all with style - Le premier jour, Junho a dû laisser Max pour la majorité un peu toute seule, ou tout du moins un peu de loin. Les premiers temps ayant été dédiés au photoshoot, il n’avait pu que lui faire des coucous de loin, des regards plongés d’envie et d’idées de ce qu’il lui ferait une fois la nuit tombée, dans leur chambre d’hôtel. Junho baignait dans un petit nuage. Une fois que les aspects professionnels du voyage furent terminés et que l’équipe lui donnèrent feu vert pour profiter du reste de la semaine à Tokyo, le jeune homme avait fait des recherches pour savoir quoi visiter à Tokyo, puisqu’ils seraient cantonnés à l’île principale durant les jours qu’ils avaient ici. Il avait réussi à feinter Max pour qu’ils puissent passer dans un café à maids (“mais non je savais pas, je pensais que c’était un café normal, je te jure !”), et avait tout fait pour éviter les quartiers de clubs d’host au cas où la jeune femme aurait eu l’envie de se venger. C’est bras l’un dans l’autre qu’ils se baladaient dans la rue, à manger à tous les coins jusqu’à s’en exploser l’estomac. Ils dormaient peu pour des vacances, et c’est pour ça que dans ses recherches, le jeune homme avait trouvé un hôtel à l’écart de la ville avec une source thermale où ils pourraient se relaxer un peu plus. Et puis, son âge avancé, comme il aimait le dire à Max sur le ton de la rigolade, faisait qu’il commençait à avoir mal au dos à piétiner toute la journée au milieu du monde. Junho avait besoin de calme, de câlins, et étonnamment, avait envie de voir un peu plus de paysage que les grands immeubles de la capitale. Il n’avait jamais été homme à aimer la nature, mais apparemment, avec Max à ses côtés, il est capable d’apprécier tout et n’importe quoi.

Ils avaient pris le train le matin et étaient arrivés en début d’après midi à l’endroit où ils dormiraient. La chambre était traditionnelle, il n’avait jamais dormi sur un futon de sa vie même en Corée, habitué aux grands lits luxueux depuis sa petite enfance. En s’asseyant par terre, il avait fait le commentaire que “ça ferait peut-être un peu mal au dos, de faire des cochonneries sans ressorts pour amortir”, avant de lire la brochure de l’établissement.

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L’après midi est un peu plus avancé. Il n’y a guère de sons autour d’eux, et Junho se dit qu’il ne doit pas y avoir beaucoup d’autres voyageurs à ce moment là, n’ayant croisé absolument personne depuis leur arrivée. Ses pensées mélancoliques lui semblent loin, même s’il pourrait les toucher du bout des doigts, et c’est avec un sourire taquin qu’il finit par se lever après avoir scrollé pendant un moment sur instagram, la tête sur les cuisses de Max, pour lancer un “Bon, on va faire trempette ?”. Il se débarrasse de sa chemise en s’écartant de la jeune femme de deux pas, histoire d’en profiter pour la voir baver un petit moment sur son corps, se déshabille finalement entièrement avant de passer une serviette autour de sa taille. Sans l’attendre, il tire le panneau de la chambre pour aller vers l’extérieur. On se croirait dans un film (click) Il jette sa serviette sur le rebord avant d’entrer dans l’eau brûlante, laissant un soupir lui échapper en venant s’immerger jusqu’au cou. Puis, il se tourne vers l’entrée, tout prêt à ne pas perdre une miette du spectacle d’une Max venant le rejoindre en son plus simple habit. Pour lui faire une petite blague, il se cache quand même derrière un rocher, pour voir sans être vu.

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all with style - « Un seul frôlement de manches fait naître l’amour. » un proverbe venant du pays-même où ils se trouvaient actuellement, qu’elle s’était plu à apprendre comme beaucoup d’autres. Mais celui-ci était de loin son préféré. D’une certaine façon… elle se reconnaissait avec lui dans ces jolis mots poétiques. Et au Japon il était aussi dit « Lorsque l'on est amoureux, nous voyons les défauts comme des qualités, l'amour trouble la perception » ce qui n’était pas faux. Ce fut d’ailleurs pour cette raison que Max n’aboya pas trop sur Juhno lorsqu'il eut le culot dans les emmener dans un maid café sans prévenir. Et puis il fallait dire ce qui était : même-elle avait un peu craqué sur l’allure si adorable et mignonne de ces petites nipponnes habillées de dentelle, à la voix aussi stridente que la sienne. Qui sait, peut être avait-elle été japonaise dans une vie intérieure ?

Ce qu’elle préférait le plus dans ce voyage, c’était pouvoir se balader avec lui, bras dessus bras dessous. Rire et parler vivement tout en plongeant dans cette foule de têtes brunes et pressées à laquelle ils étaient totalement étrangers. Coupés du monde. Ils n’en étaient qu'à la moitié de leur voyage et avaient pourtant la sensation d’avoir découvert milles et une choses déjà. Comme celles de déguster un shabu shabu après une après-midi frileuse, d'aller dans les plus belles et lumineuses salle d’arcades d’Akihabara pour que Max puisse montrer ses véritables skills de gameuse à son oppa, de croiser par hasard le célèbre groupe Arashi à la sortie d’un immeuble et pouvoir papoter avec les cinq membres trentenaires pour le plus grand bonheur de la belle... de manger encore et encore, découvrir les musées, se faire des bisous assis sur un blanc à coté de la statue d’Hachiko… Sans parler du nombre incalculable de photos prises durant chaque périple et aventure hasardeuse. Bref, Tokyo était le paradis. Mais pour Max, c’était de pouvoir vivre un tel moment de bonheur au bras de Junho qui était le plus beau de tous les paradis. Main dans la main, sous un début de cerisiers en fleurs annonçant le printemps… Que demander de plus ?

Et pourquoi pas un peu plus de verdure et de décors plus traditionnels ?

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« C’est vraiment magnifique comme endroit ! » Ne put s’empêcher de répéter Max tout en observant le paysage nippon à travers la fenêtre, pour la troisième fois. L’air adorablement béat et rêveur qu’elle affichait ne l’avait pas quitté depuis leur arrivée dans ses fameuses sources chaudes. Souriant joliment de joie, ses doigts câlinaient les cheveux d’un Junho confortablement allongé, tête sur ses petites cuisses charnues. Elle approuva vivement la proposition de son petit ami avant de se mettre à rougir de bonheur en le voyant se mettre torse nu devant elle. Mon dieu. Quel torse. Elle aura beau le regarder mille fois, le choc sera toujours le même. Une véritable merveille de la nature. Manquant de saigner de nez en le voyant se déshabiller complètement, la belle se dépêcha de rétorquer en couinant d'une voix adorable « Oppa, te mets pas tout nu comme ça sans prévenir ! » Il voulait la tuer ? La faire s’évanouir ? Franchement ! Fort heureusement, Monsieur l’exhibitionniste eut la décence de mettre une serviette afin de cacher ses agréables parties intimes. Sauf que la conscience de Max - très chère copine reloue - n’hésita pas à vite lui remettre les pendules à l’heure à son tour. Idiote. Toi aussi tu vas finir toute nue de toute façon. Et puis c’est pas comme si c’était la première fois maintenant. Tu veux que je te rappelle combien de fois vous l’avez fait depuis que l’avion a atterri? On en parle de cette pauvre cabine d’essayage à Shibuya qui n’avait rien demandé et où il t’a… AH STOP. C’est bon conscience, elle avait compris !

Se dépêchant de se dévêtir à son tour, Max s’empressa de cacher son corps d’une petite serviette et de rejoindre son idiot et merveilleusement sexy petit ami parfait. Ses yeux se firent plus ronds en constatant que Junho n’était plus là. « Oppa ? » Demanda-t-elle en penchant son minois sur le coté, incrédule. « Où es-tu ? » Sa moue se fit un peu perdue et interdite. Le bassin était grand… peut-être s’était-il éloigné pour lui laisser un peu d’intimité afin de rentrer dans l’eau ? En parlant de cette dernière, elle donnait vachement envie d’y plonger, au vu de l’air frais qui la faisait un peu trembloter de froid. « Bon… Je… j’entre dans l’eau hein ! » Prévint-elle d’un ton adorablement mal assuré avant de finir par dénouer la serviette et dévoiler les jolies courbes de son corps pulpeux et ferme. Comme une petite nymphe, ses pieds touchèrent l’eau brulante et Max soupira finalement de satisfaction en s’y coulant joliment, laissant simplement ses épaules dépasser. D’un beau sourire aux lèvres, ses yeux noisette observèrent la beauté surnaturelle du lieu autour d’elle avant que les secondes ne finissent par se faire longues. Le temps passait... et toujours aucune trace de Junho. Oh bon sangs… Et s’il s’était noyé ? « Oh mon dieu Oppa !!! » S’exclama alors une Max complètement paniquée qui observa l’eau plus attentivement en s'agitant.... espérant de ne pas y voir un corps sans vie en dessous et complètement prête à y plonger véritablement pour vérifier.

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all with style - Il attend, tapis. Le prédateur qui attend sa proie, et Junho ne doute aucunement de son envie de sauter sur la demoiselle lorsqu’elle sera assez proche de lui. Lui faire peur ? C’est un plus, et si elle commence à se noyer d’émotion, il n’aura qu’à jouer au maître nageur sexy en la déposant contre les pierres chaudes, en se penchant au dessus d’elle pour poser sa bouche contre ses lèvres mouillées et rosées… Concentration. Au lieu de se laisser happer par des images en tous points délicieuses, Junho reporte son attention vers le chemin qui vient de l’habitation jusqu’à la source. Bien vite, c’est une Max en serviette qui arrive et l’appelle d’un oppa qui ne manque jamais d’envoyer des frissons dans le bas de son ventre. Il s’empêche de rire et l’observe, pour finalement se perdre à nouveau dans ses courbes lorsqu’elle laisse tomber le seul barrage à sa nudité. Il la connaît par coeur, à présent, ses doigts ont parcouru chaque centimètre de sa peau, sa langue tout autant, ses yeux un peu plus, et pourtant il ne se lasse pas du spectacle. Il se mord la lèvre inférieure en l’observant, comme un voyeur, entrer dans l’eau. Il devrait sortir, hein ? Mais la vision est éthérée, il soupire doucement en voyant l’air apaisé qui se pose sur son visage et son regard baladeur. Il voit la beauté à travers ses yeux et s’en sent deux fois plus touché, ne sort de sa contemplation lorsque la jeune femme commence à s’agiter et à paniquer. C’est vrai. C’est Max. Il ne lui a pas fallu moins de cinq minutes.

Junho s’immerge complètement pour faire le tour de son rocher et s’approcher d’elle ni vu ni connu dans l’eau. Heureusement, la vapeur qui s’échappe des pierres et de l’eau suffit à cacher son arrivée, et c’est joueur qu’il finit par passer ses bras autour de ses cuisses, juste en dessous de ses fesses, avant d’émerger hors de l’eau en la portant. Parfaitement calculé pour avoir sa jolie poitrine juste en face de ses yeux : ça n’aurait pas pu être plus parfait s’il l’avait prévu. Il vient d’ailleurs l’embrasser doucement, venant froncer les sourcils au bout d’une petite dizaine. “Ils sont plus gros.” lance-t-il avant de lâcher Max pour qu’elle puisse se remettre sur ses pieds, et utiliser ses mains maintenant libres pour tâter à son aise et déterminer sans aucun doute la validité de son hypothèse. “Définitivement plus gros.” Il relève le regard vers elle, avant de poser une de ses paumes contre son petit ventre. “Tu n’es pas enceinte, hein?” demande-t-il en plissant les yeux. C’est vrai, il ne connaît que ça pour faire grandir la poitrine d’une femme aussi rapidement, passé l’âge de l’adolescence. C’est vrai qu’il n’a pas.. exactement.. fait très attention à ne pas laisser ce genre d’évènement arriver, ayant compris rapidement que Max était sous pilule et ne s’étant pas gêné pour tenter de la déshabiller dans les endroits les plus incongrus. “Tu me diras que pour arriver à 12, il faut s’y atteler rapidement…” vient-il dire avec humour en venant butiner ses lèvres

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all with style - C’est vrai. C’était Max. Et Max était complètement du genre à paniquer en s’imaginant les scénarios les plus fous du monde. Une grande imagination pourra-t-on dire. Ce fut en tout cas pleine de courage et le cœur battant d’angoisse pour son amoureux que la belle s’apprêta à plonger tête la première dans l’eau fumante pour aller le chercher. Au même moment, des bras vinrent s’accrocher à ses cuisses pour la soulever brusquement et elle poussa un cri de surprise. Reconnaissant aussitôt la peau de Junho contre la sienne, sa voix brailla un adorable « Tu m’as fais peur, idiot !!! » tout en pleurnichant, avant de finir par rire malgré elle, rapidement amusée par la situation. Ses mains se posèrent de part et d’autre des épaules musclées du beau brun et elle poussa un long soupir de soulagement. Plus de peur que de mal… Mais quel coquin tout de même ! Un coquin qui, d’ailleurs, ne se gêna pas pour commencer à embrasser sa poitrine mouillée, parfaitement alignée face à son visage de démon. Le contact de ces lèvres charnues sur sa peau blanche arracha un doux soupir d’aise à la belle dont les yeux se fermèrent pour apprécier un peu plus la saveur de ce toucher pas vraiment sage. « Franchement… » Grogna-t-elle de plaisir, les joues rosies d’une gêne envieuse. Un tendre sourire finit par naître et ce fut une Max vaincue qui alla choyer de crâne de Junho, collant ses propres lippes contre ses cheveux humides.

« Hé ? » Fit-elle presque bêtement lorsqu’il signala que ses seins semblaient plus gros. Se laissant descendre, elle n’eut pas d’autre choix que se laisser palper par des mains plus examinatrices que forcément baladeuses. Cela la fit tout de même couiner adorablement et rougir d’autant plus... si craquante de se montrer aussi gênée. « Mais… hum. » Quoi ? Comment ça « définitivement plus gros ? » A ce point ? Baissant un instant son regard sur ses monts, la poupée pencha son beau visage sur le coté. « Tu trouves toi ? » Questionna-t-elle en les tâtant à son tour sans se préoccuper de l’effet que ce geste pourrait faire à son petit ami, juste pour vérifier cette hypothèse. Mais celle que Junho lança l’arrêta aussitôt dans son analyse et c’est ahurie que Max s’exclama « Enceinte ??! Mais non je… » Sa tête fit "non" vivement. Comment pourrait-elle être enceinte ? Elle se protégeait avec beaucoup de sérieux sur ce point-là. « J’imagine que c’est la pilule… et sûrement le fait qu’on soit plutôt… actifs ? Haha. C’est tellement gênant ! » Souffla-t-elle en venant échouer quelques secondes sa frimousse cramoisie contre l’épaule du plus âgé, se redressant ensuite pour le dévisager.

Sa petite blague la fit bien vite sourire et ce fut avec un air faussement affligé qu’elle leva les yeux au ciel, tendrement chipie. « Douze hein… » Murmura Max en venant entourer le cou de Junho de ses bras frêles. Elle le laissa frôler gentiment ses lèvres et répondit à ses baisers avec un peu plus de ferveur en retour. « C’est beau d’avoir de l’ambition Kwon… mais tant que tu ne m’auras pas passé la bague au doigt, on ne pourra pas commencer notre petite production exclusive. » Murmura sa voix avec douceur et humour, taquine au possible. Ses dents ne se gênèrent pas pour venir mordiller la lippe inférieure de beau brun un instant avant de se stopper pour l’observer. Ce qu’il pouvait être beau… Si beau comme ça. Avec ses cheveux en arrière, sa peau mouillée. Fort. Sensuel. Des papillons volaient agréablement dans le petit ventre de Max qui ne pouvait s’empêcher de le lorgner d’un regard profondément séduit et amoureux. « Tu sais Oppa, on plaisante sur ça mais... J’aimerais beaucoup devenir ta femme un jour. Pour de vrai... » Assura-t-elle en se collant un peu plus contre lui, langoureusement.

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all with style - La pilule fait grossir les seins ? Comment n’a-t-il jamais eu ce bout d’information ultra important au cours de sa vie ? Il s’empresse d’acquiescer la tête vivement, comme rempli de bonnes idées “Je pense que pour être absolument protégé, il faut augmenter le dosage, hein ?” s’empresse-t-il de dire pour l’embêter, même si l’idée d’une Max avec une encore grosse poitrine est plus attrayante qu’autre chose. D’accord, ce n’est peut-être pas comme ça que la pilule contraceptive marche, mais Junho n’en sait rien, et est parfaitement heureux dans le fait de laisser à ses mystères le fonctionnement du corps féminin. “Gênant ? Gênant de quoi..” marmonne-t-il avec une petite moue, plutôt déçu que la jeune femme ne continue pas à vérifier elle même l’état des faits devant ses yeux ronds. Il en profite pour se concentrer sur la sensation de ces fameuses protubérances collées maintenant contre son torse, mais Max s’écarte à nouveau. Il le cherche, en même temps : ne peut-il pas garder sa bouche fermée ? S’il arrêtait avec son stupide humour, il pourrait déjà l’embrasser et la tripoter sans faire d’histoires. Ce n’est pas que discuter et rire avec elle n’est pas agréable, ça l’est, mais face au corps entièrement dénudé de sa petite amie, Junho s’en retrouve faible et ramené inévitablement à son état d’homme envieux.

Souvent, Max s’arrête pour le regarder. A chaque fois, il a cette étrange envie de se cacher quelque part, habitué à être regardé avec du désir mais pas comme ça. Il ne saurait pas l’expliquer. Peut-être est-ce l’amour qui le rend timide, qui l’empêche de faire son fier comme il l’aurait fait avec n’importe qui d’autre. Il se sent touché et peu méritant d’un regard si brillant, et doit se forcer pour ne pas détourner le sien. Junho vient entourer la taille de Max de ses bras, laisse ses mains reposer sur la chute de ses reins. “Tu veux te marier ?...” demande-t-il un peu plus sérieusement. Pas spécifiquement avec lui, mais en général. Junho a le don d’éviter les sujets importants en rigolant dessus, et s’il est vrai que de nombreuses fois il s’est dit qu’il pourrait épouser Max sur l’instant, le pourrait-il vraiment ? Dans son esprit, mariage est associé avec misère. Il ne lui semble avoir jamais, dans sa vie, vu un couple marié heureux. N’est-ce pas la recette pour faire qu’ils se détestent totalement un jour ? Malgré lui, le sujet le laisse un peu pensif. Parfois, il se laisse à imaginer ce genre de vie, celle qu’on voit dans les films mais qu’il est rare de croiser dans la vraie vie. La famille parfaite, avec la belle maison, les enfants qui courent, les époux heureux l’un avec l’autre.. Mais ce ne sont que des illusions pour lui, des rêves qu’il nourrit pour s’abandonner, sans vraiment pouvoir croire cela réalisable même un petit peu.

“Je ne ferais pas un bon mari” avoue-t-il sincèrement. Junho reste encore étonné d’être encore engagé à Max de façon officielle sans avoir eu envie de s’en échapper, lui qui a toujours été allergique aux engagements, au fait de rester au même endroit ou avec la même personne un peu trop longtemps. Perpétuellement lassé de tout ce qui constitue sa vie. “Ni un bon père, en vérité” ajoute-t-il avec un petit sourire triste. “Tu imagines ? Créer une petite armée de déprimés.. Ce serait cruel, non ? Perpétuer son existence en clonant ses maux” marmonne-t-il avant de venir enfouir son visage dans le cou de la jeune femme. Il s’en veut. Dieu. Est-il incapable de profiter d’un moment sans en finir par se haïr ? Il sait qu’une personne ne suffit pas à effacer des ombres, mais il s’est plu dans cette illusion pendant un moment. Il la serre un peu plus fort contre lui, ferme les paupières et vient déposer un baiser sur son épaule. “Désolé. J’ai une crise de déprime. Junho en puissance.” murmure-t-il dans un petit rire jaune

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all with style -« Je veux me marier avec toi » Souligna-t-elle gentiment de sa voix de bébé, laissant le bout de son nez frôler doucement la peau nue de Junho. Junho qui sembla aussitôt pensif face à ce fait simple et pourtant fort qu’elle lui avouait sans mal et sans crainte. Pourquoi mentirait-elle de toute façon ? C’était ce qu’elle ressentait. Même si cela pouvait paraître un peu dingue d’imaginer épouser son petit ami après seulement deux mois de relation, Max était certaine de le vouloir. Comme elle l'avait expliqué dans l’avion, elle l’aimerait toute sa vie, quoi qu’il en coute. A partir du moment que l’on ressentait quelque chose d’aussi fort… Pourquoi avoir peur ou douter ? Se marier ? Elle n’y pensait pas un seul instant avant de le rencontrer et de tomber amoureuse de lui. Trop occupée à geeker avec ses frères, à ne pas agir comme les autres demoiselles de son âge, sans trop faire attention. Si lointaine à tout ça. Aujourd’hui, Max repensait à sa vie d’avant avec un petit sourire amusé et ému. Il ne s’en rendait peut-être pas compte, mais elle n’était plus la même à présent. Oh bien sur, rester un gros bébé et jouer aux jeux vidéo restaient toujours quelques uns de ses passe-temps favoris... Mais Max était une femme maintenant. Et c’était Junho l’auteur de cette merveilleuse transformation. Le magicien dans cette belle histoire. Il lui apprenait à s'aimer, à se trouver belle... à trouver de la force là où elle ne l'aurait jamais soupçonné auparavant. Comment ne pas avoir envie de l’épouser au moins mille fois en sachant cela ?

L’ambiance devint tout à coup plus morose et triste, sans prévenir. Ce qu’il lâcha la fit se serrer un peu contre lui, avec tendresse. Son petit cœur se serrait contre le sien. Qu’en savait-il, cet idiot ? Comment pouvait-il le savoir à l’avance ? On ne savait que lorsqu’on s’y trouvait non ? « T’as toujours pas assez confiance en toi, hein… » Marmonna-t-elle gentiment avant de venir embrasser sa joue avec douceur. Elle n’aimait pas quand il se mettait à déprimer comme ça. Pas parce que ça l’embêtait ou qu’elle était fatiguée de le voir ainsi… Tout simplement parce que le sentir chagriné était une chose qui lui faisait de la peine à son tour. Une chose qu’elle détestait de plus en plus. Junho, elle voulait le voir sourire. Le voir heureux. Parce qu’il le méritait. Tout en le laissant enfouir son beau visage dans son cou, la petite nymphe remonta ses doigts dans la chevelure humide de son homme, tandis que d’autres descendaient dans son dos lentement. Elle dessina de petites arabesques sur sa peau, sagement, lui laissant le temps pour se ressourcer contre son corps et contre son âme. Une âme entièrement dévouée à lui. Pour toujours.

L’entendre s’excuser et rire amèrement fit aussitôt mouver son visage de droite à gauche, afin de le contredire. « Arrêtes. Tu sais bien que ce n’est pas grave. » Affirma-t-elle avec autant de tendresse que de sérieux, prévenante comme jamais. Son corps se pressa un peu plus fort contre le sien pour répondre à son envie d’être liée à elle. « Ah~ Oppa. » Soupira Max tout en venant l’étreindre encore plus fort « Pourquoi tu ne réalises pas ce que tu vaux réellement ? » Cela la rendait un peu triste. Parce qu’elle, elle le voyait très bien. Elle aimait ce qu’il lui montrait. Et elle savait. Elle savait qu’il pourrait faire un excellent époux. Et surtout, surtout... elle savait qu’il serait un père formidable. « Parfois, j’aimerais que tu puisses prendre ma place une journée et voir à quel point tu brilles à mes yeux… A quel point tu aurais le droit de t’aimer, même un peu. » Sa bouche alla se plaquer contre sa tempe après avoir susurrer ces jolis mots plus que jamais sincères. « C’est pas grave si on se marie pas. On aura qu’à… se fiancer pour la vie ? Ou vivre en exil comme des amants ? C’est plutôt romantique en fait… » Plaisanta la belle malgré tout, souriant faiblement contre lui.

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all with style - Malgré tout, le fait que Max veuille se marier avec lui… ne le laisse pas de marbre. Outre les sentiments négatifs qui viennent automatiquement s’enrouler autour de son coeur, il y a une chaleur qui ne le quitte pas. Il ne détecte que de l’honnêteté dans sa voix et dans son regard, comme à chaque fois, et le fait que quelqu’un puisse être aussi sûr de son amour pour lui pour vouloir s’engager d’une telle manière est aussi enivrant qu’effrayant. C’est bien avec ça qu’il se bat depuis qu’il la connaît, et même si parfois les moments sont trop doux pour qu’il puisse imaginer une seule seconde que tout pourrait changer en une seconde, il y en a d’autres où le poids de cette peur le pèse jusqu’à en devenir physiquement insupportable. Il s’en veut de la lester avec ses problèmes, son esprit qui ne veut pas marcher dans la direction qu’elle attend de lui, son coeur qui bat dans deux directions opposées. Si c’était si simple, il l’aurait fait depuis longtemps. Mais tout est compliqué, tout prend du temps, et il a l’impression qu’il n’en aura jamais assez pour arriver là où il pense que Max l’attend. Peut-être qu’elle n’a aucunes attentes, et c’est bien ce qu’elle lui répète, non ? Qu’il peut être lui même avec elle, qu’il ne la dérange pas. Malgré tout, il ne peut empêcher la pression de s’accumuler d’elle même, de ne pas rentrer dans l’image parfaite qu’il imaginerait à ses côtés. Il prend la constatation qu’elle fait sur l’état de sa confiance comme une autre preuve de son incapacité, et s’en veut doublement d’être incapable de lui cacher. “Je sais pas si c’est grave.. Pas grave.. ça doit l’être, si ? Parce que tu as beau me rassurer à chaque fois, la peur revient, inlassablement…” laisse-t-il échapper dans un soupir contre sa peau. Il la laisse le choyer, le rassurer comme il ne l’a jamais été dans sa vie, si bien que son cerveau n’a jamais appris à le faire par lui même. Rempli d’insécurités, de peurs, de failles qui lui semblent impossibles à boucher immédiatement, il s’en veut de se donner à elle si incomplet.

Le pire était qu’il n’avait jamais vraiment voulu changer cet aspect de lui avant de l’avoir rencontrée. Il était malheureux. Très malheureux. Tellement que les sentiments se perdaient dans le brouillard, peinaient à se différencier les unes des autres et coulaient sur lui sans lui faire aucun mal. Tant qu’il n’aurait pas su dire en quoi être vivant, c’était vraiment mieux qu’être mort. Et pourtant, il n’avait jamais voulu avec autant de force changer sa manière de penser et de fonctionner pour devenir une autre personne. Mais maintenant que Max s’ouvre toute entière pour accueillir ses peines, il souhaiterait qu’elles n’existent pas, il souhaiterait plus que jamais être quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se prenne pas la tête pour de si petites choses, quelqu’un qui ne se laisserait pas tant attraper par une mélancolie aléatoire. Quelqu’un qui ne laisserait pas ses sentiments gâcher ses plus précieux moments, diriger sa vie là où il ne le voudrait pas. Il voit cette possibilité, un peu, avec Max, et c’est pour ça qu’il fait tant d’effort. Mais la lame est à double tranchant, d’une pression qu’il n’arrive pas à mitiger et qui commence à lui briser les épaules. Il finit par secouer la tête. “Non. Je t’épouserai. Je ne sais pas quand. Peut-être quand je m’aimerai assez pour t’aimer comme tu le mérites. Je ne te donnerai pas des compromis ou des semblants, tu ne le mérites pas. Et je l’ai dit à ton frère, alors c’est une promesse. J’ai envie que tu sois ma femme, un jour. Que personne ne puisse s’y tromper.” murmure-t-il avant de venir trouver ses lèvres pour les embrasser tendrement. Il serre un peu plus ses bras autour d’elle pour la coller encore plus entière contre lui, même si cela fait déjà quelques minutes que l’air ne passe aucunement entre leurs deux corps. “Je ne te laisserai jamais à quelqu’un d’autre, alors… je…” Malgré lui, les images de sa confrontation avec Chuck remontent à son esprit à nouveau. Il secoue la tête légèrement, pour lui même. “Ce n’est pas grave si les autres n’y croient pas… si ? Est-ce que c’est assez si j’ai envie d’y croire ? Si tu y crois ? Est-ce qu’il suffit de se dire que tu seras toujours à moi pour que ce soit la réalité ?” murmure-t-il en se perdant, dans des pensées qui virevoltent et commencent à lui donner mal à la tête. Il finit par pousser un soupir et venir regarder Max dans les yeux. Un sourire finit par percer sur son visage, et sans savoir pourquoi, un petit fou rire vient le prendre, d’une pression qui semble s’échapper d’un seul coup.

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all with style - Non. Ce n’était pas grave. Pas grave du tout. Et pour appuyer ses dires, Max n’hésita pas à secouer son beau visage pour le contredire encore une fois. « Ces choses là ne se disparaissent pas du jour au lendemain, même je le voudrais plus que tout au monde pour toi… Mais tu dois être patient et ne surtout pas t’en vouloir Oppa… d’accord ? Ne crains rien pour moi, tout va bien. Laisses-toi du temps... Le temps fait beaucoup lorsqu’on sait l’écouter. » Expliqua-t-elle avec douceur et prévenance, avant d’embrasser délicatement sa joue. C’était très certainement dans ce genre de moment que la petite poupée prouvait sans faire attention être tout sauf un bébé. Qu’elle était capable d’écouter et de conseiller, avec une philosophie des plus positive et bienveillante. Fermant les yeux, ses bras renforcèrent doucement leur étreinte sur Junho et firent alors tout pour lui apporter toute la chaleur et le soutien possible afin qu’il se sente mieux. « Tu es en vie et t'es pas seul. Moi je te lâche pas. » Assura Max en choyant tendrement les cheveux de son homme, souriant faiblement par-dessus son épaule. Il ne devait surtout pas s’en vouloir d’avoir des moments de faiblesses ou de déprime. La belle pouvait comprendre. Elle l’avait accepté avant même de sortir avec lui. Et c’était à bras ouverts qu’elle s’était promis de toujours l’aider. Parce qu’elle l’aimait. Parce qu’elle était prête à tout affronter pour lui. Elle ne reculerait pas. Jamais. Même dans les moments les plus difficiles, même dans les instants où tout pourrait sembler sans espoir… Max ferait tout pour pousser Junho plus haut et plus loin. Elle ferait tout pour rester forte, du mieux que possible.« Personne est parfaitement lisse. Des démons et des ratures, j’en ai moi aussi... et tu les chasses sans même d’en rendre compte… Tu es bien plus fort que tu l’imagines, idiot. » Susurra-t-elle avec amour, plus que jamais serrée contre lui.

Son cœur rata un faible battement de bonheur lorsque Junho affirma qu’il l’épouserait. Et chaque mot qui suivit cette promesse la fit frémir contre sa peau. Un jour, oui. Max l’espérait. De tout son cœur. « Merci… » Souffla simplement la belle avec un beau sourire qui s’échoua contre les lèvres de son amour. L’embrassant à son tour avec tout autant de tendresse, un faible soupir s’échappa de sa bouche scellée à la sienne. Une jolie émotion malgré tout présente. Un bourgeon planté au milieu d’une terre aride qui pouvait faire la différence. Ce bourgeon, il serait immense un jour. Fleurissant et plus beau que jamais. Elle le savait. En l’écoutant un peu s’emmêler les pinceaux puis rire de sa confusion, elle ne peut que relever un sourcil, gentiment incrédule et perdue. Haha… mais que cherchait-il à lui dire exactement ? « Toi… tu as besoin de te détendre un peu ! » Signala Max avant de s’élancer doucement tout en le tirant avec elle au milieu de bassin, afin qu’ils pataugent un peu ensemble. S’accrochant à lui agréablement, elle le dévisagea avec un beau sourire ravi, avant de détourner son regard vers la beauté que l’endroit leur offrait. A travers la fumée des pierres chaudes, le ciel prenait des teintes joliment orangée. « Regarde comme c’est beau ici… C’est un moment qui n’appartient qu’à nous. Les images indélébiles… tu n’as pas oublié ? » Questionna adorablement sa petite voix tandis qu’elle faisait pivoter ses prunelles claires vers Junho de nouveau. Merveilleusement bien dans ses bras et contre lui, elle laissa son visage se pencher en arrière afin de complètement mouiller sa longue chevelure brune. Puis, la belle revint vers son homme et fit aussitôt confronter ses lèvres aux siennes, avec douceur et désir. Un baiser presque digne d’être le plus beau de tous ceux qu’ils avaient pu partager jusqu’à présent… tant les émotions se propageaient à vive allure dans chacune de ses veines, filant droit dans son bas ventre. Tant l’instant était léger et loin de tout. Frôlant encore et encore sa bouche de la sienne, de plus en plus envieusement, Max observait Junho à travers un regard faiblement ouvert et amoureux. Elle s’éloignait pour mieux revenir, pour mieux le gouter. Puis, son minois s’arrêta quelques secondes pour observer cet ainé qui faisait battre son cœur plus que de raison. Une belle esquisse paisible et comblée sublima son visage. « Je serai toujours à toi. C’est la réalité. » Souffla-t-elle finalement avant de revenir vers lui pour l’embrasser avec plus de passion et de ferveur… son corps étroitement collé contre le sien.

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all with style - Un pansement sur le coeur, des mots qui envoient la chair de poule le long de ses bras. Ce n’est pas possible d’aimer autant, se dit-il à nouveau en la regardant. Dire qu’il aurait pu être en congé ce jour là au magasin, et ne jamais croiser son chemin. Destin ? Il n’y croit pas du tout, mais en croisant le regard de Max, il aime à se dire que peut-être, tout s’est goupillé exactement comme il le fallait. Son coeur tambourine contre sa poitrine, d’une vision féérique qui réveille chaque centimètre de sa peau. Il sent à nouveau ce sentiment, bien trop puissant pour rester dans sa poitrine et bien trop agréable pour l’en laisser s’échapper, qui vient l’irradier et le remplir d’une chaleur particulière, bien différente de celle provoquée par les eaux brûlantes de la source. Ses soupirs se mêlent aux vapeurs, et il ne s’arrête pas dans sa contemplation, tout entier apaisé par les phrases qu’elle lui déclame le plus naturellement au monde. Comment est-ce possible d’être aussi douce ? Aussi généreuse, aussi sage, aussi attentionnée ? Comment est-il censé se débarrasser de cette peur de la perdre à un moment ou à un autre, alors qu’elle lui semble l’être le plus précieux en existence ? “C’est dur de prendre totalement au sérieux ce que tu me dis alors que toi tu sembles juste… parfaite. Tu me complexes” avoue-t-il avec une petite moue, plus honnête que jamais. Il n’y a rien de plus fort pour enfoncer la confiance de quelqu’un que de le mettre en face d’une autre personne qui semble mieux en tous points, et Max en représente le point culminant. “Et d’où tu m’appelles idiot toutes les cinq secondes…” ajoute-t-il boudeur, son humeur ayant quand même remonté de toutes les jolies choses qu’elle lui a déclamé. Il se sent un peu plus léger, un peu plus joueur, comme en a démontré son fou rire impromptu.

Il se laisse guider jusqu’au milieu du bassin avec un léger sourire, et fait non de la tête doucement pour répondre à sa question. Ses fameuses images indélébiles. Il en a eu pas mal depuis qu’il la connaît, impossible pour Junho de le nier. Il la laisse prendre les rênes, jouer à la sirène et venir prendre ses lèvres. Junho répond doucement à son baiser, amoureusement, tout en raffermissant sa prise dans le creux de sa taille. Ses lèvres mouillées qu’il connaît par coeur, et dont la danse avec les siennes est en parfaite synchronisation à force d’entraînement. Il sait prévoir ses mouvements comme elle les siens, et c’est avec plaisir qu’il se fond dans leur étreinte, joue, mutin, avec sa bouche et se laisse aller contre elle. L’électricité vient courser dans ses veines, éveiller son corps jusqu’à ses extrémités, d’un désir qui vient le prendre soudainement de tout l’amour qu’il peut ressentir à son égard. Il soupire, frustré, lorsqu’elle s’écarte, tend le cou pour venir la retrouver à nouveau. Ce n’est que lorsqu’elle ouvre la bouche après un de ses reculs qu’il tente de rester sage, et vient répondre à sa déclaration par un doux sourire. Sa main remonte le long de sa colonne vertébrale alors que Max vient à nouveau s’écraser contre lui avec force, et ses doigts s’enroulent autour de sa nuque pour la tenir un peu plus contre lui. Son bas ventre déjà titillé depuis l’entrée de la nymphe dans le bassin vient s’emplir d’une tension lancinante, et il sent son désir se montrer de plus en plus présent face au corps de Max tout entier contre le sien. La main encore posée sur sa taille descend sur la chute de ses reins avant de poser sur ses fesses, qu’il presse allègrement dans un soupir contre ses lèvres pulpeuses, alors que sa virilité se fait plus pressante contre le bas ventre de la jeune femme. “Tu ne sais pas combien je t’aime” murmure-t-il contre ses lèvres avant de venir goûter sa mâchoire, remontant lentement jusqu’à son oreille. “Tu pourrais faire absolument tout de moi… Je ne dirais jamais non… Et pourtant tu n’en profites pas” vient-il susurrer à son oreille, avant de venir tirer sur son lobe. Chaque inspiration presse un peu plus son torse mouillé contre la poitrine de Max, dont il peut sentir la réaction à ses caresses. “Je ne me lasserai jamais de toi” lance-t-il dans un soupir langoureux en venant remonter la main posée sur sa nuque pour passer ses doigts dans ses cheveux mouillés. “Tu me rends fou” achève-t-il en venant l’embrasser dans le cou

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all with style - Elle n’était pas parfaite. Des complexes, elle aussi en avait. Avant de le rencontrer, elle en était bourrée et vivait tant bien que mal avec. Cette sensation d’être en retard sur son temps par rapport aux autres filles, de ne pas avoir suffisamment confiance pour oser croire en la véritable Max sommeillant en elle… cette peur qu’on ne la prenne jamais au sérieux, qu’on la trouve toujours plus niaise et idiote… Toutes ces choses pendant des années, ça l’avait bouffé. Mais lui… il était entré dans sa vie sans prévenir et était parvenu à la rendre plus forte qu’elle ne l’aurait jamais cru. En peu de temps, comme d’un revers de main, il avait réussi à la faire grandir, à la rendre belle et confiante, à dévoiler cette femme qui n’osait pas se montrer jusqu’à présent. Alors… si l’amour la rendait parfaite aux yeux de Junho aujourd’hui, il devait s'en féliciter lui-même. Parce que c'était lui l'auteur de tout ça.

Leurs baisers devenaient plus passionnés et puissants au fur et à mesure que les secondes défilaient. Des secondes que Max aurait bien voulu transformer en heures, en jours… rien que pour ralentir le temps. Cet instant, il était fort. Terriblement fort. Ivre d’amour et de soif, la nymphe se laissait aller contre son homme, soupirant d’aise contre sa bouche charnue en agrippant ses cheveux de ses phalanges délicates. Lui aussi… il serait toujours à elle. Rien qu’à elle. Et pour appuyer cette vérité silencieuse et jalousement belle, elle ne cessa d’embrasser les lèvres mouillées de Junho encore et encore, avec toujours plus de dévotion et de ferveur. Un tendre acharnement. Une envie brulante de faire exploser tous ces sentiments amoureux qui devenaient de plus en plus forts et importants avec le temps. Avec langueur et délice, sa langue laissa celle de son ainé s’inviter pour venir la toucher et la gouter dans un ballet qu’ils savaient à présent mener parfaitement. Ses mains d’homme posées sur son corps de femme, son torse écrasé contre sa poitrine… Diable. Max en perdait joliment l'esprit.

Bien vite, le désir monta en flèche et ce fut sans ménagement qu’elle s’accrocha au cou du beau brun afin de se le ressentir infiniment plus. Cette envie se fondre contre lui, de fusionner toujours plus… d’être liée à tout jamais à son âme… elle la torturait agréablement. Fronçant les sourcils de plaisir en sentant la virilité de son homme se presser contre son petit bas ventre également en plein éveil, Max pouvait sentir l’électricité passer entre leurs corps. Le cœur battant, le souffle haletant d’envie, elle ouvrit faiblement ses prunelles pour oser observer ce garçon qui lui faisait définitivement tourner la tête. Un beau sourire étira ses lèvres en l’entendant se déclarer à elle. Un "je t’aime" qu’elle reçut avec une émotion immense, comme si c’était le tout premier qu’il lâchait. « Toi non plus, tu sais pas. » Murmura-t-elle tendrement sur un petit ton de gentil défi, soupirant d’aise en sentant la bouche de Junho se balader sur sa peau. Elle se concentra pour ne pas frémir trop fort, alors que de doux gémissements menaçaient dangereusement de s’échapper de son être. Seulement, lorsqu’il affirma être fou de sa personne, la belle ne parvint pas à retenir une jolie plainte de désirs. Fiévreuse et envieuse, ses doigts s’enfoncèrent plus profondément dans les cheveux mouillés de son ainé contre qui son petit bassin n'avait de cesse de se coller. Une danse lente et sensuellement irritante, cruellement agréable.

« Junho… » Susurra-t-elle en embrassant sa peau, alors que son intimité ne cessait de caresser de façon électrisante l'entre jambe enhardie du jeune homme dans un érotisme aussi timide que capricieux.« Je… pardon. » Sans lui demander la permission, ses jambes s’enroulèrent autour de sa taille musclée et ce fut dans un délicieux mouvement qu’elle le fit lentement se glisser en elle. Un gémissement faiblement échappé, une explosion de plaisir soudainement incontrôlable. La nymphe n’avait pas eu la patience d’attendre une seconde de plus, trop torturée et grisée par ce bouquet de sentiments et de désirs qui les unissaient toujours plus chaque jour. Les joues honteusement rouges de son action, Max sourit fébrilement tout en commençant à laisser la cambrure de ses reins se soulever puis redescendre dans un doux et langoureux rythme. « Désolée Oppa... mais j’ai beaucoup trop envie de toi… » Souffla-t-elle tout en le regardant avec fièvre et gêne, tendrement coupable et victime de cette union. Levant ses hanches tout en laissant le haut de ses fesses rebondies apparaître hors de l’eau, elle remontait pour mieux couler, encore et encore, dans une ondulation parfaitement synchronisée. « Je… je sais même pas si on a le droit de faire ça ici… » Soupira une Max de manière désespérée contre les lèvres de Junho... Réalisant à quel point la situation pouvait être dangereuse et excitante à la fois.

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all with style - Les gémissements qui s’échappent de la bouche de son amour électrisent son bas ventre, s’enroulent autour de son coeur et s’évanouissent dans la vapeur qui les entoure. Un environnement idyllique pour un amour irréel, c’est très poétique quand on y pense et Junho est à deux doigts de se laisser aller au lyrisme du moment. Un peu plus et il lui réciterait un poème, s’il en avait la force face au désir qu’elle forçait en lui depuis tout à l’heure. Sûrement qu’il ne savait pas. Personne ne sait jamais. Éternellement seul dans son propre esprit et dans son corps, éternellement ignorant du fonctionnement d’une autre personne. Ce qui s’en rapproche plus est bien ce qu’ils font là, non ? S’aimer, s’unir, une matérialisation presque parfaite du besoin humain de palier à la solitude qui l’écrase. A son prénom qu’elle susurre, il ne répond que par un soupir. Pendant un instant, il a l’impression de s’élever et de voir la situation à distance. Capable de prévoir chacune de ses réactions, de ses mouvements, tout entier présent et à la fois au dessus. La chaleur lui monte peut-être à la tête, ses membres deviennent faibles et alors qu’elle s’excuse, il sait exactement pourquoi et ne la repousse aucunement. A quoi bon ? Il en a sûrement plus envie qu’elle encore, et ils s’y attellent depuis le début de leur voyage sans répit. Le cadre est tout à fait parfait, et il semble n’y avoir pas âme qui vive aux alentours. Il admire ses joues rosées par l’émotion, le plaisir et la gêne, et vient les embrasser en se délectant de la chaleur entourant sa virilité, là où il se sent le plus à l’aise, là où tous ses soucis semblent s’évanouir l’espace de longues minutes. Il la maintient contre lui, les mains posées contre la cambrure de ses reins qui se meut avec ivresse. “On ne risque rien.. Même si quelqu’un arrive, il ne suffit que de quelques secondes pour avoir l’air d’enfants innocents à nouveau, hm ?...” murmure-t-il en venant prendre sa mâchoire entre ses lèvres, calant les mouvements de Max à son propre bassin. Son corps vient furieusement rencontrer le sien, dans une violence amoureuse qui caractérise souvent ses ébats. Passionné, il suppose que ça pourrait être le mot, et il s’y laisse aller en s’accrochant à sa chevelure un peu trop fort et en venant mordre son épaule. Il finit par reprendre ses lèvres et relève son menton pour y descendre de sa langue, sentir ses gémissements vibrer le long de sa gorge, alors qu’ils se laissent aller à tous les plaisirs.

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all with style - Elle voudrait que ce genre de moments ne s’arrête jamais. Que leurs corps aient la force pour toujours continuer cette danse à l'infini... inlassablement, sans aucun répit. Que la fatigue humaine ne se fasse jamais ressentir. Soupirant toujours plus fort contre la bouche de Junho, Max laissa tomber les quelques barrières de raisons encore restantes afin de s’abandonner avec passion dans ses bras. Le bruit de l’eau accompagnait chaque mouvement qu’ils effectuaient, dans une mélodie joliment indécente. Ils ne risquaient rien lui assura son homme. Peut être un peu quand même, non ? Rougissant d’autant plus, ce fut avec le plus beau de tous les paradoxes que la belle accentua pourtant leur rythme ; comme désireuse d’un quelconque danger imminent qui les pousseraient à jouer les anges tout en restant diaboliquement unis sous l'eau. Ils n’avaient rien de deux enfants innocents. Ni de deux amoureux timides. Dans le fond, ils ne l’avaient jamais vraiment été. C’était sûrement ça l’alchimie, non ? Le petit quelque chose liant à la perfection deux êtres pour leur faire vivre d’incroyables sensations ensemble. Un feu qui prend de l’ampleur et auquel on aime se brûler tout entier, car les flammes font tout sauf mal. C’était une union presque indescriptible, une fusion toujours plus effrayante, toujours plus belle à chaque fois qu’ils recommençaient. Mais celle à laquelle ils s’affairaient actuellement semblait étrangement à part des précédentes déjà trop délicieuses. Peut-être était-ce à cause du cadre idyllique. Peut être était-ce à cause de tous ces mots tendres qu’ils s’étaient échangés plus tôt. Peut être était-ce à cause de cet amour qui grandissait en eux à une vitesse effroyable et presque irréelle. Certainement pour toutes ces choses, oui...

Et là, tout contre lui, soulevée par ses bras… Max avait l’impression d’être au paradis. Elle laissa Junho l’aider dans son rythme en la portant encore plus haut pour revenir ensuite encore plus fort, avec toujours plus de ferveur et de puissance. Chaque seconde qu’il lui offrait arrachait à la belle de doux soupirs d'ivresse de plus en plus difficiles à retenir. Elle avait envie de crier. Crier de plaisir, crier qu’elle l’aimait… et dut furieusement se jeter sur ses lèvres pour cacher de ravissants gémissements de bien être. Répondant sans ménagement à ses baisers fiévreux, la petite poupée y donna plus d’ampleur et d’importance tandis que ses mains s’accrochaient de plus en plus désespérément à l’homme qui la comblait un peu plus chaque jour. Soulevant ensuite son beau minois rougit d’une tendre honte, Max fronça délicieusement les sourcils lorsque Junho se fit sensuellement plus violent de ses dents et amoureusement plus agressif dans ses gestes. Ce fut presque en grognant qu’elle accueillie sa langue tout en la dévorant de la sienne, baissant sans ménagement son visage contre le sien. Pour tendrement se venger, les ongles de la belle allèrent se planter dans les épaules d'un bel ainé qu'elle embrassa alors avec toujours plus de férocité... l’accueillant davantage au plus profond de son être. Subliment offerte. Amoureusement insolente. « Tu me plais. Tu me plais vraiment beaucoup, Oppa...» Souffla-t-elle suavement tout contre ses lèvres.« J'adore quand tu me fais ça… » Quand il devenait plus rude, plus abrupt. Plus jalousement amoureux d'elle. De bien jolies paroles, aussi romantiques qu'indécentes. Tout ce qu'ils étaient et ce qu'ils ressentaient, au final. De belle, longues et savoureuses minutes s'écoulèrent ensuite merveilleusement... tandis que le temps semblait réellement arrêté rien que pour eux sous ce ciel aussi joliment rosi que les joues de la jeune femme. Puis, tout devint plus fort et plus rapide, en même temps que cette latente cadence à laquelle ils s'abandonnait. « Bon sangs, Junho… je t'aime tellement... » lâcha Max d'une voix à présent brisée de désir et d'amour, désespérément heureuse.

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all with style - Il s’abandonne complètement en elle, les paupières mi closes, les lèvres avides d’un peu plus d’elle. ça ne semble jamais assez, et même en se pressant un peu plus fort contre elle, en venant la chercher plus profondément, il reste éternellement frustré de ne pas pouvoir se sentir un peu plus entier à sa compagnie. Les sensations dépassent pourtant tout ce qu’il a déjà ressenti dans le passé, il devrait s’en contenter, mais sûrement ne sera-t-il complètement satisfait que quand.. Quoi ? Elle sera définitivement sienne, la peur se sera envolée, et il ne pourra qu’admirer avec contentement le déroulement d’une vie baignée dans une douce euphorie ? Il sait que tout n’est pas aussi noir ou blanc, et pourtant il se laisse happer par ces possibilités au moindre détour. Pour quelqu’un qui n’osait espérer, le fait de pouvoir retourner la pièce et imaginer plus qu’il n’en est possible est enivrant. Il ne sait pas comment exprimer l’amour qu’il lui porte, la reconnaissance qu’il ressent à son égard, de l’avoir sauvé de lui même, ou d’avoir tout du moins pris sa main pour l’aider à sortir de l’eau. Il se sent porté, grandi par une jeune fille de 20 ans, l’idée lui aurait paru absurde il y a un an, et pourtant il n’y voit aucune autre évidence à présent. Et alors qu’il plante ses dents contre son épaule, qu’il sent les griffes de Max torturer délicieusement son dos tendu, il se dit qu’il pourrait bien mourir de bonheur ici et maintenant, pour s’épargner les douleurs futures qu’il sait inévitables.

Elle répond avec entrain à l’ambiance qu’il impose à leur étreinte, se réjouit de son enthousiasme face à son désir féroce, y répond par des coups de reins plus violents, presque désireux qu’elle révèle leur position indélicate par des cris à peine retenus. Elle est pourtant bien sage, à étouffer ses gémissements contre ses lèvres, et il se délecte des vibrations qui descendent jusqu’au fond de sa gorge. Il la goûte, entièrement, se repaît d’une sensation des dizaines de fois vécues depuis leur première fois, mais qui pourtant ne perd aucunement de sa saveur. Au contraire. La pente semble un peu plus raide à chaque fois, dans leur ballet des chairs interminable. Il la laisse lui déclamer son plaisir, lui tordre un peu plus les entrailles d’un désir qu’il sent irradier de chaque partie de son être, ne laisse que ses souffles rauques passer la propre barrière de ses lèvres rougies par la chaleur et leurs baisers. Lorsque le plaisir semble presque toucher à sa fin, il s’écarte pourtant de son visage pour l’admirer, ses yeux humides, ses joues rosées, l’air incroyablement érotique qui se paint sur tout son visage, et il sourit, d’un bonheur qu’il n’aurait pas cru possible auparavant. Ses mains tracent ses courbes, ses doigts viennent jouer diaboliquement avec la pointe de ses seins qui le transperce dès qu’elle se presse contre lui, et vient l’attraper un peu plus fort en achevant les derniers coups de rein avant de se déverser en elle dans un long soupir. Il vient attraper sa mâchoire à nouveau, la couvre de baisers, laisse sa langue en tracer le contour, et revient prendre ses lèvres alors que le plaisir déferle en lui, qu’il profite des derniers moments passés en elle avant la prochaine fois, qu’il ne doute pas proche. Il se sent prêt à tout lui déclamer, son irrémédiable amour, son envie d’emplir son ventre de petits bouts d’eux qui viendraient leur couvrir les joues de baisers baveux, de lui mettre la bague au doigt et de mourir à ses côtés quand les ridules plisseront leurs yeux. Et pourtant il reste silencieux, reste quelques instants au chaud avant de la quitter, dans un sentiment d’incomplétude qui retombe sur lui sans aucune considération. “Je n’ai pas envie de rentrer à la maison.. Je n’ai pas envie de te partager à nouveau..” vient-il soupirer contre ses lèvres avant de venir embrasser sa poitrine doucement.

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all with style - Dans le fond… Ils avaient tous les deux beaucoup appris ensemble pas vrai ? A tour de rôle et sans même faire réellement attention, naturellement… l’un faisait grandir l’autre pour toujours mieux évoluer ensuite à ses cotés, sans jamais lui lâcher la main. Qu’il continue à avoir peur par moment. Qu’elle continue à parfois manquer de confiance en elle. Ce n’était pas grave. Ce n’était pas grave du tout puisque, comme elle l’avait dit un peu plus tôt : personne dans ce monde ne pouvait être parfaitement lisse. Et à deux, ils étaient bien plus forts qu’ils n’oseraient l’affirmer. Était-ce donc ça, le principe d’une âme sœur ? Junho était-il cet alter ego qu’elle avait désespérément attendu en secret? Etait-il cette moitié qui lui avait manqué pendant tout ce temps ? La pièce manquante du puzzle dans une vie ? L'âme jumelle à qui on pense et qu’on aime déjà désespérément sans encore connaître ? Elle pouvait se revoir encore toute jeune, sous ses couvertures roses… rêvant de rencontrer un jour ce prince. Pas le prince charmant. Pas celui qui aurait l’air lisse, justement. Non, elle pensait à celui qui la comprendrait. Celui qui pourrait la faire rire et sourire encore plus facilement que ses propres frères. Celui qui parviendrait à faire battre ce petit cœur avide en elle qui était curieux de savoir ce que « être amoureux » pouvait bien signifier. Un protecteur. Un ami. Un amour. L’être le plus important au final. Son imagination de petite fille avait crée tellement de belles histoires… Mais pas aussi merveilleuses que celles qu’ils vivaient à présent. Alors oui. Oui, elle l’avait trouvé. Ce double, c’était lui. Junho. Elle en était sûre.

Haletant contre ces lèvres qu’elle embrassait avec toujours plus d’ardeur et de passion, Max ne pouvait que se sentir plus aimée que jamais dans les bras de cet homme si particulier à son cœur. Plus femme, plus libre… plus ivre de désir et d’amour pour lui. Le joli bal de cette danse sensuelle et effrénée était sur le point d’arriver à son final. Un final qui n’était plus le premier mais qui semblait tout aussi époustouflant que les précédents, si ce n’est plus. Et lorsque Junho s’osa à la regarder avec ces yeux si tendres et brulants, lorsque Junho s’osa à lui offrir ce sourire céleste et solaire… plus rien ne compta alors, à part l’être merveilleux qu’elle serrait tout contre elle. Plantant un regard langoureux et humide sur ce visage qu’elle ne se lasserait jamais d’admirer avec ferveur, Max ne put que répondre cette esquisse amoureuse et complice. Un sourire entendu traduisant d’époustouflants sentiments. A cet instant, j’ai tout pour être comblé(e)… et c’est totalement grâce à toi. Un frisson… un ravissant gémissement ne pouvant être dissimilé… et ce fut avec la plus merveilleuse des tendresses que Max se serra contre Junho afin d’accueillir et également recevoir le fruit de cette étreinte endiablée. Un orgasme en concert avec le sien. Des coups de reins au plus profond de son être qui la firent soupirer et se crisper avec une douce fébrilité contre la peau de son homme. Elle vit des étoiles, à cet instant. Des étoiles filantes. Des étoiles qui traversèrent son ventre… son cœur… et tout ce qui pouvait caractériser sa personne. Ses doigts tenaient en coupe le portrait de cet ainé ayant définitivement changé et embellie sa vie et la belle sourit alors, faiblement. Comblée. Oui. Elle l’était définitivement. Grâce à lui.

Ensuite, tout devint plus calme. Plus silencieux… mais pas moins doux pour autant. Choyant tendrement les cheveux de Junho, Max observait le jeune homme avec des yeux brillants et éperdument épris, une tendre esquisse flottant sur des lèvres encore rougies par leurs baisers de feu. Les mots plaintifs qu’il soupira contre ces dernières la firent gentiment rire, avec bienveillance. Caressant son dos de son autre main, ce fut au tour de la petite poupée de soupirer en sentant la bouche du plus âgé embrasser doucement sa poitrine, aussi légèrement qu’une plume. « Tu veux qu’on reste ici pour toujours ? » Questionna-t-elle dans un souffle chantant et joyeux, finissant par entourer de ses bras la nuque du beau brun pour l'étreindre chaleureusement contre elle. « …ou qu’on parte encore plus loin ? » Ajouta sa petite voix enfantine. Comme de tendres vagabonds amoureux… c’était plutôt romantique, non ? S’écartant un peu pour croiser ses yeux sombres, Max l’encouragea à s’abaisser afin de gouter ses lèvres, langoureusement. « Si tu crois que ça me fait plaisir de devoir à nouveau te partager avec toutes ces belles filles mannequins…» Marmonna-t-elle adorablement contre sa bouche, gonflant ses joues mais souriant malgré tout. Tendrement chipie, sa main glissa jusqu’au ravissant fessier masculin de Junho qu’elle agrippa alors jalousement. « ...à moi.» Ooooh oui. A elle. Rien qu’à elle. Non mais. Riant après lui avoir tiré la langue, ce fut avec plaisir qu'elle continua de butiner ses lèvres de façon aérienne et malicieuse. « Oppa, on sort de l’eau ? J’ai envie qu’on aille dans ton futon et qu'on s'y fasse pleins de câlins. » Quémanda une Max joliment fatiguée, faisant sa moue de gamine gentiment gâtée. Et oui, elle avait bien précisé dans le futon de son oppa chéri. Mademoiselle Byun ne perdait définitivement pas le nord.

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all with style - Son coeur et son corps s’apaisent peu à peu. Rester ici pour toujours ? L’idée est incroyablement tentante. Vivre d’amour et d’eau fraiche, c’est tout à fait agréable à imaginer mais sûrement moins pratique à vivre. Quand à partir encore plus loin… “Si tu es prête à te faire kidnapper à chaque fois que je quitterai le pays pour un shooting.. Mais alors il faut que je sois de plus en plus populaire.. Ce qui veut dire que beaucoup plus de filles baveront sur mon corps de dieu…” lance-t-il taquin en venant l’observant, en lui rendant son sourire. Il vient butiner ses lèvres allègrement. Il adore lorsque Max est jalouse, un petit plaisir coupable, et vient rapidement rire au milieu de ses baisers face à l’idée qu’elle fulmine de sa rentrée à la compagnie. “Ah… C’est le drame d’avoir un petit ami beau. Tu veux me remplacer ? Si tu étais amoureuse d’un homme super moche, tu n’aurais jamais ce problème… Comme, genre, je sais pas moi, Chuck..” ajoute-t-il en rigolant, bien conscient de sa mauvaise foi, avant de se faire surprendre par la main baladeuse de Max. Il lui semble bien que la jeune femme a un faible pour son postérieur qui, sa foi, est toujours agréable à regarder dans le miroir lorsqu’il s’examine sous toutes les coutures. “T’es un peu accro non ?” lance-t-il en riant, venant pincer sa fesse à elle pour venir se venger. “Mais moi c’est ça que je préfère…” dit-il en venant embrasser la naissance de sa poitrine à nouveau “Je suis un homme, il ne faut pas m’en vouloir” dit-il en venant y poser la joue. Dans ce département là, Max n’a pas été mal lotie. “à moi” répète-t-il du même ton qu’elle un peu plus tôt, en relevant le regard d’un air semi moqueur. Il aime cette ambiance taquine, joueuse, et légère qui suit et précède toujours les moments un peu plus intenses, tristes ou passionnés. Quelle que soit leur humeur, ils s’adaptent à l’autre sans effort. Il n’a pas l’impression de se forcer, tout coule de source et c’est plus qu’apaisant.

Face à sa demande, il acquiesce doucement et se tourne dos à elle, passe ses bras sous ses cuisses d’un contorsion habile et vient la porter sur son dos. Le jeune homme se dirige ensuite vers les pierres qui bordent le bassin, bien décidé à l’aimer deux fois plus à l’intérieur de leur chambre, sans lui laisser le temps de se sécher. Il prend gare à ne pas glisser et créer un drame dont ils n’ont pas besoin, ne croise heureusement personne sur le chemin et finit par déposer Max par terre dans leur chambre avant de venir l’embrasser un peu plus, allongé à ses côtés et penché au dessus d’elle. Il passe sa main sur sa hanche, envieux, tout à fait prêt à reprendre des étreintes dont il ne se lasse jamais, mais le vibreur de son téléphone ne cesse de se déclencher. Il l’ignore un moment, se dit que ça va se stopper, mais le harcèlement continue. Avec un grognement frustré, il finit par attraper l’appareil et y jeter un coup d’oeil, en se redressant légèrement. “On me harcèle…” marmonne-t-il en venant se frotter les yeux pour y voir un peu plus clair. Plusieurs appels, des noms qu’il n’a pas vu depuis des siècles, et dont la simple évocation envoie son estomac en noeuds. Mieux qu’une douche froide pour calmer l’ambiance, Junho finit par se redresser pour s’asseoir en tailleur et regarde la notification des 20 SMS qui l’attendent. Qu’est-ce qu’on peut bien lui vouloir ? Il déglutit difficilement, finit par poser son téléphone sans regarder, peu hâtif de savoir ce qu’il se trame. Il ne fait que revenir embrasser Max à nouveau, l’esprit préoccupé. Devrait-il vraiment regarder ? Est-ce que ça lui fera du bien? Si on l’embête, n’est-ce pas pour quelque chose d’important ? Pourquoi est-ce que l’avocat des Kwon s’acharne à essayer de le joindre ? Malgré ses tentatives pour se perdre sur les lèvres de sa bien aimée, son esprit préoccupé l’empêche de profiter entièrement du moment.

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all with style - « Ton corps de dieu, hein… » Souffla joliment la belle en venant mordiller la lèvre de son homme, se pressant un peu plus contre lui. Le pire, c’est qu’il avait raison. Il était beaucoup trop beau, beaucoup trop attirant. Un garçon d’une sensualité à couper le souffle. Le héro un peu arrogant mais sensible qu’on adorait voir dans les derniers dramas à la mode. Mais bon… tant que les filles bavaient sans toucher, elle pourrait le supporter. C’était du travail avant tout, pas vrai ? Son petit pique envers Chuck la fit gentiment lever les yeux au ciel. Toujours à être un peu jaloux de lui hein… D’ailleurs, c’était quand qu’ils se parlaient tous les deux ? Ce serait vraiment bien en fait. Au moins, Junho verrait qu’il n’a rien à craindre de la part de l’eurasien. Max espérait vraiment qu’avec le temps, les deux jeunes hommes pourraient devenir bons amis. Haha. Si elle savait… « Bien sûr que je suis accro… non mais tu t’es vu ? » Chouina-t-elle adorablement en le regardant d’un air autant admiratif qu’affligé, ses phalanges renforçant un peu plus la prise de la chair ferme et rebondie de son postérieur. Et lorsqu’il s’osa à pincer ses fesses, la petite poupée ne put que lâcher un cri aussi mignon qu’érotique, les joues toutes roses. « Oppa~ah ! » Grogna sa voix enfantine avant de rire en le laissant cacher son beau visage contre sa poitrine qu'il embrassa alors. La partie qu’il préférait le plus chez elle. Un brin moqueuse, elle feignit, l’air de rien « Ah bon ? J’avais pas remarqué. » Ses doigts caressaient lentement les cheveux du beau brun, une frimousse autant amusée que boudeuse sublimant son portrait. Elle répondit à son regard moqueur sans se priver. Quel démon. « À toi. » Assura finalement la nymphe, un doux sourire flottant sur les lèvres.

Après s’être faite portée par ses bras, accrochée à lui comme un petit koala amoureux, c’est dans un soupir de bonheur qu’elle se laissa allonger sur le sol de la chambre et embrasser avec ferveur par la bouche pulpeuse de son ainé. Malgré la nuit tombante et l’heure du diner approchant, Max ne semblait pas prête à bouger d’un poil de cette pièce. Elle n’avait même pas faim en réalité. Les baisers de Junho la nourrissaient déjà à merveille et la rendait toujours plus avide. Déjà envieuse d’une nouvelle étreinte encore plus passionnée que la présidente, la poupée enroula le cou de plus vieux de ses bras et le blottit alors un peu plus contre ses formes encore nues et mouillées. Tant pis si l’un des futons finissait trempé. Ils utiliseraient le deuxième pour dormir au sec cette nuit. Parce que même pour dormir, elle avait besoin de le sentir contre sa peau. S’endormir sans les bras de son oppa était d’ailleurs devenu quelque chose de bien difficile pour la petite Max qui avait pourtant fait sans pendant les vingt premières années de sa vie. Quand on vous dit qu’elle est accro. « Ton téléphone… » Souffla-t-elle dans un tendre grognement contre la bouche de son ainé, alors que l’objet en question ne faisait que se manifester. Elle sourit en l’entendant marmonner, caressant sagement sa joue tandis qu’il daignait prendre le portable en main. Le laissant finalement se redresser complètement, Max ne vit pas encore la mine tout à coup blafarde qu’afficha soudainement Junho. Cajolant son dos de ses doigts délicats, elle s’étira félinement en restant allongée, jouant avec ses longues mèches qui ondulaient faiblement. Mais en l’entendant déglutir dans son coin et revenir un peu trop vite sur sa bouche, la belle fronça un peu les sourcils, le souffle coupé. Répondant tant bien que mal à des baisers qui se voulaient aussi nerveux que presque maladroits, elle garda les yeux ouverts et capta alors l’expression d’un visage tiré par la préoccupation. « Oppa… hmm... ! » Tenta-t-elle de dire alors que les pressements des lèvres du jeune homme contre les siennes devenaient plus fous et désespérés, comme s’il voulait la faire taire. A bout de souffle, Max n’eut pas d’autre choix que prendre le visage de Junho en coupe pour l’écarter et le stopper. « Tout doux ! » S’empressa-t-elle de murmurer de façon gentille et douce à la fois, le dévisageant d'un air très surpris. Ses grands yeux noisette détaillèrent le portrait tourmenté de son amour qu’elle caressait sans relâche, du bout des doigts. Quelque chose n’allait pas. Elle le voyait bien. Alors sans plus attendre, Max exigea tendrement, montrant le téléphone posé près d’eux du regard « Tu me dis? »

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all with style - Pas maintenant. Même si Junho n’a aucune idée de la raison d’un tel acharnement sur son téléphone, il n’a aucune envie de briser ce moment entre eux deux par une nouvelle qui ne lui fera sûrement pas plaisir. ça peut attendre qu’il rentre en Corée, hein ? Pourquoi est-ce que ce genre de chose, ça tombe toujours au pire moment ? Il espère que Max se laissera faire doucement et ne questionnera pas deux fois son comportement, mais il la connaît trop bien pour que les choses se passent sans soucis. Malgré ses protestations, il continue à l’embrasser pour qu’elle oublie ce qu’elle vient de voir et utilise ses cordes vocales pour des sons autrement plus agréables. Au bout d’un moment pourtant, elle lui prend le visage entre les mains et il est obligé de rencontrer son regard et de lui afficher une moue frustrée et boudeuse. “Tout doux ? Tu as dit tout à l’heure que tu aimais ça…” lance-t-il comme un enfant capricieux, même s’il sait très bien que ce n’est pas exactement pour cette raison là qu’elle l’arrête aussi vite. Il n’aime pas comme elle détaille son visage. Elle va voir quelque chose qu’il ne veut pas y voir. Tout ce que Junho a envie de faire, c’est d’éteindre ce maudit appareil et peut-être le jeter dans la source, histoire que personne ne les dérange pour les quelques jours restants. Peut-être qu’il devra se débarrasser tout simplement de téléphone pour qu’on ne veuille jamais rien lui dire, mais les petits messages de Max lui manqueraient trop s’il venait à prendre cette décision.

[color=#6699ff]“Il n’y a rien à dire.” lance-t-il dans un soupir avant de quand même venir se rasseoir à côté d’elle pour afficher une mine déconfite. “J’ai une vingtaine de messages et encore plus d’appels manqués. Tu connais quelqu’un qui aurait envie de savoir de quoi il s’agit ? Je préfère te faire des bisous” déclame-t-il en marmonnant, venant observer l’objet posé par terre avec appréhension. Il ne sait pas de quoi il pourrait s’agir. Quand est-ce que leur avocat l’a contacté pour la dernière fois ? Il avait tout fait pour ignorer ses appels depuis son emménagement à Busan, et au fil du temps, il avait totalement abandonné l’idée de réussir à l’avoir à l’autre bout du fil. Tant mieux comme ça, non ? Son père est en prison, il se débrouille tout seul à présent, ne conserve que le nom en lien avec la partie de sa famille disgraciée il y a 4 ans. Pourquoi tente-t-on de le déranger alors que toutes ces histoires sont presque derrière lui, aidé par une Max qui lui donne à voir dans le futur à la place ?

Il finit quand même par attraper l’appareil. “Tu n’as qu’à regarder pour moi” lance-t-il en venant poser le téléphone dans les mains de Max. Lâche sûrement, mais il se dit que quoi que ce soit l’annonce, il préfère l’entendre de sa bouche. Peut-être que son père est mort en prison, peut-être que c’est sa mère qui a fini par arrêter de piailler. Étrangement, dans les deux cas, il ne pense pas souffrir tant que ça de l’annonce. Il a abandonné depuis longtemps l’idée de famille, et il n’y a jamais vraiment eu d’affection entre eux tous. “S’il te plaît” finit-il par ajouter en ramenant ses genoux contre lui, pour poser son menton dessus, regarder Max pour qu’elle puisse rapidement lui lire un des messages et qu’ils puissent repartir à des choses plus plaisantes.

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all with style - Sa moue capricieuse la fit aussitôt paniquer. « J’aime ! J’adore même ! » S’empressa alors de rassurer Max tout en choyant le beau visage ronchon de son petit ami, afin qu’il perde vite cette allure boudeuse. « Mais je vois bien que quelque chose te tracasse… s’il te plait dis-moi. » Implore sa petite voix, joliment. C’est à elle de paraître anxieuse maintenant. Observant Junho de ses yeux noisette, ses joues se gonflent en l’entendant murmurer qu’il n’y avait rien à dire. « Kwon Junho ! » Gronda alors la poupée en douceur, secouant son beau visage. Par pitié, qu’il lui dise. Il avait appris une mauvaise nouvelle ? Quelque chose de mal ? Un proche qui avait eu un souci ? Son travail peut-être ? Une autre ex complètement cinglée ? Ah. Max ne pouvait pas supporter de voir le visage de son amour devenir aussi blafard sans savoir pourquoi. Sans pouvoir essayer de l’aider. L’amour, ce n’était pas seulement des bisous, des rires et des bébés, pas vrai ? S’il rencontrait des problèmes, il fallait qu’il lui parle. Ils se disaient tout. Ils se l’étaient promis. Fort heureusement, le beau brun décida enfin de délier sa langue, finissant par s’asseoir à ses cotés. Se redressant en même temps que lui, ce fut avec une oreille attentive que la belle l’écouta alors se confier. Sa main choyait fébrilement son dos nu et musclé. Une vingtaine de messages ? Des appels manqués ? Qui cela pouvait-il être… ? Sincèrement inquiète en le voyant aussi pale et penaud, elle ne put s’empêcher de faiblement sourire face à la dernière phrase qu’il marmonna comme un aveu. Ses doigts allèrent tendrement choyer sa joue pour le réconforter du mieux que possible. « Moi aussi je préfère… mais c’est peut être très important non ? » Expliqua-t-elle sagement, malgré tout anxieuse. Important oui, cela l’était forcément.

Sans trop savoir comment, elle se retrouva avec le téléphone posé dans ses petites menottes. Observant l’appareil et le jeune homme à tour de rôle, la brunette sembla un peu hésitante sur le coup, pas certaine d’avoir le droit de regarder à sa place. Seulement, la posture, le regard et surtout le « s’il te plait » implorant de Junho lui donna le courage pour s’exécuter. « D’accord Oppa... Je vais le faire » Assura-t-elle avec une esquisse se voulant du mieux que possible rassurante. Libérant une main pour cajoler ses mèches courtes et brunes, elle s’aida de l’autre pour accéder aux messages du portable, les yeux à présent plantés sur l’écran de façon consciencieuse. C’était des messages qui semblaient venir d’un cabinet juridique. Un avocat. L’avocat de la famille Kwon, certainement ? Ce dernier demandait à Junho de le rappeler au plus vite. Que c’était urgent. Et en lisant le tout dernier texto… Max ne parvint plus à continuer ses caresses. Ses doigts restèrent plantés dans les cheveux du plus âgé, figés. Choquée, ses prunelles s’ouvrirent en rond et elle se força à relire le mail encore une fois. « Ça concerne ton père » Expliqua alors la belle rapidement, ne supportant pas de le faire attendre une seconde de plus. Son visage se releva pour se tourner vers lui. « Apparemment, il a purgé sa peine. Il... Il est sorti de prison aujourd'hui...» Annonça-t-elle alors, à la fois étonnée et soucieuse. Étonnée de la nouvelle, soucieuse de la réaction de son amoureux. Un silence s’installa fatalement dans la pièce après l’annonce. Junho sembla tout à coup bien loin. Etait-ce bien ? Etait-ce mal ? Max n’en savait rien. De ce qu’elle avait compris, leur relation n’avait jamais été des plus évidentes et des plus affectueuses. Finissant par se déplacer pour se mettre face à lui, la petite douceur demanda alors, posant une main sur son épaule : « Junho… est ce que ça va ? »

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all with style - Peut-être important ? Sûrement important. Et c’est bien ça qui l’effraie en tous points, et le convainc un peu plus que ce n’est pas une bonne idée que de savoir de quoi il s’agit. Il espère que Max dira non. Qu’elle ne le fera pas. Et qu’elle abandonnera toute cette histoire pour venir l’embrasser. Encore une fois, des voeux irréalistes. Qu’importe. Il s’y perd quelques instants, avant qu’elle n’accepte avec toute la bonne volonté du monde, un faible sourire sur le visage. Il n’a pas la force d’y répondre. Tout ce qu’il veut, c’est que le pansement soit vite et bien arraché. Lorsque les caresses de Max s’arrêtent subitement, Junho vient se mordre l’intérieur de la joue. Il observe ses billes s’arrondir, et est tout à fait prêt à lui arracher le téléphone des mains pour le jeter par la fenêtre. Quoi que ce soit, il n’a pas envie de le savoir, il n’a pas envie de l’entendre, et il ferme les yeux comme si cela lui permettait de devenir sourd. Bien sûr que ça concerne son père. Tout le concerne, tout l’a toujours concerné, avant que quelqu’un de juste et de censé ne le mette derrière les barreaux. Et après ? Est-il vraiment mort, comme il l’a supposé ? L’idée le remplirait de soulagement. Je suis affreux, mais c’est vrai. Le monde serait meilleur sans le père Kwon sur terre. Malheureusement, c’est la liberté de pourrir un peu plus son monde qui lui a été accordée. Junho rouvre les yeux pour venir scruter le visage de Max, attendant un “haha, c’est juste une blague !”.

Lorsqu’elle s’approche de lui et pose la main sur son épaule, Junho se dégage en reculant un peu en arrière. Sorti de prison ? C’est impossible. Il avait encore au moins trois ans à purger. Même isolé, aurait-il réussi à menacer quelqu’un, passer de l’argent sous la table, blesser, manipuler pour arriver à ses fins ? Il secoue légèrement la tête et finit par attraper le téléphone pour lire l’intégralité des messages, dans un silence pesant. Il oublie la présence de Max dans la pièce et lit rapidement tous les messages avant de faire une recherche sur naver. Pas besoin d’aller bien loin, c’est à la une, et il appuie rapidement sur l’article pour le parcourir en diagonale. Comment ça, charges abandonnées ? Comment est-ce qu’on peut affirmer ça alors même qu’il avait été jugé, condamné, et que l’affaire était classée ? Il sent le goût ferreux du sang remplir sa bouche, se rend compte qu’il a un peu trop mâchonné l’intérieur de sa lèvre d’angoisse, et finit par se relever pour aller s’enfermer dans la salle de bain attenante. Il fait couler l’eau froide, vient se pencher au dessous du jet d’eau pour s’en remplir la douche, se concentre sur la sensation du liquide qui vient rencontrer sa plaie avant de laisser l’eau rougie partir dans les canalisations. D’accord, il est sorti de prison. Je n’ai pas à m’en occuper. Il m’a sûrement renié. ça ne change rien à ma vie, si ? Non. Non. ça ne change absolument rien. Il m’a oublié se répète-t-il pour se convaincre, en venant écouter les messages déposés sur sa messagerie. Son avocat qui répète ce qu’il a lu… Aucune mention d’un quelconque lien avec lui.. .Ou d’une envie de le voir… Le poids qui l’étouffe depuis plusieurs minutes se lève peu à peu. Jusqu’au dernier message. Sa voix éraillée, qui fait monter la chair de poule le long de ses bras. Tu m’as manqué, fils. J’ai hâte de te revoir, mots prononcés dans une froideur terrifiante, sans aucune sincérité. Tout ce que Junho sait en effaçant le dernier message, c’est que son père compte le voir.

Il passe une serviette autour de sa taille et finit par ressortir de la pièce. “Il faut qu’on rentre” lui annonce-t-il absent

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