Votre tenue ⌁ « Tu es ma petite amie ». Cette phrase n’arrêtait pas de tourner en boucle dans sa tête, comme une douce mélodie. Elle avait encore du mal à y croire. A réaliser. « Petite amie », cela ne voulait pas dire qu’on était ami avec une fille petite hein ? Bon, elle n’était pas spécialement grande il faut dire ; avec son petit mètre soixante et des poussières, elle ne cassait pas des briques. Mais Max savait que le sens de ces deux mots était tout autre dans ce contexte. Elle était la petite-amie de Junho. La fille avec qui Junho sortait. Sa copine, sa chérie, son emmerdeuse. Elle était à lui et rien qu’à lui, à partir de maintenant. Il fallut des jours pour que la jolie coréenne puisse se faire à cette idée, qu’elle l’assimile, qu’elle rentre une bonne fois pour toute dans son crâne. Et c’était tout de même sacrément bizarre. Bizarre parce que… Wouah. Mince. Elle était en couple. Pour la toute première fois de sa vie, elle sortait avec un garçon. Et pas n’importe quel garçon. Le premier ayant déposé ses lèvres sur les siennes. Le premier pour qui elle était tombée amoureuse. Malgré son envie d’être discrète, un air bêtement mignon et flottant n’avait pas quitté son visage poupon ces derniers jours ; si bien que tout le monde le remarqua chez les Byun. C’était complètement dingue de voir une Max amoureuse. Presque irréel.

Comme il lui avait demandé, elle le laissa un peu seul. Comme toujours, les réactions de Junho la surprenaient. Toujours autant imprévisible et complexe, le beau brun avait eu l’air gêné et penaud. L’avait-elle mis mal à l’aise en se déclarant à lui ? Il semblait le vouloir pourtant, cet idiot, à lui imposer un compte à rebours pour lui répondre. A la charmer durant ce repas en la dévorant des yeux. Et son bisou ? Il était où, son bisou ? Ah~. Max ne pouvait pas s’empêcher d’être un peu frustrée. Certainement qu’elle s’attendait à un moment vraiment fort en lui disant oui, peut être même à dormir dans ses bras le soir-même. Tout doux, lui avait dit alors son cœur. Ne pas brûler les étapes. Il est plus sensible que tu ne le penses. Alors, la jolie poupée s’était montrée douce et compréhensive. Sage, malgré ce début d’ardeurs qu’elle ressentait à l’égard de ce garçon si particulier et si difficile à comprendre. Elle apprendrait. Elle ferait en sorte de le connaître de mieux en mieux avec le temps. Elle se le promettait. Et au final, sa patience fut vite récompensée puisque Junho lui proposa de la voir assez rapidement, le dimanche suivant. Pas la voir comme avant, non. Cette fois, on parlait de rendez-vous. De rendez-vous amoureux, même. Leur tout premier. Autant dire que la tension était à son comble pour la petite douceur si peu expérimentée. Max était si adorablement stressée que, dans la panique, elle fit une chose qui n’était jamais arrivé avant : demander conseil à sa mère. Sa mère qui, dernière ses airs bourrus de junho au féminin, s’était montrée ravie de l’écouter et de la conseiller.

S’observant une dernière fois dans le miroir avec sa jolie robe blanche, la jolie coréenne soupira longuement afin de calmer son pauvre petit muscle vital, déjà meurtri. Elle était… clairement au bout de sa vie. Heureuse mais aussi apeurée. Nauséeuse et fébrile. Pourquoi? Ils devaient aller au cinéma. Aller au cinéma, c’était un truc qu’elle adorait en plus. Il avait vu juste, le bougre. Argh, mais alors... c’était quoi cette sensation ? Cette sensation qui fut encore plus violente en entendant les coups à la porte, signalant l’arrivée de Junho. Fort heureusement, la maison était vite à cette heure-là, personne pour venir les embêter. Hors de question que toute la famille soit derrière elle pour ses retrouvailles particulières, de toute façon ! Descendant les escaliers d’un pas chancelant, ses petites mains tremblantes attrapèrent ensuite son sac, tandis qu’elle peinait à mettre ses chaussures. Allez Max, ça va le faire. T’en fais pas. Finissant par sortir et montrer le bout de son nez, son cœur rata un battement à la vue de celui qui était, à présent, son petit-ami… « Cou… cou. Désolée si je t’ai fais attendre…» Dit-elle avec un beau sourire timide, les joues rosissant bien trop vite, bien trop adorablement. « Ça va ? »

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Votre tenue ⌁ Ses sentiments vont et viennent, mais ses pensées reviennent toujours à elle. Sa copine. Il ne l’a dit à personne, tout simplement parce qu’il n’a pas pensé à quelqu’un à qui il aurait eu envie de le dire.. à part Max. L’ironie. Malgré sa crainte de regretter dès le lendemain, elle ne vint pas aussi violente que prévue : au contraire, il baigna dans une douce euphorie en envoyant un message à Max pour lui souhaiter une bonne journée, et un petit selfie accompagné. Il a le droit, non ? D’être idiot. D’être niais. De ne pas être le lui que tout le monde connaît, mais d’être le lui qu’il aime être en sa présence. Alors il s’y autorise. Après quelques recherches, sur google et en demandant à des gens au travail (et oui, il a bien montré sa photo, se retenant de leur dire de se calmer alors que ses collègues la complimentaient), il lui était paru évident qu’ils n’avaient pas fait l’étape la plus simple au monde : le rendez-vous. Peut-être auraient-ils dû faire ça avant leur premier baiser, ce qu’il suppose qu’ils ont fait, d’une certaine manière, sans que ce soit vraiment.. Officiel. Car Junho ne pensait pas se retrouver là. Oh non. Même au troisième baiser, il ne pensait pas qu’il allait au final devoir lui réserver l’exclusivité qu’il ne donne à personne. Et pour l’instant, ça lui semble facile. Il lui suffit d’ignorer toutes les filles qu’il voit d’habitude, et voilà. Tout entier tourné à penser à Max, cela ne lui a pas paru frustrant, en tout cas dans les premiers jours. Il a fini par lui proposer d’aller au cinéma, la proposition la plus basique de rendez-vous qu’il put trouver dans wikihow, et compta les minutes jusqu’au rendez vous.

Le jour est arrivé. Peut-être que lorsque Max se pointera devant lui, elle balbutiera une excuse sur le fait qu’elle ne veuille plus qu’il soit son copain. En est-il arrivé à ne pas avoir confiance en des trucs qui lui ont toujours paru tellement simples ? Il en esquisse une grimace devant la glace, en essayant de créer la coiffure ayant l’air parfaitement non parfaite. C’est un art. Il s’est acheté des nouveaux vêtements durant la semaine, en prévision du prochain chèque (qui n’est pas encore arrivé, mais tant pis, il sait que ça va venir), et le fait de se voir aussi bien habillé, l’air riche, l’odeur de parfum dans l’air, lui donne des relents de nostalgie. Il entraîne son sourire trois minutes, tel un idiot, avant de réussir à capturer parfaitement celui qui enverra une flèche en plein dans son coeur, avant de vérifier l’heure et de se mettre en chemin. En plus elle n’habite pas très loin, ils sont dans le même quartier: s’il s’écoutait, il aurait frappé à sa porte tous les jours. La peur de sa famille l’a arrêté à chaque fois. Et il se demande s’il devra à nouveau faire face à ses frères, là avec un statut autrement plus dangereux que la dernière fois qu’il s’est pointé à la porte.

La porte. Il toque, s’éclaircit la voix, oublie toute nervosité qui pourrait paraître. Junho, nerveux ? Il ne s’en laissera jamais l’autorisation, même si la vérité est toute autre. Il se demande un instant si elle a mis une tenue spéciale, si elle s’est maquillé, et ça fait .. une semaine? environ qu’il ne l’a pas vue, pas de chair, son coeur fait des petits bonds. Que je suis niais se dit-il avec une grimace, alors même que la porte s’ouvre devant lui. “Bonjour” répond-il rapidement à ses salutations, en répondant à son sourire. Il laisse son regard venir observer sa tenue, Max paraît étonnamment trois cent mille fois plus charmante que d’habitude, mais peut-être n’est-il pas objectif. Il acquiesce à sa question, regarde derrière son épaule histoire de s’assurer qu’aucun frère ne va venir l’égorger, et se penche vers elle pour déposer un baiser sur sa joue, en gardant les mains dans ses poches. Il revient ensuite la regarder, laisse ses yeux se plisser avec le sourire qui monte sur ses lèvres. “On y va ?” demande-t-il doucement. Junho ne sait pas s’il doit faire de commentaire sur sa tenue, sur sa beauté, il est tout émoustillé et surtout totalement perdu sur les conventions de ce genre de situation. Alors il ne dit rien, histoire de ne pas faire de bourde. Il se contente de lever son bras pour qu’elle l’attrape et qu’ils puissent se mettre en route.

Et en route ils se mettent. Difficile pour lui d’être à l’aise. Il ne trouve aucune phrase appropriée à sortir, et se mue dans un silence qui devient pas mal gênant. Au bout d’un moment, il se met à rire comme un idiot. “C’est bête, je me sens comme un ado à son premier rendez vous” dit-il en baissant le regard vers Max. Il vient poser un baiser sur le sommet de sa tête. Il a le droit. Et bizarrement, des gestes aussi innocents envoient une valse de frissons dans son ventre. Elle est à elle. Elle est à elle ? “Tu as passé une bonne semaine ?” demande-t-il finalement, se cantonnant à des questions très basiques “J’ai rempli ma mission, j’ai montré ta photo à des gens. Mais je ne le ferai plus. Pas à des gars, en tout cas.”


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Votre tenue ⌁ Boum. Boum. Boum. C’était la jolie musique que jouait son petit cœur, en se retrouvant face à lui. Lui qui semblait encore plus beau qu’avant, encore plus charmant que toutes les fois précédentes. Max ne put s’empêcher de sourire d’un air joliment épris, complètement et fatalement mordue par ce garçon qui avait volé son premier baiser… et surtout son cœur. Junho souriait aussi. Un sourire sobre mais beaucoup trop éblouissant pour les grands yeux de la petite poupée. Oui, voilà, il était lumineux, tout simplement. Le baiser qu’il déposa sur sa joue promptement la fit frissonner et encore plus rougir. Dieu, ses jambes tremblotaient comme des brindilles de blés au vent. Ses pieds semblaient aussi mous que du coton. La joie de le revoir après une semaine, de pouvoir passer un moment avec lui, de voir son visage près du sien… Tout ça rendit Max terriblement ravie. Malgré l’angoisse, malgré le stress. Elle était tout simplement sur un petit nuage. Huh~. Sans savoir pourquoi, l’air de la vie en rose façon Armstrong lui trotta dans la tête, tandis que son regard noisette dévorait innocemment le plus vieux. On ne lui dira rien. C’était un secret. Il risquait de prendre ses jambes à son cou sinon. « Avec plaisir. » Répondit-elle simplement, d’une voix agréable et douce, en lui prenant sagement le bras.

Ils commencèrent tranquillement leur route en direction du cinéma. Le silence témoignait bien de la petite gêne et du beau malaise que chacun ressentait. Ah~, eux qui d’habitude avaient tellement de choses à se dire ! C’était tellement étrange de constater ce qu’un changement de statut pouvait entrainer dans leur relation. Le rire de Junho surpris grandement Max qui ne résista pas à sourire malgré tout. « Olala, mais moi aussi ! J’sais tellement pas quoi faire ! » Répondit-elle vivement avec une bouille adorable, en riant à son tour. Le baiser que s’échoua sur le haut de sa tête la fit tendrement couiner et rire encore un peu, tandis que son cœur battait toujours plus fort dans sa poitrine. « Plutôt, oui. T’as vu comme j’suis studieuse quand je bosse par terre ? » Dit-elle en regardant le plus âgé d’un air malicieux, suite à son commentaire sur Instagram. Oui, elle l’avait vu. Forcément. Elle aimait quand il la traitait d’idiote, étrangement. « Ah bon ? Pourquoi ça ? » S’étonna la belle avec une moue surprise, lorsqu’il lui expliqua le coup de la photo.

Puis là, d’un coup, elle réalisa, le rouge aux joues « C’était pas une mission hein ! T’étais pas obligé. Mais… merci. » Sans pouvoir résister, elle alla déposer un doux baiser sur la joue de Junho, devant se mettre sur la pointe des pieds malgré les petits talons. Cette action l’obligea à marcher quelques secondes comme un pingouin, d'une façon drôle et mignonne. « Moi aussi… J’ai montré ta photo à mes copines. » Avoua t-elle en bredouillant « Mais elles t’avaient déjà vu devant la fac en fait, elles te trouvent très beau. » Un vrai acteur de drama. Elles n’avaient pas tort. « Et au final… elles n’étaient pas si étonnées que ça quand je leur ai dit qu’on sortait ensemble. Mais elles sont devenues folles par contre. Y en a même une qui a crié "seulement maintenant ??" haha... En tout cas, elles étaient super contentes ! » Comme si c’était l’évidence-même que quelque chose devait se passer entre eux. Beaucoup de gens l’avaient compris avant ces deux andouilles. Des copines de classe en passant par les serveurs de restaurants, jusqu'aux inconnus dans la rue. Max n’arrivait pas à y croire. A croire en une chose aussi belle. Semblaient-ils si faits l’un pour l’autre que ça ? Étaient-ils si adorables et parfaits ensemble ? Cela lui semblait tellement fou... « Et toi ? C’était bien au boulot ? Tu t'es fait des copains ? » Demanda t-elle avec un air taquin, le poussant un peu avec l’épaule. Son regard finit par se poser sur la rue, tandis qu’elle avouait, dans un murmure « Elle a été longue cette semaine, quand même… » Une façon subtile de lui faire comprendre qu’elle s’était languie de le voir, probablement. Certainement. A mille pour cent.

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Votre tenue ⌁ La gêne, douce gêne. Junho espère qu’elle partira vite. Et il n’en doute pas vraiment : après tout, ce n’est pas comme s’ils avaient une sortie comme ça pour la première fois. Il faut qu’ils s’habituent à leur nouveau statut et… alors tout ira. Max fait tout pour le mettre à l’aise, papote autant que d’habitude ou tout du moins s’y force après qu’il ait fait état de la situation. Il aime bien l’avoir à son bras. C’est différent : car là, il sait que si les gens dans la rue les regardent, ils ne se feront pas de mauvaise idée en pensant qu’ils sont un joli couple. En effet. Ils sont un joli couple, ils sont adorables, ils sont bien assortis, comme on leur a dit de nombreuses fois lors de leurs sorties. Et cette fois, Junho pourra remercier avec un grand sourire pendant que Max rougira jusqu’aux oreilles : c’est ce que le ciel veut pour eux. “Il faut juste se dire qu’en fait… C’est exactement comme d’habitude” sort-il se rendant compte qu’en fait, c’est le cas. Même l’embrasser sur les lèvres il n’ose pas trop, mais il sait qu’il y est autorisé. Tout ce qui changera, c’est qu’il pourra la regarder comme un idiot sans avoir peur qu’elle ne le remarque, et qu’il pourra lui faire des bisous dans la salle noire de cinéma. Bien sûr qu’il a tout prévu. On ne demande pas à une fille d’aller voir un film avec des envies totalement innocentes.

“Parce que ! Ils te regardaient comme.. je sais pas. Si je leur avais montré ta photo sans leur dire que tu étais à moi, ils m’auraient sûrement demandé ton numéro. C’est tout.” répond-il un peu ronchon. Il se baisse un peu pour donner une tâche plus facile à Max, celle de lui faire un bisou en marchant, et se retient de rire face à la position totalement ridicule dans laquelle ils doivent être. “Bien sûr que je suis très beau ~” répond-il avec humour. Il se sent un peu gêné qu’elles aient réellement pensé, depuis le début, qu’ils allaient finir ensemble, car ce n’était pas du tout, mais alors pas du tout dans ses plans au départ. En fait, les deux dindons de la farce, c’étaient bien eux. “Et tu l’as dit à ton.. ami, là ? Allen ?” demande-t-il suspicieusement. “Et… Ton autre ami là…” Il ne sait pas le nom de l’inconnu qu’il a vu sortir de chez Max l’autre fois, et n’ose pas du tout demander et avouer qu’il les a vu avant d’arriver chez elle. Alors il feinte, du mieux qu’il peut. “Des copains… Non, pas vraiment.” Il hausse les épaules “Je crois que tout le monde a trop peur de se faire éjecter pour se faire réellement des amis, pour l’instant. Et puis moi j’assume le fait de ne pas en avoir” fait-il avec un faux air dramatique, même si ce n’est pas vraiment éloigné de la réalité.

“Je t’ai tant manqué ?” lui demande-t-il, en baissant le regard vers elle. “Tu aurais dû me demander de t’aider à réviser ~ Même si je ne sais pas si ça t’aurait aidé à être très efficace…” fait-il dans un soupir. “Non, c’était mieux comme ça. Je ne me fais pas confiance seul avec toi quelque part, maintenant que les choses sont officielles. Je suis loin d’être aussi innocent que toi.” déclame-t-il en venant lui pincer la taille pour la taquiner. C’est vrai. Il a déclaré l’exclusivité à une fille qui n’a jamais eu d’expérience, c’est bien la première fois que ça lui arrive, et il ne sait déjà pas si la frustration ne le prendra pas aux tripes. Il ne lui en fera pas part : il n’a pas non plus envie qu’elle se prenne la tête avec ça ou se sente coupable.


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Votre tenue ⌁ Exactement comme d’habitude. Ouais, c’est ce qu’elle se dit aussi. Au fond, pas grand-chose a changé, si ? Si quand même. Les sensations ne sont plus les mêmes qu’avant. Avant, quand elle lui prenait le bras, elle était contente mais pas aussi émoustillée qu’à présent. A présent, Junho était son copain. Elle tenait le bras de son copain. A elle. Max gloussa discrètement en se disant cela, avec un adorable sourire stupide dessiné sur les lèvres. Mon dieu. Elle devait avoir l’air tellement niaise comme ça… Mais bon, impossible de ne pas ressentir cet état d’esprit totalement grisant et euphorique. Cette douce gêne qui la faisait flotter. « Ils m’ont trouvé mignonne ? Tu es jaloux ? » Demanda la petite douceur d’un air taquin, ne résistant pas à rire de façon malicieuse en le regardant. Elle aimait bien le voir ronchonner comme ça, pour elle. Cela prouvait que, d’une certain façon, elle n’était vraiment qu’à lui et qu’aucun autre homme n’avait le droit de la regarder d’un peu trop près ou avec des yeux trop gourmands. Propriété de Kwon Junho, passez votre chemin. Et puis, ça montrait aussi qu’il tenait à elle, un peu. Avec une jolie et gentille jalousie. Tout en levant les yeux au ciel en l’entendant se complimenter sur sa beauté, la belle parut tendrement ainsi que faussement accablée « T’es le premier à le savoir de toute façon. J’suis sûre qu’avant même de naître, tu le savais, que tu allais être super beau ! » Rétorqua-t-elle dans le même humour que lui, joliment amusée.

« Allen ? Oh ! Oui, je lui ai dis. » Répondit-elle simplement sans trop tergiverser. On allait lui épargner le fait de s’être fait traité de vieux sans rien avoir demandé, sinon c’était la crise de drama assurée. Vieux… et puis quoi encore. Junho n’était pas vieux en plus, il avait vingt-cinq ans. Il avait de l’expérience, c’était plutôt sexy en fait ! Super sexy… Rougissant malgré elle en se disant cela, se traitant secrètement de perverse, Max s’empressa de demander, l’air de rien « Euh, l’autre ami ? » Quel autre ami ? Elle lui avait parlé de Jae chou, déjà ? Faudrait qu’elle lui dise à lui aussi. Mais en vrai, pas par message. Elle ne savait trop comment appréhender sa réaction. C’était qu’il était sensible, le Moon. Dans tous les cas, son coté tête en l’air oubliait la possibilité éventuelle qu’il s’agissait de Chuck dont elle lui avait parlé une fois, lorsqu’elle avait le béguin pour lui. Elle n’eut pas le temps de réfléchir que Junho changea vite de sujet. Son air dramatique la fit rigoler malgré un air gentiment attristé. Peut être que plus tard, ça ira mieux et il changera d’avis ? On ne savait pas quoi de la vie était faite. La preuve avec eux.

Ses joues rosirent adorablement lorsque le beau brun lui demanda s’il lui avait autant manqué que ça. « J’ai pas dis ça… » Bredouilla Max avec une mine boudeuse et gênée, feignant que c’était faux. Mais si. Il lui avait manqué. Énormément. Et pour le prouver indirectement, Max serra un peu plus le bras de son ainé contre elle, tendrement. L’aider à réviser ? Oh. Elle aimerait bien ! Ou réviser chez lui, pourquoi pas ? Rien de mieux qu’une pause faite de bisous et de câlins pour se remotiver un peu dans les cours, non ? Quoi que, cela pourrait la déconcentrer aussi. « Je suis loin d’être aussi innocent que toi. » Sans pouvoir rétorquer quoi que ce soit, elle se fit pincer la taille par le mannequin, sans prévenir. Son geste la fit sursauter et couiner fortement, d’une façon aussi mignonne que sensuelle. Sensuelle parce que, dans son sursaut, sa poitrine s’était un peu collée à son torse. « Maiiiis… ! » Chouina Max en rigolant, n’hésitant à venir lui tirer gentiment l’oreille pour le punir. Cette action força Junho à s’abaisser un peu vers elle, tandis qu’elle dévisageait son profil avec des yeux de chipie « Je suis peut être innocente, mais j’ai des envies moi aussi » Souffa t-elle dans un murmure doux et léger. « Et un jour, je le serai plus du tout… Et ce sera forcément à cause de toi… ! » Forcément, oui. Parce que, maintenant qu’ils étaient ensembles, c’était évident qu’un jour ils… ils le feraient, n’est ce pas ? Et mine de rien, Max semblait emballée par cette idée. Gentiment démon derrière sa bouille d’ange… sûrement que le beau brun la changeait déjà, un peu. Riant alors, bien contente de l’embêter, elle finit par lui prendre la main et le tirer derrière elle en disant, toute ravie « Allez viens, on va rater la séance sinon ! »

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Votre tenue ⌁ “Je suis pas du genre jaloux.” marmonne-t-il ronchon. Et il ne ment pas… vraiment. Il ne pense pas l’être. Mais en réalité, il l’est totalement, juste avec un peu trop de fierté pour se l’avouer. “Bien sûr qu’ils t’ont trouvé mignonne ! Tu crois quoi ? Qu’est-ce qu’ils pourraient penser d’autre ?” ajoute-t-il, à moitié choqué par le fait que quelqu’un d’autre puisse la trouver mignonne que lui et à moitié par le fait que l’inverse sera impossible vu ce à quoi elle ressemble. Sa copine.. est une douceur sur pattes, il n’y a pas un défaut dans son corps ou dans son visage, et on peut la trouver tour à tour mignonne comme tout ou sexy à souhait. C’est en tout cas la conclusion à laquelle est arrivée Junho. Mais avec la conversation dans laquelle ils se sont engagés, le jeune homme laisse son regard partir sur les côtés, histoire de décourager chaque homme qui tentera de la regarder alors même qu’elle se balade à son propre bras. Jaloux ? Mais non, voyons ! “Et d’ailleurs, toi, t’es pas jalouse ? Tu sais il y a des filles aussi à la compagnie. De très jolies filles.” Il la teste, plisse les yeux, même si, dans la niaiserie dans laquelle il est, il n’a pas réussi à trouver réellement une mannequin plus jolie que Max depuis qu’il a signé son contrat.

Junho remarque qu’elle ne s’épanche pas plus sur ses amis et leur… réaction. Il veut même en afficher un sourire satisfait. Il s’imagine déjà les deux jeunes hommes totalement jaloux de ce beau garçon mystérieux qui leur a fauché Max en un temps record, et est très satisfait de les frustrer (tout du moins dans sa tête). “En fait…” dit-il en fronçant les sourcils, un souvenir lui remontant au cerveau. “Un jour. Tu m’as dit que t’avais un crush. C’est qui ? T’as intérêt à plus crusher sur lui. Et je veux savoir son nom, et je veux le rencontrer.” sort-il rapidement, histoire de se préparer à toutes les éventualités. Et si c’était ce gars là, celui qu’elle a enlacé, le crush dont elle avait parlé, le fameux ami d’enfance ? Il en grimace. C’est qu’il est pas moche. Mais il ne fait pas le poids face à lui ! Junho met déjà en place des plans pour que personne n’ose venir penser mettre ses pattes sur Max, se perd dans ses pensées lorsqu’elle le ramène sur terre avec une discussion 100x plus gênante. Enfin, peut-être que pour lui ce n’est que 5x, mais cela reste un peu délicat. Surtout qu’il sait. Il sait qu’elle n’a jamais embrassé un garçon, il sait qu’elle n’a jamais couché un garçon, il sait qu’elle n’a aucune expérience avec un garçon. La pression qui lui est mise sur les épaules n’a jamais été aussi grande.

Il murmure un petit aille alors qu’elle le force à se baisser vers elle. Son murmure caresse son oreille et envoie des frissons dans son bas ventre, tout comme ce qui suit. Des envies ? Ce qu’elle peut être… directe, parfois. Sa phrase la prend totalement par surprise et il trébuche légèrement sur ses pieds, manque de tomber mais se rattrape comme un chef. Ce qui suit achève de le faire mourir : ainsi, elle se voit si loin ? Elle le dit si fermement, avec tant de certitude, malgré la légèreté de son ton. Il n’a même pas le temps de répondre quoi que ce soit, a plus l’air d’un poisson hors de l’eau qu’autre chose, mais Max prend les devants et les tire. La devanture du cinéma finit par se profiler devant eux, et il tire la jeune femme à l’intérieur. Junho sort fièrement des billets de sa poche. “J’espère que tu as faim. En fait euh. Je n’ai même pas regardé les séances, je sais que plusieurs films passent à cette heure là.. Tu n’as qu’à choisir celui que tu veux voir…” Il a planifié son rendez-vous mais apparemment pas assez loin dans le futur. Dans l’entrée du cinéma, il repère un photomaton et pointe rapidement l’appareil du doigt “Il faut qu’on aille là après la séance” avant de regretter tout de suite. De quoi a-t-il l’air ? D’un idiot, d’un niais, d’un ado, d’un enfant, il n’en sait rien mais son visage blanchit face à son ridicule et il se tait, en attendant que Max mène la danse.


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Votre tenue ⌁ « Jalouse ? Pas du tout. J’suis pas du genre jalouse. » Bredouilla t-elle à son tour, faisant bien exprès de reprendre les mêmes mots que Junho un peu plus tôt. Sauf que sa bouille un peu boudeuse et grognonne la trahissait grandement. Elle avait l’air fine comme ça, avec cette tête de bébé à qui on voulait voler son bibi. C’est sûr qu’en travaillant dans un tel contexte, il devait en voir, des très belles filles. Des filles faites pour le métier, avec une morphologie parfaite et une tête de plus qu’elle... Réfléchissant quelques secondes, Max finit cependant par siffloter, non sans un sourire coquin et fourbe « Au pire si je suis vraiment inquiète, je n’ai qu’à candidater ! J’ai toujours la carte du Monsieur tu sais…~ » Lui tirant la langue malicieusement, la jolie coréenne finit par rire de leurs bêtises. C’est qu’ils étaient déjà accros l’un à l’autre, dites donc. Un brin possessifs, ça promettait.

En entendant le mot "crush", Max sembla un peu paniquée. Mince… cette histoire de crush semblait si lointaine à présent. Entretemps, elle était tombée amoureuse de Junho. Et Junho était parvenu à effacer tout le reste. Personne ne semblait lui arriver à la cheville aux yeux de la belle, maintenant. « Il s’appelle Chuck, mais je suis passer à autre chose maintenant. Le rencontrer ? Euh… Si tu veux. Mais il est même pas au courant que je... enfin… Ça n’a plus d’importance... si ? » Rien qu’imaginer la scène la mettait terriblement mal à l’aise. Parce que, même si Chuck n’était pas un ex ou un ancien flirt, elle imaginait assez bien la façon dont Junho le regarderait de haut, avec son air bougon et supérieur. Chuck ne comprendrait certainement pas. Peut-être était-il inquiet ? Afin de le rassurer du mieux que possible, la petite douceur n’hésita pas à serrer très fort le bras du plus vieux contre elle, contre sa poitrine. « J’suis rien qu’à toi. J'étais déjà rien qu'à toi à ce moment-là. » Couina-t-elle en collant sa joue rebondie contre son épaule, adorablement. Fort heureusement, le sujet devenu vite plus léger. C’est qu’elle était plutôt coquine de lui souffler tout ça à l’oreille. Elle le voulait. Quand elle serait prête. Et en attendant que ce soit le cas, Max pouvait le titiller un peu, non ? En le sentant trébucher et se redresser l'air de rien, le petit démon ne put s’empêcher de rire avant de tirer son charmant copain à sa suite. C’est qu’elle le perturbait, hein...? Tant mieux. Pourvu qu’il devienne fou d’elle. Ce serait totalement réciproque.

Une fois dans le cinéma, elle offrit un grand sourire reconnaissant à l’égard de Junho et de sa générosité. « Merci infiniment… » Ses yeux pétillaient de joie, sans qu’elle ne puisse l’en empêcher. Cette impression d'être soudainement trop gâtée était aussi déconcertante qu’appréciable. Après lui avait proposé avec timidité s’ils pouvaient prendre un seau de pop corn à deux, elle regarda les films à l’affiche. « Oh ! J’aimerais bien qu’on aille voir l’un de ces deux-là ! » Proposa-t-elle en montrant de son index le dernier film d’horreur ainsi que celui d’action. Et le drame à l’eau de rose de l’année alors ? Max passait son tour. Pas qu’elle détestait ça, au contraire… Mais bon. Si c’était pour pleurer comme une madeleine, on allait éviter. Junho allait peut être se moquer et elle n’avait pas pensé à prendre des mouchoirs. Ses petits yeux curieux fixèrent l’endroit que le plus vieux signala. Une immense esquisse sublima son visage poupon en découvrant le photomaton. « Je veuuuux ! On a pas encore de photo ensemble en plus ! C’est une trop bonne idée ! » S’écria Max, toute excitée et emballée. « J’pourrais en mettre une dans mon porte feuille, puis une sur ma table de nuit, et puis… » Une dans les toilettes aussi, pendant que tu y es ? Se rendant compte qu’elle énumérait bêtement chaque endroit où elle voudrait que Junho et elle apparaissent ensemble, la plus jeune rougit et se calma un peu, adorablement gênée. Rigolant avec maladresse, elle se frotta l’arrière de la tête tout en susurrant : « Désolée… Ma tension est montée d’un coup. Après le film on le fait, d'ac ? » Elle resterait bien sage en attendant. « On y va ? » Proposa t-elle d’une jolie voix, laissant son bras s’accrocher de nouveau au sien une fois qu’il trancha pour l’un des deux films. Elle était heureuse, là.

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Votre tenue ⌁ Junho se dirige donc vers l’endroit où ils peuvent acheter à manger, et donne à Max la tâche d’aller leur acheter les billets. “Surprends moi” dit-il finalement, pour qu’elle fasse le choix final sur le film d’horreur ou le film d’action. Honnêtement ? Il n’a pas tellement envie de voir le film d’horreur, car il ne réagit.. pas.. très bien à ce genre de choses. Peut-être que Max l’a compris lorsqu’ils étaient à la maison abandonnée, et qu’elle lui épargnera le fait d’avoir l’air d’un gros bébé devant sa nouvelle petite amie. Il paie rapidement l’énorme bol de popcorn et leur prend aussi des boissons et… Il achète aussi une sucette en forme de coeur pour Max, tant qu’à faire. Lorsqu’elle vient reprendre son bras, ils avancent et font déchirer leurs tickets pour pouvoir se rendre dans la salle. Il n’y a pas encore trop de monde, apparemment ils sont un peu en avance, et tant mieux : Junho en profite pour choisir les meilleures places, pas trop haut, pas trop bas, mais en plein milieu. Il s'assoit finalement avec un soupir dans son fauteuil rouge et repense à ce qu’elle a dit plus tôt. “Comment ça, ton “Chuck” ne sait pas que j’existe ? Je suis un secret, pour toi ? T’assume pas de dire que je suis ton copain face à ton crush ?” lui demande-t-il en fronçant les sourcils, tournant le regard vers elle. Oui, ça le chiffonne plus qu’il ne faudrait cette affaire, il préférerait que les choses soient mises au clair. Lui, par contre, n’a annoncé à aucune de ses “lady friends” qu’il était pris, et évite soigneusement de prendre le temps de le faire. Il pense par exemple à Sohee, à qui il avait, il y a un moment, promis qu’il n’y avait rien entre lui et Max. Et à ce moment là, il n’avait pas menti.. Les choses ensuite s’étaient un peu précipité…

“ça a de l’importance pour moi” finit-il par trancher avec une moue. Pour la peine, il prend le panier de popcorn sur ses genoux et commence à grignoter, laissant le regard se poser sur l’écran encore blanc. “Tu n’auras qu’à lui montrer les photos totalement mignonnes qu’on prendra dans le photomaton. Affiche les partout dans ta maison. Enfin pas dans la chambre de tes frères ou de tes parents, mais tu me comprends. Ne laisse le doute à personne.” marmonne-t-il entre deux bouchées de popcorn. Il a envie de se détendre et de profiter du vide de la salle pour la papouiller, mais l’envie lui est passée depuis le fameux sujet de Chuck. C’est bête. Après il regrettera de ne pas avoir profité, et il ne veut pas bouder pendant tout le film, mais… Arg, ça l’embête beaucoup trop, cette histoire. “Peut-être que tu aurais préféré que ce soit Chuck qui t’embrasse et tout le reste” dit-il en tournant le regard vers elle, en coin. Manque de confiance en lui ? Non. Il ne l’avouera jamais. Mais c’est vrai qu’il ne peut pas s’empêcher d’imaginer tous les scénarios dans lesquels Max finirait par se lasser de lui, ou se rendra compte qu’il est un méchant bonhomme, pour partir avec un autre. “Tu regrettes pas?” finit-il par demander.


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Votre tenue ⌁ Le surprendre hein… Bon. Très bien. Au final, c’était un peu du tout vu. Il y avait Arnold Schwarzenegger dans le film d’action super badass, donc elle penchait plus facilement pour celui-là. On ne rigolait pas avec Schwarzy, okay. Revenant toute mignonnement avec les tickets, elle reprit le bras de Junho et avança à ses cotés jusqu’à la salle en question. En plus, ils avaient vraiment les meilleures places, c’était parfait. Que demander de plus qu’un cinéma avec du pop corn et son amoureux ? Max était sur son petit nuage. S’installant sagement à coté du plus vieux, elle lui sourit avec tendresse, un peu timide malgré tout. Ce n’était pas la première fois qu’elle allait au ciné avec un garçon (elle y allait souvent avec Jae depuis qu'elle lui avait fait découvrir le bonheur de voir un film en grand écran) mais... avec Junho, c’était forcément différent. Ça n’avait rien à voir. Même si c’était pas mal intimidant, la jolie coréenne ne pouvait pas s’empêcher d’être heureuse.

Ses sourcils bien dessinés se levèrent de surprise en entendant son ainé parler à nouveau de Chuck. Quoi, ce n’était pas terminé ? Prenant une moue embêtée en le voyant se mettre à ronchonner, la belle se dépêcha de le contredire, avec un air désolé « Hein? mais pas du tout ! » Panique à bord. Comment pouvait-il croire qu’elle n’assumait pas ? Et Chuck n’était plus du tout son crush, comment lui faire comprendre ? Junho n’était en aucun cas un secret… mais c’était le début, pourquoi le crier sous tous les toits ? Lorsqu’il précisa que ça avait de l’importance, elle parut pantoise et de plus en plus navrée. Se pourrait-il qu’il soit réellement jaloux, pour de vrai ? « Oppa… » Murmura-t-elle tandis qu’il continuait de déblatérer des tas de choses après lui avoir volé le seau de pop corn beaucoup trop rapidement. Elle le laissa faire, un peu affligée par cette attitude de sale gosse capricieux. Mais ce fut cette même attitude qui la toucha en plein cœur lorsqu’il commença à parler de photos. « Ne laisse le doute à personne. » Ne pouvant s’empêcher de sourire peu à peu face à ces mots, Max dévisagea ce profil harmonieux et boudeur à la fois qui s’offrait à elle. Le profil de ce jeune homme qui comptait plus que tout pour elle. Idiot. Triple idiot. Dieu ce qu’elle pouvait l’aimer, cet imbécile.

La dernière phrase qu’il prononça la fit soupirer longuement. « Okay, j’ai compris. » Pesta Max en prenant furieusement son sac. Cette action parut douteuse quelques secondes car on aurait pu croire qu’elle était sur le point de se lever et partir. Mais à la place, la petite douceur sortit son téléphone et grogna, joliment autoritaire « Ta main, ouvres-là. » Oui, c’était un ordre. Il eut à peine le temps de le faire que la sienne glissa dedans, avec tendresse et chaleur. Sans lui demander son avis, elle prit une photo de leurs doigts liés et pianota ensuite sur le clavier pendant quelques secondes. Avec une moue boudeuse, elle montra ensuite le texto qu’elle venait d’envoyer à l’instant, à son premier émois :
La photo qu’elle avait prise de leurs mains unies suivait le message. Défiant Junho de ses grands yeux noisette, Max marmonna alors « C’est bon ? Tu vas arrêter de dire des bêtises maintenant ?? » Ses joues rosissaient malgré elle. Chuck allait la prendre pour une folle mais tant pis. Sa voix souffla, tout bas : « Il n'y a que toi que j'ai envie d'embrasser, andouille...! » Joliment agacée, la belle finit par voler le panier de pop-corn à son tour pour le poser sur ses genoux. En attendant que le film commence, elle se mit à piquer dedans comme si la famine la frappait depuis des jours… un air adorablement grognon dessiné sur son minois. Le plus drôle dans tout ça, c'était que : même dans l'irritation, sa main n'avait toujours pas lâché la sienne.

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Votre tenue ⌁ Il se fige un moment. Est-ce qu’il l’a vexée ? Est-ce qu’elle va mettre fin à leur rendez-vous ? Ah.. Quel idiot, ne pouvait-il pas juste se taire et profiter du moment au lieu de faire son vieux ronchon ? Il se flagelle déjà mentalement alors que Max lui ordonne d’ouvrir la main. Il lève un sourcil et suit ses instructions, avant de sentir sa paume chaude rejoindre la sienne, et ses doigts s’entrelacer aux siens. Il a à peine le temps de demander ce qui se passe qu’elle a pris une photo. Il lit rapidement le message que Max lui montre, et fait une moue un peu semblable à la sienne. Il se sent un peu coupable. Mais au fond… Très satisfait, qu’elle le fasse aussi directement, sans même douter une seconde. Il en ressent une grande bouffée d’amour et de désir qui vient le prendre au ventre. Junho reste silencieux, ne sachant pas trop comment se faire pardonner, alors que la jeune femme pique à nouveau le popcorn d’entre ses mains et commence à stocker les provisions dans ses joues d’écureuil. Junho se penche vers celles-ci et pose un gros bisou sur sa joue. “Désolé…” dit-il doucement, gardant une moue au visage. Maintenant il ne sait plus où se mettre. Il agite un peu leurs deux mains entrelacées, pour que Max arrête de faire cette mauvaise tête. Il finit par poser son menton contre l’épaule de Max, ferme les yeux et tend les lèvres. “Embrasse moi alors, tu as le droit à tous les bisous du monde de l’andouille que je suis” déclame-t-il en accentuant le pincement de ses lèvres, dans une grimace plus comique que romantique. Il en ressent un petit pincement au coeur, d’avoir déjà eu l’impression de gâcher quelque chose alors même qu’ils viennent à peine de commencer à sortir ensemble. Qu’est-ce que ça sera par la suite ? Il laisse son menton posé sur l’épaule de Max, le regarde de chien battu qui attend qu’on lui donne une friandise pour être sûr d’être pardonné. Il caresse l’intérieur de sa main de son pouce, en battant des cils. “Tu m’as eu. Je suis jaloux.” finit-il par admettre, en espérant se faire pardonner avec sa sincérité.


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Votre tenue ⌁ Vexée ? Non. Juste embêtée. Embêtée qu’il puisse penser des absurdités pareilles. Enfin, n’était-ce pas évident qu’elle n’avait d’yeux que pour lui ? Junho n’avait rien gâché. Rien du tout. C’était juste embêtant, même si, dans le fond… sa petite crise l’avait plus que touchée. Sauf qu’une Byun, ça faisait un peu la fière. Grignotant ses popcorns de façon un peu trop énergique, la jolie douceur gonfla les joues. Elle était têtue et lui aussi. Et pourtant, malgré ce vilain défaut qui les caractérisait tous les deux, leurs mains ne s’étaient pas lâchées. Elles ne semblaient pas le vouloir. Elles s’aimaient beaucoup trop. Ce peau à peau était vraiment divin, il faut dire. Et ce qui parut encore plus divin, ce fut l’adorable baiser que Junho finit par déposer sur sa joue rebondie. Max ne put s’empêcher de rougir tout en gardant sa moue de petite fille boudeuse et penaude. L’entendre s’excuser la fit se sentir un peu coupable également. Pourquoi il lui demandait pardon, cet idiot… Elle était tout aussi bête que lui, pour le coup. Elle fit mine de pas réagir, un peu trop bougonne encore malgré tout… Mais surtout honteuse. Ce que le beau brun dit ensuite tout en posant son menton la rendit encore plus cramoisie. L’embrasser… Vraiment ? Maintenant ? Aish, il était trop mignon… Sans pouvoir se retenir, Max étira un petit sourire amusé et gêné à la fois. L’observant du coup de l’œil discrètement, un petit rire chantant franchit la barrière de sa bouche en le voyant mimer un bisou dans le vent. Quelle andouille, vraiment.

Finissant par poser sa tempe contre le front du plus vieux, la belle fit mine de ne pas se soucier de son regard de chiot tristounet. En guise de réponse, son propre pouce vint aussi caresser sa main, tendrement. Jaloux. Il l’avouait. Curieusement, cela fit énormément plaisir à Max. Qu’il l’admette et qu’il l’assume. « C'est pas grave. Tu as le droit d’être jaloux, ça prouve que tu tiens à moi. Mais crois-moi quand je te dis qu’il n’y a que toi à qui je pense… » Finit-elle par répondre d’une voix douce et suave, le regard un peu fuyant. Il devait le comprendre. Il n’y avait jamais eu personne avant lui. Il était le premier et le seul. Chuck, ce n’était qu’un petit béguin. Elle tenait beaucoup à lui en tant qu’ami. Le peu d’attirance qu'elle avait ressentie s'était évaporée en tombant amoureuse de Junho. Se risquant à tourner ses prunelles lumineuses vers son petit ami, Max scruta le visage de ce dernier avec puissance, amoureusement. Elle se mordit la lèvre d’une douce frustration. Un soupir fut joliment lâché par ses lèvres au gout sucré, tandis que son front s’échouait avec tendresse contre le sien. Tout en laissant leurs pouces se frôler d'une douce fébrilité, elle susurra, timidement : « Tu crois que je suis pas jalouse, moi ? Quand tu me dis qu'il y a de très jolies filles à ton travail… J’ai peur de pas faire le poids. » Elle ferma les yeux et laissa le bout de son nez frôler le sien, avec délicatesse. « Je voudrais que tu ne vois que moi… » Qu’elle reste la plus belle à ses yeux. Toujours. Tout le temps.

Se rendant compte de la tension soudaine et chaleureuse que leur proximité créait, le petit ventre de Max se tordit d'une agréable douleur. Le cœur battant, elle laissa le souffle de Junho rencontrer de plus en plus le sien, pendant que leurs museaux et leurs fronts se câlinaient toujours. Elle eut à peine le temps d’ouvrir un peu les yeux que les lumières de la salle s’éteignirent pour les plonger dans le noir complet. La tension et l’envie en furent cinq fois plus fortes. Elle le ressentait, ce désir. Il la brulait et faisait battre cœur à la chamade. N'écoutant que ce dernier, la petite douceur s’arma alors de courage et mit de coté ses craintes. Il lui avait demandé, pas vrai...? Elle pouvait donc le faire sans en ressentir le moindre malaise. Langoureusement, la petite coréenne réduit les ridicules derniers centimètres qui les séparaient pour venir effleurer les lèvres du jeune homme avec les siennes. Le contact fut aussi léger que merveilleusement grisant, comme une plume beaucoup trop tendre. Un petit soupir d’aise et de divine frustration, avant que Max recommence son action délicate. Une fois, deux fois… Le cœur en émoi. Et puis, lorsque leurs doigts se mirent à se serrer plus fort que l'envie fut beaucoup trop puissante, la tendre ingénue stoppa cette belle torture en unissant pour de bon ses lèvres à celles de Junho ; initiant alors un véritable baiser... avec autant de douceur et que désir.

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Votre tenue ⌁ Il n’a jamais baigné dans une telle euphorie, et s’il tente du mieux qu’il peut de s’y abandonner totalement, il y a toujours cette petite voix, au fond de sa tête. Tu n’as pas le droit et ça ne durera pas. Cela ne le pousse qu’un peu plus à profiter du moment, et à agir comme il ne se laisserait pas agir d’habitude, incluant le fait de s’en faire autant pour pas grand chose. Il se doute que Max ne lui en veut pas réellement, sinon elle n’aurait pas pris cette photo et fait tout ce manège.. Et sa tête boudeuse serait beaucoup moins mignonne, mais tout de même. Il veut flirter et il veut rire, il veut qu’elle lui fasse des câlins et qu’elle le regarde amoureusement au lieu de le remplacer par un panier de popcorn. Autant dire qu’il ne se reconnaît aucunement, mais tant pis : Comment se détacher de ce qui fait autant de bien ? Il n’en a pour l’instant pas le courage, ni l’envie. Il vit dans sa petite bulle avec Max, celle où il n’a annoncé à aucune fille qu’il a une copine, celle où il ignore pratiquement tout le monde pour ne parler qu’avec elle et ne penser qu’à elle, celle où tout lui semble parfait pour un petit moment qui risque de s’écrouler dans le futur.

Elle vient poser sa tempe contre lui et il soupire. “Je te crois” finit-il par répondre, avec un petit air coupable. S’il y a bien une fille de qui il ne pourrait jamais douter, de ce côté là, c’est Max. Mais il ne peut s’empêcher d’avoir peur, une possessivité lui prend deux fois plus de savoir qu’elle se rend aussi peu compte de sa beauté et de son capital désirable. Il n’y a qu’à voir ce qu’il s’est passé entre eux. Tout est imprévisible, loin de tout ce qu’il a connu auparavant, et il craint de se réveiller un jour en se sentant ridicule de s’être laissé aller à tant de niaiserie, ou de se réveiller en se rendant compte que ce n’était qu’un long rêve. “Tu es plus jolie que toutes les filles au travail…” murmure-t-il avec sincérité. Junho n’a jamais vraiment été le type à tomber pour les filles mignonnes, plus pour les beautés sulfureuses, mais il ne ment absolument pas en disant que ces temps-ci, il peine à trouver une autre femme qui arrive à lui faire autant d’effet que la Max. “En plus je te l’ai déjà dit… Sauf que ça a changé, depuis. De “une des plus belles femmes” tu es passé à “la plus belle femme que je connais”” dit-il doucement, surpris de lui même par tant de niaiserie. Tant pis. Il ne s’y force pas. Peut-être que c’est ça qui l’effraie le plus.

Les lumières finissent par s’éteindre et Junho reste confortablement contre son épaule. Il sent son souffle s’échouer sur ses propres lèvres, sait que dans les prochaines secondes, il viendra les prendre sans hésiter. En plus, personne ne les verra, même s’il se fiche un peu du fait de faire ça à l’écart ou pas des regards. Peut-être que Max est un peu plus timide. Il n’a pas le temps de prendre les initiatives, les lèvres de la jeune femme viennent frôler les siennes et il doit se retenir de les attraper furieusement. C’est agréable, de se laisser faire, de sentir son désir faire le travail au lieu du sien propre, inépuisable. Il aime se sentir… voulu, d’une certaine façon. Il laisse les lèvres de Max s’échouer contre ses lèvres plusieurs fois, y répond doucement, calmant ses ardeurs pour ne pas se précipiter dans un baiser un peu plus langoureux. Max finit par s’y jeter, et Junho laisse son autre main venir trouver sa joue, serrant un peu plus de l’autre sa paume contre la sienne. Son corps devient brûlant, alors que la jeune femme torture délicieusement ses lèvres, Il se renfonce un peu plus dans son siège, au cas où des gens se seraient installés dans la rangée derrière eux et seraient obligés d’assister au spectacle à semi caché par l’obscurité.

Les publicités commencent à défiler sur l’écran, et Junho se dit qu’il peut encore bien profiter dix minutes avant de mettre fin à l’étreinte. Il quitte sa joue pour serrer sa main autour de sa taille, la tire un peu contre lui malgré le bras du fauteuil qui les sépare. Ah. Il faut bien quelque chose pour le calmer avant qu’il ne fasse quelque bêtise qu’il ne devrait pas. Il finit par quitter ses lèvres pour venir s’échouer dans son cou et y déposer de doux baisers, sent le rythme de son coeur à chaque contact avec sa peau. Son odeur est enivrante. Il regrette de l’avoir invitée au cinéma et pas chez elle, mais dans un sens, ça doit être mieux comme ça. Même si ses pensées sont embrumées, il lui semble nécessaire de mettre quelques limites pour qu’il ne se laisse pas trop aller. Sa main finit par se poser sur sa cuisse et il soupire dans son cou. Il lui semble que le film va débuter. “Je ne vais pas réussir à me concentrer” vient-il murmurer contre son oreille


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Votre tenue ⌁ Les croissants de chairs du garçon répondaient aux effleurements qu’elle lui infligeait avec tout autant de tension que de volupté. C’était grisant… doux. Tendre comme jamais. Laissant la raison de coté pour écouter son cœur, Max finit par poser sincèrement ses lèvres sur celles de Junho. S’en suivit grâce à ce geste un baiser auquel le beau brun répondit aussitôt, avec tout autant d’envie que de passion. La belle frémit de plaisir et de peur, de délice et d’amour. Des milliers de papillons lui chatouillaient agréablement le ventre et la prenait aux tripes alors que Junho l’accompagnait dans chaque pressement et union plus poussée de leurs lèvres désireuses. Lorsque ces grandes phalanges délicates vinrent doucement s’échouer sur sa joue, elle fronça joliment ses sourcils, avide d’encore plus de douceur. Machinalement, sa main libre alla mettre le panier de popcorns sur le siège vide à coté d’elle, avant de finalement se poser celle de Junho qui l’embrassait merveilleusement bien. Un souffle court, un cœur battant. Elle parvenait à faire passer beaucoup d’émotions dans cette étreinte, sans même s’en rendre compte. L’amour qu’elle éprouvait à son égard, le désir qu’elle ressentait lorsque son corps était trop bien du bien, la joie qui venait de la parcourir lorsqu’il lui avait avoué qu’elle était la plus belle fille qu’il connaissait un peu tôt. Max ne pouvait s’empêcher d’être émue. Et le fait de repenser à ces mots si gentiment susurrés par le plus vieux la fit faiblir d’avantage. Elle était plus jolie que les filles de son travail. Elle était la plus belle. Même en peinant à y croire, Max se sentit plus chanceuse que jamais.

Et cette chance lui donna un souffle d’envie et d’amour merveilleux. Ainsi, la petite douceur n’hésita pas à approfondir ce baiser de rêve, d’une façon timidement langoureuse. Sa lippe inférieure s’amusa à se coincer entre celles de Junho, avant de changer de mouvements, aussi imprévisibles que délicieux. Elle le laissa saisir sa taille et la rapprochait encore plus de lui. Machinalement, sa main alla s’échouer sur la joue du beau brun à son tour, tandis que ses doigts serraient les siens avec plus fort. Un soupir d’aise, un frisson, un courant électrique. Ces sensations la traversèrent de part en part lorsque les lèvres de son petit ami furent plus baladeuses. En les sentant tendrement torturer son cou, Max fit passer ses autres phalanges dans la crinière courte et brune du jeune homme, qu’elle agrippa aussi fébrilement qu’avec tendresse. Son petit corps de femme se tendit, sa nuque se voulut plus désireuse et apparente. Mince… il lui faisait un effet incroyable.

Elle pouvait la sentir, cette magie entre eux. C’était fou. Et les mots que Junho murmurait contre son oreille n’aidait pas à calmer ce début d’ardeur qu’elle ressentait, bien au contraire. Réalisant que le film était sur le point de commencer, la jolie jeune femme mordit fiévreusement sa propre lippe, adorablement frustrée. Ses beaux yeux se plantèrent dans ceux de son ainé qui finit par sortir sa tête. Une lueur timidement affamée brillait dans son regard noisette, tandis que ses doigts caressaient chaleureusement ses cheveux noirs. « On m’a dit qu’aller au cinéma en amoureux était juste une excuse pour se bécoter dans le noir… » Finit-elle par souffler dans un doux murmure chantant. Un tendre sourire malicieux étira sa bouche et sublima son visage. Doucement, elle laissa son minois glisser un peu pour que ses lèvres s’échouent contre le cou de Junho. Ce même cou où, à son tour, elle en embrassa délicatement la peau. Gentiment, innocemment… mais d'une jolie façon coquine tout de même. Un véritablement paradoxe humain. Mais il aimait ça, non? Savourant son parfum, la bouche de Max finit par atterrir contre l’oreille du jeune homme, après être peu à peu remontée avec langueur. «… Bécotes-moi, alors. » Susurra-t-elle adorablement, tout bas ; le souffle court… joliment demandeuse.

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Votre tenue ⌁ Il tente de reprendre sa respiration, et se surprend lui même d’être tout en émoi pour si peu. Il ne sait pas avec combien de filles il a partagé des baisers passionnés dans des salles peu éclairées, et pourtant, l’expérience lui semble bien plus vibrante à cet instant précis. Pourquoi ? Il ne sait mettre le doigt dessus. Il lui est impossible de déterminer pourquoi son corps est beaucoup moins à même de suivre ses instructions, pourquoi son coeur se bat pour sortir de sa poitrine ou pourquoi son bas ventre fond de si peu. Il en a presque peur. S’il ressent autant à faire quelque chose qui est une seconde nature, qu’est-ce qui se passera lorsque les choses iront plus loin, comme elle y a fait allusion tantôt ? Il ne veut même pas l’imaginer, histoire de ne pas se mettre dans une position embarrassante et de devoir ensuite être coincé une heure trente à devoir gérer son excitation. Il a envie de reprendre ses lèvres et elle ne l’aide pas, à murmurer des choses comme ça. Ce n’est pourtant pas très sale, il ne peut d’ailleurs pas se rappeler d’une fille qui lui a parlé de choses aussi innocemment que Max, mais son corps réagit comme s’il avait entendu le truc le plus érotique au monde. Il soupire doucement, tourne un oeil distrait vers l’écran, avant de revenir admirer son sourire. Les lumières ont beau être éteinte, il a l’impression de ne pas en perdre une miette. Lorsque le visage de Max vient lui chatouiller le cou, il se détend contre son corps et soupire à nouveau, ferme les paupières, sans savoir s’il doit la repousser ou s’il doit la laisser faire. Il connaît l’avis de son coeur, de son corps, mais son cerveau est encore un peu embrouillé. Un baiser. Deux. Il sent à peine ses lèvres se presser contre sa peau, vient serrer sa taille d’une main pour qu’elle s’y aventure un peu plus directement.

Junho vient mordre sa lèvre inférieure, alors que Max remonte jusqu’à son oreille. Il craint qu’ils ne fassent trop de bruit, heureusement que le film d’action a… des boum et des pan assez bruyants. Il frémit face à son ordre, et tourne légèrement la tête vers elle. “Pendant tout le film ?...” demande-t-il. Il se sent comme un jeune timide qui ne croit pas l’offre qu’on est en train de lui donner. Bien sûr qu’il en a envie, et puis même durant le générique de fin si elle tient, jusqu’à ce qu’on les vire de la salle sans ménagement, mais bon… Ah, mais que fait-il ? S’il parle trop, il va gâcher l’ambiance, et c’est loin d’être son envie. Il vient embrasser sa joue et vient déposer des baisers le long de sa mâchoire, priant pour que personne ne se rince l’oeil tout de même du spectacle. Pourquoi est-ce qu’il stresse autant. ça ne l’a jamais dérangé d’être comme ça en public, mais il craint pour Max qu’ils se reçoivent une remarque et qu’elle en soit traumatisée. Junho vient attraper le lobe de son oreille de ses dents et vient le mordiller gentiment. “Le cinéma n’était pas une bonne idée pour mon coeur…” susurre-t-il avant de s’échouer dans le creux de sa mâchoire. Il laisse ses lèvres descendre le long de son cou, jusqu’à la naissance de son épaule. Il a envie de la marquer. Au moins aucun garçon ne s’y méprendra. Sans lui demander son avis, peut-être parce qu’elle a trop peur qu’elle lui dise non, il vient doucement suçoter la peau dans son cou. Une fois son suçon déposé, qu’elle proteste ou non, il fait son chemin jusqu’à ses lèvres pour la “bécoter” proprement. Sauf contre indication, il se perdra dans les baisers jusqu’à ce que la lumière s’allume à nouveau, et il se dit amusé que Max va peut-être regretter de l’avoir tenté de la sorte. Il reste quand même sage et ses mains restent à des endroits connus, sa taille, son visage, son genou, histoire de ne pas brûler toutes les étapes à la fois.


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Votre tenue ⌁ La façon dont il renforca la prise sur sa taille la poussa à poser un peu plus franchement ses lèvres contre sa peau, voluptueusement. Max garda ses beaux yeux fermés, fébrile et timidement gourmande. Son cœur avait décidé de faire des siennes et ne semblait pas vouloir se calmer. Il faut dire que ce moment, elle l’avait attendu depuis la dernière fois. Elle s’était languie d’être à nouveau proche de lui ainsi… et de découvrir encore d’autres sensations grisantes. La belle ne se l’avouerait pas, mais tout ce temps d’attente l’avait rendue aussi curieuse d’affamée. Il avait fallu d’une seule fois, d’un seul moment, pour qu’elle se retrouve comme happée par un désir indescriptible lorsque Junho se trouvait près d’elle. Il lui plaisait. Il lui plaisait beaucoup trop. Découvrir toutes ces sentiments flous et tendres avait quelque chose de merveilleusement effrayant. En même temps qu’elle apprenait entre ses bras, elle découvrait une facette d’elle-même insoupçonnée qui se confortait dans ce genre de situation. Qui lui plaisait étonnamment. C’était donc ça, être séduite par quelqu’un ? C’était ainsi que les gens qui s’attiraient faisaient pour se le faire comprendre ? Quelle merveilleuse manière de se le prouver…

Pendant tout le film… ? Pourquoi pas, tiens. Elle le méritait bien, non ? Elle avait été sage et patiente avec lui en lui donnant du temps pour réfléchir, pour accepter d’être devenu son petit ami. Il allait devoir la récompenser un petit peu. Se contentant de sourire timidement, Max plongea son regard dans celui du plus vieux pour le scrutait amoureusement. Elle n’eut pas besoin de répondre, son esquisse et ses yeux de feu ne laissaient aucun doute quant à sa douce envie. Elle ne put que frémir faiblement en sentant les lèvres de son ainé se faire un petit chemin le long de sa mâchoire… et frissonna lorsque ses dents vinrent subtilement mordiller le lobe son oreille. Cette action lui mis le rouge au joues tout autant que sa question. Un démon. Un beau et ravissant démon qui tourmentait le petit ange qu’elle était, à coup de douces tortures. Mais l’ange n’avait visiblement pas peur de ternir un peu le blanc de ses ailes. « C’était ton idée pourtant… » Souffla-t-elle simplement par rapport au cinéma, avec une audacieuse gentillesse ; tendant un peu plus sa délicate nuque pour qu’il continue son voyage. Elle sursauta un peu ensuite, à cause d’une autre action surprenante qui affola son coeur d'un seul coup. Son petit ventre se chauffa d’avantage lorsque la bouche de Junho commença à lui suçoter le haut de son épaule. Fort. Si fort et si tendrement que ça lui tira la peau. Mince… qu’est ce qu’il lui faisait ? La sensation était si surprenante et agréable que Max ne put s’empêcher de pousser un faible gémissement malgré elle. C’était quoi, ça… ?

Un peu perturbée, son regard timidement fiévreux admira ce visage qui remonta ensuite pour l’embrasser avec délicatesse. Elle se nourrissait de ces traits dans l’obscurité, le cœur battant. Amoureuse. Elle était vraiment amoureuse de lui. Est-ce qu’il avait emmené d’autres filles au cinéma avant elle ? Probablement. Et probablement qu’il avait connu des filles beaucoup plus expérimentées qu’elle également… De sulfureuses femmes plus belles les unes que les autres, de vraies lionnes bien plus affirmées que la pauvre petite brebis envieuse et perdue qu’elle semblait être. Penser cela lui provoqua un petit pincement au cœur et une douleur au ventre. Un sentiment merveilleux de jalousie. Fronçant ses sourcils alors que Junho resta toujours sage dans ses baisers, Max vint mordre la lèvre inférieure du garçon avec une tendre frustration. Ce geste les fit soupirer ensemble. Non. Maintenant, c’était elle. Qu’elle. Et il allait lui apprendre. Pour lui, elle n’aurait pas peur se brûler les ailes, de se rouler dans la boue pour camoufler sa pureté. Et dans une salle aussi sombre que celle d’un cinéma… on se surprenait à avoir moins peur et moins honte. Ivre de douceur et de désir, la petite coréenne finit par libérer sa main pour venir passer ses bras autour du cou de son petit ami ; l’invitant ainsi à approfondir le baiser. Elle voulait gouter sa langue. La dernière fois… cela avait été merveilleusement intriguant.

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Votre tenue ⌁ C’est enivrant, la façon dont Max semble se dépasser pour lui, alors que Junho considère ne rien avoir de spécial. Il n’a jamais vécu cette sensation. Celle de savoir que quelqu’un fait des efforts pour lui, semble vouloir toujours plus encore, hors du domaine strictement sexuel. La façon dont les lèvres de Max viennent prendre les siennes, la façon dont elle vient le mordiller le font soupirer longuement. Comment une femme aussi innocente et inexpérimentée peut-elle lui faire autant d’effet ? Elle doit avoir un don venu du ciel, ou tout simplement Junho lui est peut-être bien trop fragile, pour une raison inconnue. A chaque fois qu’il tente d’y réfléchir, il n’y trouve pas de réponse, et son cerveau a beau se retourner dans tous les sens, il revient inévitablement à la question initiale. peut-être devrait-il arrêter de se demander pourquoi mais une petite bête lui rappelle que s’il ne sait pas la cause de chaque chose, il ne saura pas comment ne pas la laisser s’échapper. Peut-être qu’il fuira avant, sûrement, avant qu’on lui arrache des sentiments bien trop doux pour son coeur pourri. Il ne le mérite pas, il ne la mérite pas, tout cela il le sait et pourtant sa faiblesse le prend, l’oblige à se complaire dans une place qui devrait être remplie par quelqu’un d’autre. Elle ne devrait pas donner tout ça à lui. Ce désir qui semble traverser chaque parcelle de son petit corps, un désir qu’elle ne semble jamais avoir ressenti pour quelqu’un d’autre, pourquoi a-t-elle décidé de le diriger vers lui ? Sûrement n’a-t-elle rien décidé, exactement comme lui, qui se retrouve plongé dans une situation qui le dépasse et dont il ne fait aucun sens. Si c’était compliqué, si c’était mauvais, si ça lui faisait mal, ce serait mieux, il s’y sentirait à l’aise. Mais tout lui semble tellement parfait dans ce moment, que Junho ne peut que craindre le crash imminent.


Il laisse les doigts de Max frôler sa nuque et se penche un peu plus vers elle. Il la sent entrouvrir les lèvres et n’hésite pas, venant la goûter avec empressement et une fièvre qui ne fait que monter. Il la dévore, une frustration grandissante dans le ventre causée par la tentation qu’elle agite devant ses yeux. Il vient caresser sa langue de la sienne, s’oublier pour se mêler à elle, s’abandonne contre sa poitrine alors même que les pistolets viennent taper dans ses oreilles. Peut-être est-ce son sang. Il n’en sait rien. Il a l’impression que ses oreilles vibrent. Junho revient attraper la cuisse de Max, un peu plus violemment, de mouvements mûs par l’envie presque animale qui prend part de chacun de ses membres. Qu’il n’oublie pas où il est. Qu’il n’oublie pas avec qui il est. Quelle démone de le pousser ainsi, même s’il ne doute pas de ses bonnes intentions. Le plaisir n’est qu’accru par la délicieuse torture qu’elle lui fait subir, et il faut bien quelqu’un pour le tempérer, tirer sur les reines et lui rappeler qu’il a tout le temps du monde, qu’il n’est pas obligé de tout faire dans la seconde. Il enfonce ses ongles dans sa cuisse sans s’en rendre compte en venant chercher plus loin dans leur étreinte humide, un peu plus et il l’allongerait pour venir lui monter dessus, malgré le caractère totalement inconfortable de l’idée.

Junho finit par rester sage. A quelques moments durant le film, il s’arrache à l’étreinte de Max pour l’embêter un peu et qu’elle vienne le chercher, trop amusé à voir la façon dont elle semble apprécier ses baisers. Il revient vite, à chaque fois, et alors que le générique de fin arrive, il lui semble que ses lèvres en sont presque engourdies d’avoir tant fait de sport. Il a extrêmement chaud, et ses habits lui collent au corps. Pas la meilleure façon de commencer un rendez vous, (ou peut-être la meilleure façon au monde), et lorsque les lumières finissent par s’allumer, il ferme les yeux et s’enfonce dans son siège. Aller où, ensuite ? Hm. Il a envie de la tirer jusqu’à chez lui et de faire des choses peu catholiques. Il reste sage. “Photos” dit-il d’un air fatigué, épuisé par tant de câlins, mais n’oubliant pas le photomaton qu’ils ont promis d’utiliser.


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Votre tenue ⌁ Elle eut seulement besoin d’entrouvrir sa petite bouche pulpeuse pour que Junho comprenne ce qu’elle désirait. Certainement parce qu’il le voulait aussi, n’est ce pas ? Leur baiser s’approfondit langoureusement lorsque la langue experte du jeune homme vint tendrement frôler la sienne, lui donnant un adorable rouge aux joues. Frémissant de surprise et de plaisir, Max laissa timidement son petit muscle chaud et sucré découvrir à nouveau la sensation grisante qu’elle avait connu la dernière fois, mais d’une manière plus intense. Oui, c’était plus fort. Plus fort parce qu’à présent, ils étaient ensemble. Pour de vrai. L’homme qui l’embrassait aussi fiévreusement était son petit-ami. Elle lui appartenait. Réaliser cela en même temps que cette étreinte tordit agréablement son ventre ainsi que son cœur d’émotion. Fronçant adorablement ses sourcils, la petite douceur finit par se joindre plus franchement à cette danse humide et esquisse que leurs deux langues unies et envieuses menaient ensemble. C’était bon. Terriblement bon et dangereux. Plus les secondes avançaient de manière intense et plus elle réalisait oh combien Junho pouvait être dangereux. Contrairement à elle, il avait déjà fait tout ça. Il connaissait. Et il lui donnait envie d’aller un peu plus loin malgré la peur et l’appréhension. Comment parvenait-il à lui faire ressentir une chose pareille ? Il y a encore deux mois, elle se serait évanouie pour un simple baiser posé innocemment sur la joue, elle aurait saigné du nez pour un unique sourire un peu trop éblouissant. Où était passée la Max si enfantine, si pure de pensée, si timide pour un rien ? Pas tout à fait envolée, bien évidemment. Mais il était en train de la changer. Junho était en train de la changer… rien que pour lui. Ce tendre démon avait bien plus d’emprise qu’il n’osait le croire. Elle frissonna tout contre sa bouche en sentant ses doigts martyrisaient gentiment sa cuisse. Un petit grognement innocent en sortit également, tandis que son visage devenait de plus en plus rouge de honte et d’amour. Instinctivement, Max renforça la prise de ses bras frêles autour du cou de son ainé et alla alors agripper le bas de sa chevelure avec tendresse. Diable, son cœur battait si fort… Elle était perdue entre la gêne et l’euphorie, entre la passion et la pudeur. Si elle avait eu une ou deux expériences de ce genre avant de rencontrer Junho, la belle aurait pu mesurer l’ampleur de cette alchimie qui demeurait entre eux. Dieu qu'elle était belle et forte...

Ils passèrent le reste du film à s’embrasser plus qu’à le regarder. Sa jolie moue se faisait boudeuse lorsqu’il faisait mine de ne plus vouloir de ses bisous. Dans ces moments-là, elle se contentait de manger la sucette en forme de cœur qu’il lui avait acheté. Faut bien se consoler comme on peut n’est ce pas ? Sauf que, bien trop vite, c’était elle qui revenait à la charge ; timidement gourmande. Ses lèvres la tiraient. Elle en avait presque mal. Elles les effleuraient discrètement du bout des doigts, une fois les lumières de la salle allumées. Quel moment alors…

Approuvant d’un signe de tête timide et heureux, Max se leva avec Junho et sortit de la salle en lui tenant la main. Elle avait envie de lui tenir la main. « Sympa, le film. » Dit-elle l’air de rien, avec une bouille adorablement ailleurs. Un sourire malicieux étira cette bouche que le jeune homme avait tendrement torturée pendant près d’une heure vingt. « Ouiiii pleins de photos ! » Annonça-t-elle joyeusement en entrant avec lui dans le photomaton où un siège était fixé. Machinalement, son fessier joliment rebondi vint se poser sur les genoux du plus vieux. Elle démarra la machine avec des yeux tout brillants d’excitation. Un doux pincement au cœur se fit ressentir dans sa poitrine lorsque, pour la première fois, elle les vit tous les deux, à l’écran. C’est vrai qu’ils allaient ensemble, ces deux idiots… Gloussant malgré elle de joie, Max fut en revanche intriguée par la drôle de petite tâche violacée qu’elle semblait avoir dans le cou. « Qu’est ce que… » Elle s’approcha un peu plus de l’écran, avec une bouille adorablement perplexe. Et là, gros déclic. Sa bouche fit un « o » merveilleusement drôle et c’est avec cette même tête choquée qu’elle se tourna vers son petit ami, cramoisie « TU… Tu m’as fait un… ! » Un quoi d’ailleurs ? Elle ne savait même pas comment le dire...

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Votre tenue ⌁ En sortant de la salle, Junho scrute les autres personnes qui sont autour pour s’assurer que personne ne les fixe. ça ne semble pas être le cas : les couples qui étaient là également sont tout occupés à se dévorer des yeux, et les autres ont mieux à faire que de les regarder.. Pourtant, il a l’impression d’avoir fait quelque chose d’illégal et s’attend qu’on l’arrête d’un moment à un autre. Son regard s’échappe et en croise d’autres, ce qui ne fait que renforcer sa paranoïa. Il ne se dit pas que c’est peut-être à cause de son comportement bizarre de maintenant que les gens les regardent. Personne n’a dû remarquer qu’ils se bécotaient, et s’ils l’ont remarqué, alors quoi ? Ils ne sont pas les premiers, ils ne seront pas les derniers, et il n’ont rien fait de trop… indécent. Junho pose une main sur une de ses joues et la sent brûlante. Il faut qu’il se calme. Jamais il n’a autant paniqué pour aussi peu. Il a l’impression que l’innocence de l’insouciance de Max s’imprègnent en lui et lui font perdre toutes ses capacités émotionnelles et mentales. “Oui, oui, sympa” répond-il distraitement à Max. Il ne sait même pas de quoi ça parlait. Tout ce dont il se souvient, c’est du bruit des tirs, ce qui ne l’informe que sur la nature du film et pas son contenu. ça ne devait pas être un chef d’oeuvre, de toute façon, pas que Junho soit particulièrement cinéphile. Il s’éclaircit la voix et se laisse tirer par Max jusqu’au photomaton. Ils fauchent in extremis la place d’un couple qui semblaient vouloir s’y poser aussi, et Junho sourit un peu de la réactivité de sa petite amie.

Il s’asseoit sur le siège, et comme il n’y en a pas deux, Max vient se mettre sur lui. Il passe ses bras autour de sa taille et pose sa tête sur son épaule, s’attendant à ce qu’elle s’occupe de tout l’aspect technique de la chose. Lui, il est juste là pour y mettre son joli visage. Lorsque l’image s’affiche à l’écran, il se dit qu’effectivement, ils ne font vraiment pas tâche l’un à côté de l’autre, au contraire. On pourrait croire à un couple d’idoles, et son visage de torturé complimente très bien sa bouille d’ange. Junho est obligé de la lâcher un peu alors qu’elle se penche vers l’écran, et lève un sourcil, interrogateur. Ah. Oui. C’est vrai. Il essaie de réfréner un rire qui sort quand même à demi. Il se retient un peu plus lorsque Max se retourne vers lui, et tente de ne pas avoir l’air trop heureux alors qu’elle aura sûrement à porter une écharpe autour du cou un long moment. Il finit par prendre une tête de chiot battu et vient poser un bisou sur sa joue. “Désolé… J’ai pas pu m’en empêcher. Tu me pardonnes ?” dit-il doucement, abusant un peu pour ne pas se faire frapper. Il sait que ce n’est pas très sympa pour elle, parce que c’est assez visible et que.. Eh bien.. Rien que chez elle, il faudra qu’elle fasse attention. Malgré tout, Junho est plutôt fier de lui. Dans le noir, il n’avait pas su si ça avait bien marqué, et maintenant il est sûr que personne ne verra son cou sans se dire qu’elle est déjà prise. Il acceptera sa punition sagement. D’un doigt, il vient toucher la marque qui se trouve entre son cou et le début de son épaule “ça va partir dans quelques jours…je crois. ça dépend de ta peau.” dit-il doucement avant de venir déposer un baiser au même endroit. “Ne m’en veux pas. Tu m’as tenté. Je suis jaloux, je te l’ai dit.” tente-t-il de dire pour se justifier, même s’il sait que ça n’excuse absolument rien. Il tend finalement sa joue. “Allez, fais moi un bisou et appuie sur le bouton, tu les veux ces photos ou pas ??” lance-t-il pour vite changer la conversation


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Votre tenue ⌁ Elle n’arrivait pas à fermer la bouche, même en le dévisageant avec son petit air choqué. Les joues aussi rouges que des fraises, joliment paniquée, Max regardait ce visage face au sien qui lui offrait la plus belle bouille de chien battu. Il se retenait de rire cet idiot, elle le voyait bien ! Certainement qu’il était content et fier. « Mais, mais, mais… » Balbultia-t-elle adorablement en l’entendant s’excuser. Il lui avait réellement fait ce truc ? Elle avait déjà vu ça sur un de ses grands frères, quand il rentrait de chez sa copine. Tout le monde l’avait taquiné à la maison pendant un moins une semaine. Oh, non… comment-allait-elle faire du coup ? Sa bouille toujours sidérée prit un petit air tout gêné une fois que Junho lui offrit un bisou sur la joue. En le sentant toucher la marque avec son doigt, elle frissonna agréablement malgré elle. L’endroit était toujours sensible, visiblement. « Tu crois ? Comment j’vais faire quand je serai chez moi ? T’es vraiment un démon ! » Tempêta-t-elle adorablement, toujours un peu craintive face à la réaction de sa famille. Et lui, ce beau diable, ne perdait pas son beau sourire craquant et ses yeux mignons. Et lorsqu'il osa poser la délicieuse chair de ses lèvres sur l’endroit propice, Max poussa un petit gémissement de plainte et de plaisir à la fois, tendant le cou par réflexe. « Oppaaa~ ! » Couina sa jolie voix de cristal, autant docile que sauvage. Ses doigts se mirent à serrer un peu plus fort les poignets du jeune homme qu’elle tenait chaleureusement. Oui, c’était le pire des démons…

L’entendre dire qu’elle le tentait et qu’il était jaloux serra malgré tout son ventre de façon agréable. « Je vois. Tu marques ton territoire, c’est ça ? » Murmura Max en arrangeant un peu la coiffure de son homme, tandis que les traits de son visage se faisant moins grognons, toujours aussi attachants. Elle ne se priva pas pour lui donner une pichenette sur le nez, en guise de punition. « J’imagine que j’ai pas le droit de faire pareil hein… par rapport à son boulot. » Marmonna-t-elle ensuite en gonflant les joues. Ses doigts vinrent entourer la mâchoire de Junho afin que ce dernier la regarde et n’oublie surtout pas ce qu’elle s’apprêtait à lui dire, droit dans les yeux. « Mais… je me vengerai un jour, vilain. Tu peux en être sûr. » Souriant malicieusement, la petite douceur fit mine d’obéir lorsqu’il exigea un baiser sur la joue. Mais au moment où ses lèvres effleurèrent sa peau, la petite coréenne se rétracta et s’éloigna soudainement tout en appuyant sur le bouton une première fois. La tête affligée de Junho qui n’avait pas eu son bisou fut donc immortalisée. Et elle valait le détour. Pire qu’un gosse privé de son gouter ! Elle contrastait beaucoup avec la bouille de Max qui avait eu le temps de sourire merveilleusement tout en faisant un cœur avec ses deux doigts. Le résultat était sans appel et la plus jeune ne put s’empêcher d’éclater de rire « J’crois que je veux juste celle-là ! C’est la meilleure ! » Dit-elle en se tenant le ventre, les larmes aux yeux. « Je plaisante, je plaisante ! » Malgré tout gentille, ses lèvres finirent par voler un bisou au coin des lèvres du plus vieux qu’elle câlina ensuite en passant ses bras autour de son cou. « Allez, viens contre moi Oppa~ » Demanda-t-elle joliment, le cœur léger par l’euphorie des rires et du bonheur qu’elle ressentait avec les bras de Junho autour de sa taille. « On voit quand même la marque dans mon cou. » Bredouilla Max qui, au final, était plutôt contente de ça. Collant sa joue contre la sienne, elle remit en marche l’écran avec un sourire heureux et malicieux. « Tu es prêt ? Trois… deux… un ! »

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Votre tenue ⌁ Il ne sait pas quoi lui répondre. La culpabilité se lit sur son visage, malgré la fierté qui y est mêlée, comme un chien qui sait qu’il a fait une bêtise mais qui est quand même bien content d’avoir volé ce sac de friandises plus tôt. “Tu.. mettras… une écharpe” se tente-t-il à répondre sans la regarder dans les yeux, histoire de ne pas se faire frapper. Il sait que rien de ce qu’il dira n’arrangera la situation, et qu’il devrait mieux rester silencieux. N’empêche que Max est carrément mignonne dans cet air tout à fait gêné qui lui prend le visage, et il ne peut s’empêcher de la regarder quand même dans l’écran qui est face à eux. Qu’ils sont photogéniques, ne peut-il s’empêcher de penser, alors même que les photos n’ont pas encore été prises. “Crie pas si fort, il y a des gens dehors, ils vont penser que je te fais des choses bizarres dans la cabine…” marmonne-t-il à côté de son oreille, à demi plaisantin : la paranoïa de plus tôt ne l’a pas quitté. Comme les héroïnes d’anime qui crient à tous les coins de rue, Max semble particulièrement douée pour avoir l’air émoustillée par toute situation et faire jaillir des bruits qui sont plus sensuels qu’ils n’y paraissent, surtout lorsqu’on est hors contexte. Il aime bien ça chez elle, c’est mignon et c’est sexy, mais les gens ne sont pas forcément tous de cet avis.

Il acquiesce doucement à sa question, et se retient de dire que si elle tentait de lui faire la même chose, ça se cacherait bien avec du maquillage. Autant ne pas lui donner de mauvaises idées, même si une Max qui lui suçote la peau est loin d’être quelque chose qui lui donne envie de fuir. Il vient rencontrer son regard puisqu’elle l’y force, et fait une moue face à sa mention d’une vengeance. C’est Max. à tous les coups, sa vengeance sera plus mignonne que rageante. Il ne se fait absolument pas de soucis. Il semble qu’elle a enfin décidé de prendre cette photo alors Junho sourit et ferme les yeux en la sentant venir lui déposer son bisou. Lorsque seul l’air vient lui donner ce qu’il attend, il a le temps de venir la regarder en fronçant les sourcils, l’air de dire “je me suis fait arnaquer”, alors même que le flash se déclenche. “Non, c’est pas juste ! Je dois être hideux !” s’empresse-t-il de s’exclamer en geignant, perdant immédiatement dix ans d’âge. On ne rigole pas avec les photos de monsieur. Et alors que Max se fend en deux, il ne peut que la regarder avec l’air ronchon, ne comprend pas où se trouve la superbe blague qu’elle vient apparemment de lui en faire. Il lui en faut peu pour rire. Il ne bouge pas d’un poil alors qu’elle revient l’embrasser et lui faire un câlin, un air blasé collé au visage. Il se dit que pour la prochaine photo, qu’elle enclenche vite, il gardera cette face de mort, mais au dernier moment, il se décide à venir agresser ses lèvres des siennes pour qu’elle soit immortalisée à vie comme une pécheresse accro à son Junho.

Il s’empresse ensuite bien vite de sortir de la cabine, ça sera de sa faute s’ils n’ont pas une seule photo correcte. Le décompte s’affiche et il doit attendre que les photos sortent, elle a cherché, bon d’accord c’est lui qui a cherché en premier mais.. Tant pis. C’est comme ça. “Tu montreras cette photo à tes parents” lance-t-il lorsque Max vient le rejoindre. Il récupère les deux photos qu’ils ont effectué. Au final, celle du bisou n’est pas si mal que ça. Mais il ne la montrerait pas à des enfants. “Tiens, garde les, tu auras qu’à en faire plein de copies et les mettre partout” dit-il en lui mettant dans les mains. Une photo où il a une tête de débile et où elle est explosée de rire, et une où il lui mange le visage, elle n’aura qu’à choisir celle qui lui donne moins la honte. Par peur de se faire frapper, il se dirige rapidement vers la sortie du cinéma et souffle. C’était quoi, déjà, la suite, sur wikihow ? Ah oui. Un café, ils doivent prendre une seule boisson pour deux, avec deux pailles. Il sort son téléphone pour récupérer l’adresse de l’endroit qu’il avait trouvé, un truc mignon à souhait (assez pour le faire vomir) mais qui a thème de sailor moon il lui semble, il s’est dit que ça plairait peut-être à Max. Quelqu’un se plante devant lui et il pense que c’est sa copine, mais non : lorsqu’il relève le regard, une jeune fille tout à fait charmante est devant lui, et il repère ses amies pas loin qui la surveillent. “Je peux avoir votre numéro ?” Junho cligne des yeux deux fois, et par habitude, commence à le déclamer, sans se rendre compte que Max a eu le temps de le rejoindre.


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Votre tenue ⌁ Sa tête de ronchon est un véritable régal pour les yeux. Quel idiot. Quel adorable idiot. Tâchant de ne plus rire sans pour autant perdre son beau sourire, Max actionna le bouton tout en prenant la pause, malgré le visage grincheux de son petit ami. Mais contre toute attente, Junho vint dévorer ses lèvres sans prévenir au moment du flash. Elle eut à peine de le temps de fermer les yeux, les sourcils adorablement froncés et le cœur battant à la chamade. A peine le temps de pousser un petit cri de surprise qu’il lui poussa les fesses afin de se lever et sortir, la laissant alors pantoise et seule dans la cabine. Wouah mais…! Sentant son visage chauffer considérablement, la petite douceur s’empressa de poser ses mains sur ses joues en feu, toute perturbée. Ce baiser avait été si soudain et si imprévisible qu’elle avait du mal à s’en remettre. C’est encore agréablement retournée qu’elle se risqua à sortir le bout de son nez de la cabine à son tour, les menottes toujours autour du sa bouille comblée. Lorsque les photos sortirent et qu’il les lui montra, Max ne put s’empêcher de rougir d’avantage face à la deuxième photo. C’était la première fois qu’elle se voyait entrain d’embrasser quelqu’un. Ce cliché est aussi choquant que charmant. « A mes parents ? Oh non ! C’est pas bon du tout ça ! » S’empressa t-elle de contredire en secouant vivement son visage, adorablement paniquée. Finissant par prendre les deux clichés entre ses mains, elle les analysa sagement, timidement émerveillée. Leurs premières photos de couple. Ce que déclara Junho la fit tendrement sourire, alors que son regard scrutait toujours ces moments immortalisés. Elle le vit bien s’enfuir mais n’eut pas le courage de le taper ou de lui courir après de suite. Sur son petit nuage, Max resta un moment ainsi, toute heureuse.

Ce fut avec un grand sourire béat qu’elle finit par sortir quelques secondes plus tard, après être un peu redescendue sur terre. Rangeant précieusement les photos dans son sac, elle se dirigea presque en sifflotant vers son petit ami. Son petit ami qui parlait avec une jolie demoiselle. Tiens, une amie ? Il allait la lui présenter ? Ce serait cool ! S’avançant naïvement vers les deux, son sourire se fana progressivement en voyant la fille noter le numéro de Junho sur son téléphone. Junho qui commençait à lui dicter chaque numéro, tel un automate. « Oppa ? Mais… qu’est ce que tu fais… ? » Demanda sa petite voix avec un sourire tout à coup plus nerveux, en le coupant. L’angoisse s’empara de son tête en s’imaginant la pire des idées. Non, il n’était pas en train de donner son numéro de portable à une inconnue. C’était impossible n’est ce pas ? Grotesque... haha ! Sauf qu'en comprenant que c'était bien le cas, son ventre se tordit désagréablement et elle fronça les sourcils en les dévisageant tous les deux, à tour de rôle.

Sans même lui demander son avis, Max s’empressa alors d’agripper la nuque du plus vieux de ses doigts afin que leurs lèvres se rencontrent brutalement pour un sulfureux baiser. Pressant avec colère et envie sa bouche humide contre celle du jeune homme, elle se colla contre son corps avec puissance et jalousie. C’était pas croyable, ce qu’elle venait de voir ! Et ce fut cet énervement qu'elle ressentait qui la poussa paradoxalement à l'embrasser encore plus avidement ; tandis qu'elle plantait sans douceur ses canines dans la chair de sa lèvre inférieure. Finissant par mettre fin à leur étreinte d’une façon toute aussi brutale, elle toisa la fille de ses beaux yeux brillants. La pauvre semblait profondément choquée et outrée. Son regard noisette se fit plus dur, adorablement possessif. Max n'eut pas peur d'annoncer alors sans douceur, après un petit coup de langue sur ses lèvres : « Tu peux pas avoir son numéro. Cet homme est à moi, il m'appartient ! » Et sans attendre une quelconque réponse, elle se dépêcha de tirer Junho furieusement loin de l’inconnue et de sa bande.

Ses petits talons résonnaient d’un son merveilleusement furibond sur le sol, tandis qu’ils rentraient machinalement dans un parc se trouvant non loin. Finissant par lâcher le beau brun, la jolie coréenne se planta devant lui ; les yeux gorgés de larmes et la mâchoire serrée. Elle voulu dire quelque chose mais n’y parvenu pas. Sa gorge brûlait. Était-elle en colère pour l’ascenseur émotionnel terrifiant qu’il venait de lui faire vivre ? Mais non, mais non. Ça passerait. Un bisou et tout irait mieux, voilà ! Mais avant même que Junho n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit pour défendre sa cause, Max s’empressa de claquer sa joue, sans ménagement. Ouais bon. Peut-être qu’elle était un peu en colère, en fait. Et ce fut cette colère qui la poussa à jeter son sac un instant au sol pour lui sauter dessus à l'obliger à la porter. Comme une petite vampirette, ses lèvres s'empressèrent d'aller tendrement s'échouer dans le cou du plus vieux, ses dents de mordre sa peau parfumée... avant qu'elle ne se mette à aussi furieusement que sensuellement le suçoter, avidement. L'intimant de la laisser faire en le serrant encore plus étroitement contre elle et en grognant, sa langue martyrisa aussi amoureusement que jalousement son cou, avec insolence et possessivité.

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Votre tenue ⌁ Il ne réfléchit pas, un automatisme vieux de dix ans se met en place et il pense à tout autre chose tout en récitant le numéro de téléphone. Tellement perdu dans ses pensées, il en sursaute légèrement lorsque Max l’appelle d’un de ses énième oppa, et ce n’est que lorsqu’il a tourné la tête vers elle qu’il se rend compte que maintenant, il n’est pas censé faire ça. Il entrouvre les lèvres, trouve un moyen d’expliquer la situation un peu mieux que “j’ai trop l’habitude de passer mon numéro à toutes les filles au passage que j’en ai oublié que j’étais en couple”, mais il a à peine le temps de sortir un son que Max se jette lui. Il garde les yeux ouverts et vient regarder la jeune femme, au cas où elle saurait mieux que lui ce qui se passe. Son étreinte est plus sensuelle que jamais, tellement que la paranoïa de Junho remonte et il craint qu’on leur dise d’arrêter tout de suite et de juste se prendre une chambre. Il a à peine la conscience de profiter de ce qu’elle lui offre, trop sonné par la situation pour même répondre à son baiser autrement que distraitement. Max est soit une naturelle, soit une très bonne élève, car son baiser est digne des plus expérimentés. Lorsqu’elle le lâche enfin, il oublie la jeune femme qui lui a demandé son numéro et continue à fixer sa petite amie, sonné. Il n’a le temps que d’esquisser une grimace face aux paroles déclamées par Max avant de se faire tirer. Il n’a pas l’air d’avoir trop le choix. Victime de sa nonchalance. Il est un peu gêné par la situation, car lui qui n’a aucun problème à faire son jaloux et à déclarer aux gens que la jeune femme lui appartient se sent un peu moins à l’aise lorsque les rôles sont renversés. Même si sa jalousie fait palpiter son coeur, il n’aime pas l’idée d’être attaché, menotté, et une certaine claustrophobie file dans sa poitrine.

Lorsqu’enfin elle s’arrête, il n’a pas plus à ajouter, et il ne sait pas à quoi s’attendre avant que la main de Max ne vienne claquer contre sa joue. Il vient poser sa propre main là où la marque est laissée, l’air choqué, vient fixer Max en essayant de se refaire l’enchaînement des évènements dans sa tête. Tout s’est passé si vite. Il ne comprend plus rien. Lorsque le sac de Max touche le sol, il se dit qu’elle va lui faire une prise de ninja, et qu’il l’aura bien mérité, et il la rattrape in extremis lorsqu’elle se jette (littéralement, cette fois) sur lui. Mais qu’est-ce qui lui prend ? Elle passe du chaud au froid à un instant, il ne sait pas que faire avec elle entre les mains. Il laisse ses bras entourer ses cuisses et faire un siège pour ses fesses, alors que Max disparaît dans son cou. Il en pousse un râle de surprise et ferme les paupières. L’excitation redescendue plus tôt semble vouloir dire bonjour à nouveau, et même si l’idée de ce qu’elle fait ne lui plait aucunement, il la laisse faire sans se plaindre. Elle ne cesse de le surprendre. Heureusement, le parc semble à peu près vide, car là, il se pourrait qu’on leur fasse vraiment une remarque vu leur position. Junho vient reposer son nez dans le cou de la jeune femme et laisse sa respiration saccadée s’échouer contre sa peau. “Max…” laisse-t-il échapper, sans trop connaître l’intention de ses paroles. L’arrêter ? Lui demander de continuer ? Il a à la fois l’envie de la repousser et de la serrer un peu plus contre lui. Il finit par s’abandonner, elle semble bien accrochée de toute façon, et en profite pour butiner sa peau de ses lèvres. “Faut pas que tu fasse des trucs comme ça…” finit-il par murmurer “Je suis excité pour un rien quand il s’agit de toi” dit-il. De manière générale, il lui en faut peu pour le titiller mais il est vrai qu’avec Max, un rien semble l’envoyer tout droit prêt à lui arracher ses vêtements. “Désolé, j’avais pas l’intention de…” Que dire ? ça fait un peu tâche, d’avouer que son cerveau est déconnecté dans ce genre de situation avec les filles. Parce que ça pourrait aussi dire que ça pourrait arriver à nouveau, et cette fois sans Max derrière lui pour le rappeler à l’ordre. “Mais tu sais que me faire ça, ça me donne envie de te rendre encore plus jalouse.” vient-il dire avant de lui mordiller l’oreille “Excuse moi. Je ferai attention.” dit-il finalement, un peu plus sérieux. “Je ne vais pas survivre à cet après midi si ça continue comme ça. Peut-être qu’il serait plus sage de nous séparer bientôt”

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Votre tenue ⌁ Tout semblait aller vite. Beaucoup trop vite. Aussi bien pour elle que pour lui. Complètement dépassée par les événements, complètement perdue en la colère et l’amour, c’est une jolie Max impulsive et désireuse qui vint torturer son bel ainé fripon, à coup de suçotements délicieux sur la peau. Elle ne se reconnaissait pas mais elle avait envie. Ce n’était la raison qui parlait pour une fois, mais bien ce cœur ainsi que ce bas ventre timidement éveillé. Serrant un peu plus fort Junho contre elle en l’entendant émettre un doux râle, la petite coréenne fronça d’avantage ses sourcils avant d’accentuer ses baisers et ses coups de langues ; le tout accompagné de sensuels petits mordillements. Tant pis pour son travail et les maquilleurs qui allaient probablement hallucinés lors de son prochain shooting. Il l'avait cherché. Ce n’était même plus une question de vengeance, au fond. Elle le punissait simplement et de la meilleure des façons. Elle lui faisait comprendre qu’à présent, il était hors de questions qu’il fasse une chose aussi stupide que donner son numéro de téléphone à une fille. Parce qu’il était à elle. N'était-ce pas ce qu'il avait dit la dernière fois au restaurant, en lui proposant de devenir son copain? Il était à elle, elle était à lui, fin de l’histoire. Et dire qu’il lui avait fait presque une crise à vis-à-vis de Chuck… Il ne manquait clairement pas d’air ! Cette simple pensée raviva furieusement son agacement ainsi que sa belle jalousie, si bien qu’elle amplifia encore plus ses mouvements de lippes diablotins dans le cou de Junho. Elle apprenait vite, la petite Max.

Plus les secondes défilaient sous cette euphorie et plus la tension s’intensifia. C’était aussi frustrant que terriblement excitant. Lorsqu’il susurra son prénom tant bien que mal d’un ton plus suave que d’habitude, la jolie vampire se contenta de grogner un peu en l’intimant tendrement de la laisser continuer sa belle punition. Le sentant l’étreindre encore plus fort alors, ses joues rosirent malgré elle lorsque les lèvres du jeune homme se mirent à effleurer sa propre peau. Idiot. Triple idiot. Elle lui en voulait. Elle lui en voulait et l’aimait tellement à la fois, que ce mélange donnait des réactions parfaitement inexpliquées. « Mmh… » Marmonna t-elle en l’entendant parler, rougissant fortement lorsqu’il avoua être excité beaucoup trop facilement par sa faute. Excité... Est-ce-que cela voulait bien dire ce qu'elle n'osait pas imaginer? Ces mots l’obligèrent - inconsciemment - à presser son petit bassin envieux contre le ventre de Junho qui la portait étroitement. Il la torturait également en étant aussi direct et indécent, mais il fallait croire qu'elle aussi l'avait cherché. Un doux frison s’échoua contre la peau du beau brun lorsque ce dernier avoua avoir encore plus envie de la rendre jalouse à présent, tout en la mordillant. « Aish, tu m’énerves tellement… » Murmura simplement Max d’une voix douce, alors que ses yeux commençaient à analyser le chef d’œuvre déposé dans son cou. La marque semblait deux fois plus grande que la sienne. La belle se contenta d’approuver ses dires d’un signe de tête, tandis que son index effleurait délicatement l’endroit de ses sévices.

Se laissant finalement posée au sol, elle resta proche de lui avec une moue boudeuse. « La prochaine fois que tu donnes ton numéro à une fille, même par habitude...je te fais la même chose ici ! » Gronda-t-elle tout en désignant son front, en profitant pour lui donner une pichenette bien méritée au même endroit. Malgré elle, sa douceur revint rapidement alors qu’elle réalisait à quel point elle avait été brusque et… méconnaissable. Il la changeait beaucoup trop vite, beaucoup trop rapidement et c’était effrayant. Bêtement honteuse de ses faits, Max rougit maladroitement, s’accrochant un peu plus à la veste de Junho d’un air enfantin. Junho qu’elle finit par oser observer à travers des yeux un peu trop brillants, ses longs cils joliment perlés de petites gouttes tristes. Ces mêmes yeux allèrent scruter la joue qu’elle avait claquée sans réfléchir, trop emportée par des sentiments terrifiants et inconnus pour elle avant de le rencontrer. Avec une petite hésitation, la jolie douceur se risqua à effleurer l’endroit craintivement… avant de finalement poser l’intérieur de sa menotte contre la joue pour la câliner fébrilement avec chaleur. « Pardon…. » S’excusa t-elle à son tour, avec une moue sincèrement chagrinée. Il avait raison, il valait mieux rentrer.

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Votre tenue ⌁ “Hm, tu as une drôle de façon de me montrer combien je t’énerve…” murmure-t-il avec un sourire. Junho ne se plaindra pas, jusqu’ici les moments qu’ils ont pu partager n’ont fait que dépasser ses maigres espérances. Un mois plus tôt, il n’aurait pas pensé se retrouver dans cette situation.. Il en aurait sûrement ri et demandé à l’oracle s’il avait bu.
Junho finit par la reposer sur le sol doucement, et laisse un long soupir lui échapper de devoir rester avec cette frustration dans le ventre. Il la dévore des yeux, ses joues rougies par le froid et leurs étreintes, mais il est bien vite arrêté dans sa contemplation par une pichenette sans son nez. “Mais !” s’exclame-t-il en venant se frotter le front. Quelle violente. Il ne lui dira jamais, mais il adore ça chez elle. Elle est un délicieux mix de deux extrêmes qui ne semblent pourtant pas être prêts à la cohabitation. “C’est bon, j’ai compris !” grommelle-t-il pour échapper à son courroux. Apparemment, Max n’a pas décidé de prendre la sortie des montagnes russes et il voit son visage changer encore tout d’un coup, sans trop réussir à déterminer pourquoi. Est-ce qu’elle va se mettre à pleurer ? Il écarquille un peu les yeux, peu sûr de savoir comment gérer la situation alors qu’il ne sait pas pourquoi elle est triste tout d’un coup, et lorsqu’elle vient poser sa main sur sa joue, il se prépare à ce qu’elle lui dise peut-être “je sais que tu vas draguer tout le monde toute ta vie, il vaut mieux qu’on se quitte maintenant” ou quelque chose du genre. Ce serait quand même un comble, après lui avoir fait une marque de la taille de deux pièces dans le cou. Il fronce les sourcils, encore un peu plus perturbé lorsque des excuses quittent ses lèvres. De quoi parle-t-elle ? Il prend un moment avant de se refaire l’enchaînement des évènements qui, après un moment si érotique, est un peu désordonné. Ah. La baffe ? La marque doit avoir totalement disparu et il n’y sent plus rien. Rien de plus qu’un peu de passion pour lui faire perdre le nord. “Ah, c’est bon ! Je le méritais” dit-il en secouant la tête. Bien peu comme lui d’avouer sa faute, mais tant pis, il s’est déjà excusé plus tôt alors il ne va pas adopter un autre comportement à présent. Ce n’est pas comme s’il n’avait jamais reçu de gifle de sa vie. Il en a reçu sûrement un peu plus que la plupart des gens. “Fais pas cette tête. Si tu te sens désolée, tu t’es déjà fait pardonner juste après” lance-t-il du bout des lèvres avec un regard mutin, histoire de lui faire monter à nouveau le rouge aux joues. Il finit par attraper sa main.“Je vais rentrer. Je vais passer dans un magasin et demain tu auras une nouvelle écharpe ~” et il se baisse un peu, pour éviter de se faire frapper, dans un rire. Il tire Max vers la sortie du parc et un peu plus tard, finit par la quitter sans manquer de dévorer ses lèvres à nouveau de longues minutes.

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