Car, heureusement, en fasse des fesses de Max, il n’y a que la vitre qui donne vue sur les avions qui attendent les passagers. “Meilleur des chéris ? Tu m’aime ? Je crois que j’ai pas très bien compris, tu peux le répéter encore trois cent fois ?” dit-il avec humour contre ses lèvres avant de se reculer pour revenir la regarder. “Je vais faire un photoshoot à l’étranger. Tous frais payés, alors je me suis dit.. Que j’aimerais bien que tu sois avec moi. Parce que c’est grâce à toi que je peux voyager comme ça, parce que c’est grâce à toi que je suis aussi heureux, car c’est grâce à toi que j’arrive à me lever.. presque tous les matins. Et parce que j’ai envie de te voir en tenue d’écolière japonaise” finit-il en lui tirant la langue. “Non, sérieusement, voilà. Tout ce dont tu as besoin pendant ce voyage je te le paierai, avec mon argent durement gagné. S’il sert à quelque chose, je veux qu’il serve à ça. A partir de maintenant, tu es princesse Max et je suis ton humble servant… Ho Joo m’a aidé pour le reste, histoire que ta famille ne pense pas à un véritable kidnapping” Il vient bisouter un peu ses lèvres. “Alors tu es contente ? C’est bien ça ?”

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votre tenue ⌁ Elle l’assassinait de baisers. Le tuait d’amour et de joie en le serrant toujours plus fortement contre elle. Et le simple fait de savoir que c’était la première fois qu’il partait réellement en vacances et que ce soit avec elle ne put que la rendre encore plus envieuse et euphorique. Souriant de façon céleste et solaire, Max observa le beau visage de son petit ami, le regard brillant de mille feux. « On va au Japon… ! » Répéta-t-elle encore une fois, puis une deuxième, peinant encore à y croire, magnifiquement désespérée de bonheur. Ses doigts caressaient frénétiquement les joues de Junho, son front s’échouait de tendresse contre le sien. Elle l’aimait. Elle l’aimait beaucoup trop. Beaucoup trop fort. La joie qu’il lui offrait n’avait rien à voir avec celles qu’elle avait pu ressentir auparavant. C’était donc ça, de se sentir aimée ? Quelle merveilleuse sensation… « Hentai, maids ? OMO t’es tellement un pervers ! » Dit-elle ensuite en remémorant ses dernières paroles, éclatant alors de rire. Au Japon, il y avait tellement de choses à faire ! Ils allaient se régaler, elle n’en doutait pas une seule seconde. Assise sur ses genoux, la jolie poupée continuait de lui offrir mille et unes caresses amoureuses, excitée et folle de joie. Le peu de raison restant encore en elle lui rappela soudainement certains détails techniques qui la firent aussitôt paniquer adorablement. Fort heureusement, super Junho était là pour lui porter secours. Se calmant à sa demande, docile et affreusement mignonne, ce fut une Max rougissante de plaisir qui laissa son homme l’embrasser avec beaucoup plus d’ardeur que les précédents baisers. Papillonnant des cils, ses beaux yeux se fermèrent ensuite afin de mieux savourer la délicieuse sensation provoquée par la langue de son ainé caressant la sienne ; répondant avec autant de passion que lui à cette étreinte langoureuse. Ses petits bras se serrèrent un peu plus autour de son cou et elle soupira d’aise avant d’adorablement couiner en sentant une main se balader délibérément sur ses fesses. « Oppa… » Son souffle coincé contre le sien, un ravissant rose aux joues… ses sourcils se fronçaient d’envie et d’amour. Leurs visages finirent par s’écarter l’un de l’autre et elle le jugea avec des prunelles aussi malicieuses qu’envieuses. Terriblement reconnaissante. Oui, il était le meilleur. Et elle l’aimait. A la folie. Un petit rire suave franchit la barrière de ses lèvres. Lui répéter trois cent fois ? Avec plaisir. Quoi que… « Tu vas pas te lasser si je le dis trop ? » Demanda la belle, à son tour taquine.

Ce fut avec le calme d’une enfant bouillonnante qu’elle le laissa tout lui expliquer, ses jambes se balançant dans le vide d’excitation. Et plus les mots de Junho sortaient, plus le cœur de la petite douceur se serrait d’une chaleur indescriptible. Que c’est agréable. Que c’est bon d’entendre toutes ces paroles si tendres. Comment parvenait-il à parler de ses sentiments aussi facilement à présent, sans en éprouver le moindre mal ? Avait-elle autant de pouvoirs magiques pour lui faire avouer d’aussi belles choses ? Le dévisageant de toute sa splendeur, ses grands yeux noisette ne pouvaient que lui offrir une profonde et inégalable tendresse. Son cœur battait fort, ses doigts caressaient d’avantage ses cheveux noirs. Elle ne put qu’éclater de rire à la fin de sa phrase. « En écolière japonaise ? Mais… j’ai déjà vingt ans tu sais ?? » S’offusqua-t-elle faussement, avant de glousser de façon rigolote. « Tu préfères pas que je m'habille en maid plutôt ? » C’était encore plus mignon et sexy, selon elle. Qu’importe le costume, elle se déguiserait même en sac à patates si cela pouvait lui faire plaisir. Et ainsi donc… ses parents étaient au courant et Ho Joo avait été mis dans le coup ? Souriant d’un tendre air vaincu, Max remercia son grand frère chéri par la pensé. Celui-là… Toujours parfait dans de telles magouilles. « Princesse... Max? » Répéta sa jolie voix d’un ton léger et doux, tandis que ses phalanges s’amusaient à recoiffer la frange du beau brun. Elle rougit de plaisir en secouant sa bouille de droite à gauche. « Je me sens beaucoup trop gâtée, tu me tues Oppa ! » Beaucoup trop oui. C’était beaucoup trop d’amour offert à la toute petite puce qu’elle était. Si elle était contente ? Répondant sans mal à ses pressements de lippes, la belle ne put que rétorquer, d’une voix douce et tremblante de joie « C’est le plus beau cadeau que l’on m’ait fait. A ce stade, c’est plus être contente, c’est être ivre de bonheur. Et c’est grâce à toi...!» Ses bras amenèrent davantage Junho contre elle et elle le serra amoureusement tout en butinant sa bouche. « On va passer une merveilleuse semaine ensemble, pas vrai? On va se balader, découvrir pleins de choses, faire des bébés tout le temps… » Son nez frôla le sien et joua avec lui, doucement. « … C’est vous qui me rendez heureuse, Monsieur Kwon… Et si vous ne me croyez pas, laissez-moi vous le prouver quand nous serons montés dans l’avion. » Ses lèvres s'approchèrent dangereusement de son oreille pour siffloter un irrésistible et très coquin «...Goshujin-sama!~» Relevant sa belle frimousse aussitôt, elle lui tira ensuite adorablement la langue, taquine et malicieuse au possible.

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votre tenue ⌁ “Je ne me lasserai jamais” lui répond-il avec un sourire. Il l’espère. De tout son coeur. Malgré tout, il connaît toutes ces histoires d’amoureux qui finissent par s’ennuyer l’un de l’autre, une flamme qui s’éteint petit à petit jusqu’à ne plus être qu’un tas de cendres. Il espère tous les jours que ça ne leur arrivera pas, à eux. Il n’y survivrait pas, d’avoir été si loin dans un bonheur si intense pour retomber et se sentir vide à nouveau. Et il ne pourrait pas le supporter, de ne plus aimer Max, de ne plus l’avoir à lui, de ne plus sentir son coeur bondir à chacun de ses sourires. Lorsqu’il imagine la jeune fille se lasser de lui, lorsqu’il l’imagine trouver un autre homme, être heureuse avec un autre, il sent tout son intérieur se replier et sa gorge suffoquer. Peut-être que ça arrivera. Il ne peut pas écarter la possibilité, alors même qu’il y a très peu, Chuck lui a fait ressentir avec intensité une peur qui ne le quitte pas. Il aura toujours peur, hein ? L’un ne va pas sans l’autre. “Si tu ne me le dis pas assez, je risque de croire que tu ne le penses plus” laisse-t-il échapper un peu plus mélancolique, avec un sourire teinté d’une nouvelle tristesse. Et si elle ne veut plus lui dire, un jour ? Si les mots n’ont plus aucun sens ? Il frissonne d’imaginer un futur aussi morne.

Il acquiesce. Vingt ans. Bien sûr qu’il sait. Elle est jeune, et il est son premier petit ami, sa première expérience de l’amour. Statistiquement, combien de personnes finissent avec leur premier partenaire ? Il ne veut pas tomber dans un pessimisme qui est bien trop à lui, mais il ne peut écarter ces possibilités. Alors même qu’elle parle de choses ravissantes, il ne peut ignorer l’ombre qui s’est posée sur son coeur et y pèse terriblement. “écolière, maid… tu n’as qu’à essayer les deux, voir à quel point mon corps y réagit” lance-t-il avec un sourire, malgré le fait qu’il puisse être un peu moins grand que tout à l’heure. Il ne veut pas gâcher l’ambiance. Il veut rester dans cette petite bulle qu’ils créent à eux seuls à chaque fois qu’ils sont dans les bras l’un de l’autre. Il vient se perdre à jouer avec une de ses mèches de cheveux, s’abandonne à la contemplation de son visage poupon. Il se laisse embrasser, laisse sa douceur s’enrouler pour lui faire oublier ses mauvaises pensées. Il n’y a véritablement que dans ses lèvres et dans son étreinte qu’il peut chasser les nuages, et il la serre un peu plus contre lui de contentement, ne retenant qu’à moitié la chaîne de compliments qu’elle lui sort. Il n’a pas l’impression de faire quoi que ce soit d’exceptionnel. Elle le mérite. Sans elle, il n’aurait pas su ce que c’était, que d’être satisfait, que d’être content, que d’être heureux, que de pouvoir se reposer pour quelqu’un d’autre pour alléger ses peines. Il se sentira éternellement redevable, et ce n’est pas en dépensant de l’argent qu’il pourra remplir sa dette envers la jeune femme.

Il frissonne des idées salaces qu’elle lui met en tête, d’un maître qu’elle lui murmure à l’oreille. Il lève un sourcil à son adresse lorsqu’elle vient le regarder à nouveau. Les mots se perdent, il a tant envie de lui dire, de ces choses sérieuses et niaises qui font de beaux discours dans les séries télévisées, mais le haut parleur le coupe et annonce qu’ils peuvent monter dans l’avion. Avec une petite déception, il fait descendre Max de ses genoux et prend sa main pour se diriger vers la porte. Il reste silencieux. Il serre un peu trop fort les doigts de la jeune femme, comme si elle pouvait s’échapper de sa poigne.

Ils ont des sièges en business class, de l’espace, et pour l’instant, personne pour partager la cabine. Junho s'assoit à côté de Max dans un soupir et vient reposer sa joue contre son épaule. Il attrape ses doigts et vient jouer avec distraitement. “Tu n’as pas peur que tout s’arrête ?” vient-il demander avec une honnêteté qui le surprend lui même. Mais c’est bien ce qu’elle lui a dit, non ? Ne peuvent-ils pas parler de tout ? Et d’une certaine façon, il veut trouver réconfort dans ses paroles. “Tu ne t’imagines jamais avec quelqu’un d’autre ?” marmonne-t-il à demi voix, en repensant à son altercation avec Chuck.


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votre tenue ⌁ Son humeur un peu perverse se transforma en quelque chose de plus tendre lorsqu’il se mit à la dévisager en silence. Répondant à son regard sans se priver avec amour, elle se sentit faiblir. Ces beaux yeux noirs lui transperçaient toujours plus fort le cœur au fur et à mesure que le temps passait. Lui souriant simplement avec la plus belle des douceurs, Max continuait de caresser les cheveux de Junho doucement, venant alors coller son front contre le sien. Elle était bien comme ça. Tellement bien… que sa petite euphorie l’empêchait de remarquer de suite l’attitude beaucoup plus mélancolique de son petit ami. L’annonce dans les hauts parleurs leur indiqua qu’il était temps de bouger. Souriante, elle se laissa descendre de ses genoux avant d’également saisir sa main. Si grande… comparée à la sienne, ridiculement petite. « Ça y est Oppa, on va partir ! » Annonça-t-elle avec joie tout en le regardant, sautillant comme une enfant. Il se contenta de sourire et de confirmer ses dires tandis que la joue d’une Max plus que jamais heureuse que jamais s’échouait tendrement contre son bras. Ses phalanges répondirent avec toute autant de force à la poigne aux siennes, amoureusement.

Et les voilà à présent dans l’avion prêt à décoller pour le pays du soleil levant. Ce fut avec une adorable frimousse ahurie qu’elle découvrit les sièges ainsi que la classe dans laquelle ils allaient voyager, peu habituée autant de confort. Méfiante et timide, elle osa à peine s’asseoir sur son siège mais finit quand même par jouer avec toutes les fonctions proposées une fois ses fesses posées. Stupide et adorable. Une vraie gosse. Et alors qu’elle peinait à remonter correctement son fauteuil complètement baissé au maximum, Junho la rejoignit sous ses petits rires chantants. Encore cette sensation d’être trop gâtée par cet homme qui faisait battre son cœur plus que de raison. Son homme qui posa sa tête sur son épaule frêle et qui fit tendrement esquisser ses lèvres. Le laissant jouer avec ses doigts, la poupée laissait sa tête effleurer la sienne de manière féline et douce, soupirant de joie alors que tout semblait vraiment parfait. Le plus beau de tous les rêves. Mais sans prévenir, Junho posa ces questions. Ces deux questions qui baissa un peu son minois pour tenter de l’observer. Max remarqua enfin la mine presque tristounette qu’il affichait depuis quelques minutes. « Oppa… ? Ca ne va pas ? » Demanda-t-elle aussitôt, soucieuse et prévenante. Elle l’observait sans qu'il ne le fasse en retour, toujours échoué contre son épaule. Un faible et doux sourire finit par orner les lèvres de la plus jeune, malgré tout. Junho... « Ça ne s’arrêtera pas. » Affirma-t-elle alors sans hésitation, d’une voix douce et dotée d’une effroyable certitude.

Ses doigts se lièrent un peu plus fort à ceux du beau brun. « Bien sûr que j’ai peur. Peur qu’il t’arrive quelque chose de grave, que tu ne me regardes plus comme tu le fais maintenant… Peur des gens qui voudraient peut être nous séparer… J’imagine que c’est humain de ressentir un peu de crainte. Sans peur, ça ne serait plus vraiment de d’amour. Aimer… c’est aussi prendre des risques, non ? » Bien sur. Et l’avouer n’était pas un mal. Bien au contraire. « Mais je n’ai pas peur que ça s’arrête. Pour moi, ça continuera toujours. Peu importe les difficultés que l’on pourrait rencontrer dans le futur, moi j’ai la certitude que je n’aimerai personne autant que toi. Toi… je t’aimerai toute ma vie, plus que n’importe qui. » Elle le savait. Elle le sentait, au plus profond de ses tripes. « Alors… à partir du moment que tu aimes aussi fort quelqu’un et que c'est pour toujours… ça ne s’arrête jamais vraiment, tu ne crois pas? » Questionna gentiment Max en penchant un peu plus sa tête sur le coté afin que Junho daigne enfin croiser son regard. Ce regard qui, justement, lui lançait des « je t’aime » à l’infini, brillant à souhait. Sa tendre esquisse se fit plus grande et plus solaire… un peu maternelle, étrangement. Tout en saisissant le menton de son ainé de son autre main, elle l’obligea à relever un peu son visage. « Idiot. Tu ne devrais plus douter comme ça… et encore moins dans un moment pareil. » Gronda-t-elle avec douceur et gentillesse, dans un souffle désespérément amoureux qui s’échoua ensuite contre sa frange qu’elle embrassa du bout des lèvres. « Sans toi, moi… je ne suis plus rien maintenant… » Affirma sa voix chantante, tout bas.

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