Beauty Sleep ⌁ Ce besoin brulant de le voir et de dormir avec lui. Max n’arrivait pas à s’en défaire. Cela faisait plusieurs semaines à présent qu’ils sortaient ensemble et tout se passait bien… mais Junho ne lui avait jamais demandé de revenir pour dormir dans ses bras, comme la dernière fois. Celle avant qu’ils ne sortent réellement ensemble. Et cela la frustrait gentiment, la petite Maxou. Parce qu’elle avait vraiment, vraiment envie de passer la nuit avec lui. Alors ce soir-là, elle profita d’une unième conversation par SMS avec lui pour lui poser la question. Junho sembla un peu gêné sur le coup. Après coup, il lui expliqua exactement la même chose qu’elle ressentait au plus profond de son être, de son ventre et de ses entrailles. Ils avaient envie l’un de l’autre. Sauf qu’elle n’était pas tout à fait prête encore. Et lui, trop impulsif dans son désir. Il lui promit cependant d’essayer de rester sage si elle venait… Et elle lui fit comprendre qu’ils pourraient peut être un peu faire avancer les choses quand même, en douceur. Ce qui était bien dans leur relation, c’est qu’ils savaient trouver des compromis plutôt aisément. De toute façon, Max ne comptait pas rester sagement à coté de lui ce soir. Toutes ces belles choses qu’il lui avait avouées par message, ce sentiment merveilleux d'être désirée... cela avait agréablement tué son petit cœur épris. Elle avait envie de lui montrer qu’elle était profondément attirée par lui, malgré une petite appréhension de passer ce cap si important dans la vie d’une fille. Une première fois, c’était tout de même spécial, n’est ce pas… ?

Ce fut donc comme une tendre voleuse qu’elle quitta le foyer familial en ce début de soirée, prétextant passer la soirée avec ses copines de classe. Oui, un petit mensonge pour bien faire, c’est que l’amour la rendait un peu trop rebelle. Mais la petite douceur était prudente. Pas question d'annoncer à ses cinq frères qu’elle allait dormir chez son chéri super sexy avec qui elle aimait jouer les vampires sinon c'était la crise assurée. Cependant, le regard de sa mère, à la fois malicieux et suspicieux, fut bien significatif. Elle avait forcément compris. Avec sa jolie robe, son allure de jeune femme apprêtée et sa bouille stupidement mignonne, elle pensait peut-être qu'elle ne verrait rien ? On ne trompait jamais une maman, jamais. Lui offrant une belle esquisse discrète et fatalement adorable, Max passa le portail de la maisonnette, le cœur léger et battant.

Et ce petit cœur continuait tendrement sa danse lorsqu’elle arriva devant l’appartement de son cher et tendre et que ce dernier ouvrit la porte. Un ravissant sourire flotta innocemment sur les lèvres de la petite poupée qui scruta sans se priver le beau visage de Junho. « Bonsoir ! Pizza avec pleins de fromages dégoulinant dessus. » Fit-elle en montrant le carton fumant avec un regard malicieux et mignon. C’est qu’elle pensait à tout, la petite Max. Mais curieusement, elle n’avait pas vraiment faim sur le coup. Enfin… pas faim de pizza. Elle était plutôt… gourmande de bisous. Des tas et des de bisous. « Mais c’est pas pour tout de suite, Oppa~ » Indiqua t-elle en poussant gentiment son ainé à l’intérieur, claquant la porte avec son pied. La fameuse pizza atterrit un peu trop vivement sur la première surface trouvée et Max ne prit même pas la peine d’enlever son manteau. Comme une petite lionne amoureuse, elle sauta littéralement sur Junho et ce fut avec une adorable sensualité que ses jambes s’enroulèrent autour de sa taille masculine en même temps que ses bras autour de son cou. Ses lèvres sucrées se jetèrent ensuite avec ardeur sur celles de son amour qu'elle se mit à l'embrasser tout en soupirant d'aise, tendrement envieuse mais si peu libérée de son intense frustration.

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Beauty Sleep ⌁ Leurs conversations SMS font étal de leur flirt pas du tout subtil et parfois, Junho se surprend à sourire comme un niais tout seul dans son lit, se reprend, avant de s’y abandonner en ne voyant d’autre option que d’être totalement gaga derrière son écran. Il y est même ambigu, pas mal (et Max joue le jeu), seulement ce soir là, il ne sait plus trop démêler le sérieux de la simple boutade. Lorsque Max lui parle de venir dormir chez lui, il ne sait pas si elle veut dormir ou pas, et la jeune femme met bientôt l’éclairage sur ses intentions. Pas innocente pour deux sous quand on y pense, sa petite amie ne cesse de le surprendre mais l’idée qu’elle vienne le stresse quand même. Junho a peu de self control, et Max semble être sa faiblesse ultime, plus que toutes les autres femmes qu’il a fréquenté auparavant. Peut-être est-ce parce qu’il sait être le premier et que les sensations qu’ils lui donnent elle ne les a jamais connu. Le désir n’est que plus grand face à quelque chose qu’il ne peut avoir, aussi, peut-être, se doutant qu’ils ne coucheront pas ensemble demain. Il sait qu’elle est vierge, et malgré tout, ne veut pas la presser, malgré sa frustration grandissante. Cela fait très longtemps qu’il n’avait pas été forcé à l’abstinence, et son corps n’est pas exactement d’accord avec la situation. Il use de moyens divers et variés pour relâcher la tension, mais elle monte quand même. Il craint de perdre le contrôle de lui même et de se faire trop pressant envers elle, de la mettre dans une position qui l’empêchera de le regarder en face par le futur et la fera fuir de sa vie. C’est ce qu’il ne veut pas. Il a l’impression qu’elle est tout ce qu’il a, et que sa bonne humeur ne tient qu’à ça, un fil extrêmement tenu.

Il a fini par céder. Il a dû s’arracher de ses couettes pour aller dans la salle de bain, se doucher, s’habiller un peu mieux, et ranger un peu l’appartement, histoire qu’elle ne fasse pas de commentaire ou veuille s’en charger. Il aère en ouvrant quelques fenêtres, avant de les refermer. La nuit est tombée. Il surprend une drôle de tension au fond de son ventre, peu agréable. Guettant à la fenêtre, il voit finalement Max entrer dans son immeuble avec une robe plus courte que jamais. Il vient se poster à la porte pour l’accueillir et tente de garder son calme, son cool, de paraître chill et atteint par rien du tout. Lorsqu’il vient lui ouvrir, il est gêné dans sa tentative d’aller lui voler un bisou par la boite de pizza qu’elle vient mettre entre eux, et sourit légèrement face à l’odeur qui vient quand même réveiller son estomac. Elle le pousse, referme la porte, et Max va vite poser sa pizza sans trop de douceur. Enfin. Il n’a pas le temps de faire le premier pas et doit réceptionner in extremis la lionne dans ses bras, dans un petit rire. “T’es pas croyable” lui déclame-t-il en passant les bras autour de sa taille et en venant la regarder. Il répond à son baiser avec envie, cherchant ses lèvres de nombreuses minutes, se laissant soupirer contre elle et avec elle. Le poids de la jeune femme commence pourtant à lui peser, et il entreprend de marcher jusqu’au canapé et de les laisser tomber dessus. Son corps vient naturellement au dessus du sien et il la tient prisonnière sous lui sans aucune vergogne. “C’est quoi cette tenue.” lui demande-t-il avant de venir déposer des baisers au creux de son cou, laissant sa main venir se poser sur sa cuisse nue. “On dirait que tu fais exprès pour me tenter” dit-il en laissant son nez caresser sa peau en revenant pour la regarder droit dans les yeux. Il dépose un léger baiser sur ses lèvres. “Tu es un démon sous un visage d’ange… Je…” Il s’arrête et les mots qui voulaient sortir instinctivement se perdent loin dans son cerveau. Il ne s’autorise même pas à s’en souvenir, ce ne serait pas du tout prudent. Malgré son coeur qui bat à la chamade, la chaleur qui le traverse et ce sentiment indescriptible qui le prend lorsqu’il observe son visage. Pas seulement du désir, mais cette envie de la garder près de lui éternellement, de se noyer dans son sourire, accompagné d’une terrible crainte qu’il ne lui vienne l’idée de lui filer entre les doigts. Il susurre son prénom et vient lui faire un câlin, un peu plus doux, se laisse aller contre son corps.

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Beauty Sleep ⌁ Ce rire résonnant comme une belle mélodie n’a pas de prix. Encore moins ces lèvres charnues s'échouant sur les siennes pour répondre à son baiser avec envie et tendresse. Max renforça la prise de ses bras autour de lui et se pressa un peu plus contre son corps. Il n’a pas idée. Il n’a pas idée du bonheur qu’elle pouvait ressentir en le voyant… en sachant qu’elle resterait les dix prochaines heures à ses cotés, qu’elle dormirait dans ses bras cette nuit. Désireuse et avide de lui, la belle ne put s’empêcher de l’embrasser avec une tendre ardeur, ses doigts se glissant sans ménagement dans sa crinière brune. C’était lui qui n’était pas croyable, à lui faire ressentir toutes ces choses, tous ces sentiments aussi forts que joliment déroutants. Cette bouffée d’air frais qui la prenait agréablement au cœur à chaque fois qu’elle pensait à lui ou qu’elle le voyait. Soupirant d’aise à l’unisson, le couple finit par stopper leur embrassade amoureuse tout en gardant leurs paupières closes, front contre front. Le bonheur. Un petit bout de bonheur qui lui suffit simplement et qui la comble. Se laissant entrainée par ses bras musclés, elle ne put s’empêcher de rire joliment en atterrissant sans ménagement sur le canapé avec son poid sur elle. La voix de Junho la fit frémir agréablement, encore plus en sentant ses vils baisers dans son cou et ses doigts sur sa cuisse tout à coup prise d’agréables frissons. Il la rendait déjà folle. Sa tenue ? Elle n’avait rien de particulière, si? Bon, un peu... Mais était-ce mal de vouloir plaire à son petit ami ? Ses propres lèvres allèrent s’échouer contre le crâne du plus vieux, tendrement. « Peut être bien que je fais exprès... qu'est ce que tu en penses, toi ? » Rétorqua t-elle d’une timbre chantant et doux, son visage adorablement sublimé par ses joues rosies. Si joliment cruelle sans même en avoir clairement conscience.

Pressant promptement sa bouche contre la sienne lorsqu’il vint déposer un baiser, son regard noisette plongea dans le sien pendant que ses bras autour de sa nuque renforçaient leur étreinte. Un démon ? L’idée lui plaisait, bizarrement. Et la belle ne résista pas à offrir une frimousse angélique et malicieuse à l’élu de son cœur. Le fait qu’il ne termine pas sa phrase et se taise soudainement la fit relever un sourcil, joliment. « Tu… ? » Demanda t-elle simplement tout en venant caresser sa joue, avec une esquisse amusée. Il… quoi ? Beaucoup trop occupée dans sa contemplation et à mille lieue d’imaginer ce qu'il aurait pu lâcher, Max répondit sans mal au regard que Junho lui adressait... avec autant de douceur et de fascination que lui. Son sourire devint moins grand mais pas moins tendre pour autant, tandis qu’elle se perdait dans ses belle prunelles noiraudes et qu’elle réalisait à quel point elle pouvait être terriblement attachée à lui. A quel point elle se sentait bien à ses cotés, à chaque instant.

Le cœur battant alors tout aussi fort que celui du jeune homme allongé sur elle, la petite coréenne n’hésita pas à ouvrir les bras pour l’accueillir lorsqu’il voulut se serrer contre elle. L’ambiance devint alors beaucoup plus douce que charnelle sur le moment. L’une de ses mains choyait doucereusement son dos tandis que l’autre caressait d’un revers délicat les jolis traits masculins de son profil. Le regard rêveur et un peu flou, Max souriait faiblement, sans rien attendre de plus sur le coup. Juste… profiter de cette étreinte étrangement belle et particulière. « Tu me rends heureuse. » Avoua-t-elle simplement de sa voix chantante, en continuant ses tendres caresses sur lui… sans faire de chichi ou chercher à rendre l’instant plus romantique. A cent pour cent naturelle et sincère. C’était simple et c'était ça qui lui plaisait. « Merci de m’avoir permise de venir ce soir, Oppa~. Je sais que c’est pas évident pour toi et ça me touche beaucoup. » Dit ensuite la belle, tout en embrassant délicatement son front pour le remercier encore mieux. Un soupir de joie s’échappa de ses lèvres sucrées, alors qu’elle se mettait à l’enlacer cette fois-ci comme s’il était une énorme peluche, rigolant malgré elle. Si elle avait pu ronronner, elle l’aurait fait. « J’crois que c’est la première fois que tu es véritablement allongé sur moi… le démon que je suis aime beaucoup cette position. On peut rester comme ça toute la soirée ? »

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Beauty Sleep ⌁ Junho étouffe de joie. Il ne se souvient même plus d’une seule raison assez valable pour avoir dit non au fait qu’elle vienne passer la nuit chez lui, et dans l’état euphorique dans lequel il se trouve, il serait prêt à lui demander d’emmenager pour qu’elle soit là tout le temps. C’est drôle comme son humeur change vite, on ne le suit pas, et son lunatisme s’en trouve exacerbé dès que Max est dans les parages, réveillant son coeur et lui permettant de faire les bonds dont il souffre d’envie depuis des années. Il se sent vivant. La sensation le rend extatique, idiot, envoie ses pensées dans des terrains inimaginables et il n’a même pas le temps d’en avoir peur lorsque, fier, en haut de son pic, il se rend compte à quel point il est heureux. Elle le rend heureux, elle le rend béat, elle le rend niais, et il ne peut pas en avoir honte tant les sentiments sont grisants. Il ne se souvient pas avoir ressenti pareille chose auparavant, pas aussi fort, pas aussi vite, et ce fait envoie des frissons le long de son échine dont il ne saurait déterminer la nature. La peur et l’envie se mêlent agréablement comme à chaque fois que ses narines se repaisent de son parfum sucré, et essayer d’en faire du sens est une tâche bien trop ardue face à l’opposition qu’en crée sa joie. “J’en pense que j’aurais peut-être dû ouvrir la porte torse nu histoire de retourner la pareille” dit-il doucement. Il y a qu’avec Max qu’il ne se prête pas à ce jeu, par peur de sa réaction. Et pourtant, il s’en fout, des gens, d’habitude, de ce qu’ils peuvent penser, ou tout du moins il s’en persuade assez pour afficher un air hautain qui ne lui fait pas défaut.

Il a oublié ce qu’il voulait dire, il ne veut pas aller chercher, alors il secoue légèrement la tête pour signifier un “rien”. Il n’a pas envie de parler, il est bien serré contre Max, comme ça, il pourrait s’y endormir mais sait que ce serait un gâchis que de sombrer dans l’inconscient alors même qu’il l’a pour elle de longues heures. Heureuse, ces mots envoient des frissons dans son ventre plus que tout autre phrase, et il peine encore à y croire, malgré l’euphorie dans laquelle il baigne. Car il est lui. Junho. Le gars qui est misérable et qui force son entourage à venir creuser avec lui. Son cerveau ne peut pas accepter d’avoir un quelconque affect positif sur autrui, il s’y refuse. Alors il reste silencieux, refuse son corps de témoigner de son plaisir à entendre une telle phrase, refuse son cerveau de s’y accrocher. “C’est rien” répond-il face à ses remerciements, un peu plus mélancolique que plus tôt. Il se laisse étouffer par ses petits bras et finit par fermer les paupières pour tenter de retrouver son état de plus tôt. Non. Il ne veut pas le quitter aussi vite. Il veut être heureux, lui aussi. Pourquoi la descente est-elle toujours aussi raide ? “On fait tout ce que tu veux ce soir. Tout ce qui te rendra heureuse” chuchote-t-il en venant appuyer son nez dans son cou. Son odeur l’apaise. Elle soigne son coeur désordonné. Lui aussi raffermit son étreinte autour de sa taille, avant de revenir trouver ses lèvres à nouveau.

La façon dont il presse ses lèvres contre les siennes a changé. Il ne se sent pas méritant d’une telle affection, et la cherche paradoxalement avec plus d’insistance. Un sentiment qu’il ne saurait identifier lui oppresse la poitrine, des mots tournent dans sa bouche sans pourtant faire trop de sens. C’est avec un désespoir pressant qu’il vient un peu plus contre elle, fronce les sourcils en s’abandonnant à un baiser témoignant de sa crainte que tout ne s’arrête d’un coup. Elle va disparaître. Il va se réveiller. Il sera misérable à nouveau. Il vient murmurer son prénom dans une plainte et part s’abandonner sur ses omoplates et ses épaules dénudées, le haut de sa poitrine, jusqu’au début de sa robe. Il soupire contre sa peau et attrape le tissu de ses dents, tire légèrement dessus pour faire état de sa frustration mais reste sage. Il finit par se redresser pour s’écarter d’elle, s’asseoir à côté, et inspire longuement.

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Beauty Sleep ⌁ Souriante et sage, elle ferma les yeux en même temps que lui afin de profiter un peu plus de l’étreinte qui les unissait et qui la plongeait dans un cocon apaisant. Tout ce qui la rendrait heureuse. Il était d’accord pour faire tout ce qu’elle voudrait ce soir. Cette phrase lui serra tendrement le cœur et lui donna l’impression d’être beaucoup trop gâtée par la vie et surtout par cet homme qui la tenait dans ses bras. Dieu ce qu’elle pouvait se sentir bien. Comblée, trop choyée tout à coup. Pour elle qui n’avait jamais connu de telle douceur auparavant, elle avait l’impression que c’était trop beau pour la petite mortelle banale qu’elle était. Junho lui faisait voir des étoiles sans même sans rendre compte, sans même oser l’envisager un instant. C’était ça qui rendait l’instant encore plus grisant. Il n’avait pas conscience du bonheur qu’il lui apportait, du bien qu’il lui faisait, de la personne exceptionnelle qu’il était. Et la petite poupée qui était sienne ressentait de plus en plus l’envie de le lui faire comprendre. Frémissant malgré elle dans un doux souffle alors qu’il s’amusait à laisser son nez glisser contre la peau de son cou, Max renforça son étreinte avec amour en même temps que lui. Ce geste parut puissant. Il l’était. Tout aussi puissant que ce lien qui les unissait à présent et qui devenait bien plus grand qu’ils n’osaient le croire. Lui offrant un beau sourire, ce fut docilement que la belle laissa son ainé s’emparer de ses lèvres et mouva également les siennes, tendrement. Dieu ce qu’elle adorait l’embrasser. Cela faisait déjà quelques semaines et pourtant, elle ne parvenait pas à se lasser et était persuadée que jamais cela n’arriverait. Si elle s’écoutait, elle l’embrasserait durant des heures entières.

Peut être bien que c’était ça, ce qu’elle voulait faire ce soir. Sauf que le baiser que Junho lui offrait et auquel elle répondait n’était pas comme ceux d’avant. S’abandonnant dans ses bras, Max fronça à son tour les sourcils, amoureusement affligée par ce sentiment qui la prenait et qui tordait agréablement son ventre. Ses mains tenaient prisonnier le visage du jeune homme et le caressaient de ses doigts. Elle n’hésita pas à répondre avec tout autant de fougue et de frustration que lui, pressant désespérément ses lèvres sur les siennes tout en le serrant encore plus fort contre elle, soupirant de désir et d’émotion. Mince, pourquoi était-ce si fort… tout à coup ? Il y avait l’envie mais pas seulement… pas seulement. La façon dont il susurra son prénom la fit tout autant frémir que ses lèvres commençant à s’abandonner sur le haut de son buste. Elle le laissa faire avec envie et soumission ; ses yeux brillants et ses phalanges noyées dans sa chevelure noire, comme si elle l’encourageait à continuer. Sa poitrine se souleva sous l’émotion, sa respiration parut plus perturbée. Comme un félin boudeur, Junho vint tirer le haut de sa robe avec ses canines tout en la regardant, signe qu’elle le perturbait. Et Max, avec ses joues toutes roses, ne pouvait pas s’empêcher d’aimer ça, malgré elle. Ce n’était pas juste pour lui… Mais dieu ce que la sensation d’être désirée rendait son cœur battant.

« Tu t’en vas ? » Demanda la belle en rigolant légèrement une fois qu’il se redressa. Elle resta allongée quelques secondes, les pattes en l’air comme un chaton heureux au soleil. Finissant par se redresser également tout en retirant enfin son manteau, elle vint s’approcher de lui en avançant à quatre pattes sur la banquette, adorablement féline. Une moue anxieuse prit part de son visage lorsqu’elle l’entendit inspirer et expirer à plusieurs reprises. N’hésitant pas à aller tendrement lui choyer la joue avec la paume de sa main tout en se soutenant dans sa position, elle murmura avec une voix douce : « Oppa ? » Ses lèvres vinrent s’échouer sur sa joue pour lui offrir un bisou gentil et apaisant. Une fois. Deux fois. Trois fois. « Arrêtes de réfléchir avec cette tête de grognon. Oses faire ce que tu as envie. Si ça va trop vite ou trop loin pour moi… je te dirais d’arrêter gentiment. » Affirma t-elle simplement afin qu’il arrête de s’en faire, haussant les épaules avec un sourire rassurant. C’était elle qui le mettait en confiance, au final ? Ses petites canines vinrent mordiller le lobe du plus vieux tandis qu’elle souffla à son oreille, dans un aveux divinement doux : « Oppa, j’ai envie que tu poses tes mains sur moi… »

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Beauty Sleep ⌁ “La pizza va refroidir !” répond-il pour se justifier de son écartement soudain. A quoi bon amener à manger si c’est pour le laisser sur le comptoir… Il regarde la boîte abandonnée plus loin un moment avant de retourner le regard vers Max qui s’approche de lui comme un chat. Il lève une main pour cacher ce qu’il peut voir de son décolleté alors qu’elle vient vers lui. A quoi joue-t-elle. Son oppa lui envoie des frissons et il reste parfaitement immobile devant le spectacle qui se déroule devant lui. Ses lèvres sont tellement agréables contre sa joue, qui aurait cru qu’il deviendrait fou pour si peu. Max est plus courageuse que lui et semble prendre l’initiative de mettre les deux pieds dans le plat. Il en retient sa respiration, des images qui osent venir danser dans son esprit. Sa retenue ne fait pas état que de ça, mais que peut-il lui dire ? Je me hais tellement que je m’en voudrai à vie de te toucher n’est pas spécialement ce qu’il faut sortir quand sa copine vient dormir à la maison, sauf si on a envie qu’elle reparte. Il reste silencieux jusqu’à ce qu’un râle lui échappe, en sentant les dents de Max venir jouer avec son oreille. Elle apprend vite. “Si mademoiselle insiste” soupire-t-il contre son oreille. Il attend à peine quelques secondes avant de passer les mains autour d’elle et de venir la porter en sac à patates, les fesses en direction de la porte de sa chambre. “Tu as apporté un pyjama ?” lui demande-t-il en venant la poser sur le matelas et en venant sur elle pour l’emprisonner. Il la regarde un instant doucement avant de se pencher sur elle pour reprendre ses lèvres. Ses doigts viennent se serrer sur le côté de sa taille, et son autre main vient remonter le long de sa cuisse. Il ne pourra pas s’arrêter. Ne s’en rend-elle pas compte ? Mais elle lui a dit.. Oui, elle lui a dit qu’elle lui dirait, si ça allait trop loin. Se le redire le rassure, et lui donne meilleure conscience pour la suite des évènements.

Il vient s’échouer dans son cou, son endroit préféré, et laisse ses doigts se resserrer sur l’intérieur de sa cuisse. Ce qu’elle l’attire. Junho sent son coeur battre un peu plus vite et sa respiration devenir plus audible, alors qu’il vient tirer sur les bretelles de sa robe pour revenir embrasser le long de ses omoplates. Il vient la regarder, presque pris d’une timidité qu’il ne se connaît pourtant pas, avant de s’aider d’une main pour baisser lentement son habit et faire suivre ses lèvres. Son nez vient bientôt frôler la naissance de sa poitrine, et il se rend compte un peu rassuré qu’elle a quand même un t-shirt blanc en dessous et ne sera pas encore affichée tout de suite dans sa nudité la plus complète… Pas qu’ils y arrivent, de toute façon. Il tire finalement la robe jusqu’à la faire glisser le long de ses jambes et vient poser ses lèvres contre sa poitrine. l’odeur de sa peau est sublime, et il se laisse même aller à mordiller légèrement le haut de son sein droit dans une envie qui revient le prendre sauvagement aux tripes. Il s’écouterait, Max serait nue, et il la goûterait entièrement du bout de ses lèvres et de sa langue. Son propre corps reconnaît tous les signes, et il se sent à l’étroit dans ses vêtements, aimerait s’en débarrasser mais crève d’envie que Max en prenne l’initiative, même sans imaginer qu’elle aille jusqu’au bout. Si elle a envie qu’il la touche, n’a-t-elle pas envie de le toucher tout autant ? Il deviendrait fou sous ses caresses, et se concentre pour l’instant au fait de lui arracher des gémissements volant tout droit jusqu’à son bas ventre. Il caresse l’intérieur de sa cuisse avec envie, se défend pour l’instant de monter les doigts un peu plus haut, bien trop conscient du fait que Max ne connaisse pas ce genre de sensation.

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Beauty Sleep ⌁ Elle poussa un petit cri de surprise lorsque Junho se précipita pour la soulever, avant de rire face à la façon dont il la porta jusqu’à sa chambre. La position du sac à patate allait surement devenir leur préférée. Se laissant poser par les bras rassurants du plus vieux sur le lit, Max frissonna de bonheur en sentant son corps se coller contre le sien et la surplomber sans ménagement. Si insouciante sur le coup, si jolie et curieuse… envieuse de lui et de tout son être. Un pyjama ? Elle fit mine de réfléchir. Sa frimousse de gamine trop sage finit par sourire avec un joli air coquin. « Oups. » Murmura t-elle tout en le dévisageant avec malice, ses grands yeux clairs pétillants d’un noisette aussi espiègle qu’elle. Il la regardait et elle faisait de même, bras ouverts et sagement plaqués contre le matelas ; aussi docile qu’imprévisible. Son cœur perdit un battement lorsque Junho vint doucement l’embrasser, ressentant bien trop vite son ventre se chauffer agréablement. N’hésitant pas à saisir son beau visage entre ses petites menottes, la petite poupée répondit à ses baisers tout en y ajoutant sa puissance afin de le sublimer et de le rendre plus fort… frémissant contre sa bouche en sentant ses doigts commencer à serrer et choyer doucereusement certainement parties de son corps.

Rapidement – trop rapidement – sa respiration devint plus vive et perceptible face aux tendres caresses et douces tortures qu’il lui infligeait. Ce mordant furieusement la lèvre, les joues roses, elle soutint le regard timide de son petit ami avec un air aussi suppliant que perdu ; ne sachant pas à quoi réellement s’attendre mais désirant plus que tout le découvrir. Le contact de son nez, de sa bouche et de ses canines blanches contre sa poitrine la fit doucement gémir de surprise et de plaisir à la fois, et ce fut avec une douce honte qu’elle le laissa détacher sa robe avec délicatesse. Elle avait peur. Et s’il n’aimait pas mon corps ? Et si Oppa préférait les femmes plus fines ou plus grandes ? Suis-je assez jolie ce soir ? L’angoisse se fit ressentir en même temps que l’excitation alors qu'elle se retrouvait presque en sous-vêtement devant le beau brun pour la première fois. Une angoisse que Max se força à mettre vite de coté pour savourer chaque seconde que Junho lui offrait. Ses doigts serrant sa cuisse la firent sursauter agréablement et respirer encore plus alors. « Oppa… » Susurra t-elle avec envie tandis que ses petits ongles se plantaient faiblement dans la chair de sa nuque, le souffle court et le visage honteusement rouge. Ce n’était encore que des caresses, que des mordillements, que des baisers et pourtant, la tension était déjà telle que la belle ne savait plus où donner de la tête. En le sentant remonter pour venir l’embrasser, Max se jeta littéralement sur ses lèvres qu’elle martyrisa chaleureusement à coup de canines envieuses et de langue langoureuse.

Sans réfléchir et pendant qu’elle l’embrassait fiévreusement, elle l’encouragea à enlever la veste noire qu’il portait. Elle voulait le toucher elle aussi. Ce fut avec cette envie insoutenable que ses mains se mirent par le caresser par dessus sa chemise, remontant du bas de sa ceinture jusqu’à sa crinière brune... frénétiquement et dangereusement... à plusieurs reprises. Elle l’agrippait, le torturait, le cajolait. Puis, ses menottes se glissèrent sous le tissu, avides de plus. Max voulait toucher la peau de Junho et la savourer. Ses doigts frôlèrent alors le grain de son dos, avec timidité. Un frisson de bonheur. Un cœur qui s’affole encore plus. Dieu ce que sa peau était douce. Séduite, elle s’amusa à partir de ses épaules et fit descendre ses phalanges jusqu’à ses reins tout en soupirant d’aise avant de recommencer... encore et encore, inlassablement. En même temps, sa bouche dériva dans le cou du jeune homme pour le torturer à son tour tendrement ; le mordillant et le léchant avec autant de douceur que de sensualité. Les suaves râles masculins qui s’échappaient de sa gorge serra son bas ventre et déclencha une sensation jamais encore ressentie. Une sensation aussi irritable que profondément divine, qui la poussa à presser son bassin contre celui de son ainé, gémissant alors plus fort et plus joliment malgré elle. Sans prévenir, Max griffa un peu la peau de son dos musclé, envieusement. « Je veux toucher le torse d'Oppa. » Souffla-t-elle d'une adorable voix faiblement cassée par l’envie qu’elle ressentait, le souffle court. « Je veux enlever ta chemise moi-même… »

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Beauty Sleep ⌁ Il remarque à peine la veste que Max pousse loin de ses épaules, tout entier concentré sur le combat doucereux de leurs lèvres et la chaleur brûlante qui monte du bas de son ventre. Il aimerait la regarder, la dévorer des yeux du sommet de la tête jusqu’aux doigts de pieds, mais il craint de la gêner en venant la fixer alors il préfère garder les paupières closes et se concentrer sur les sensations. L’odeur de sa peau lui devient de plus en plus enivrante, et le souffle qu’il sent s’échapper d’entre ses lèvres rosées l’excite en tous points, comme les oppa dont elle ponctue de temps en temps l’air chargé de tension. Il sent ses menottes venir se poser sur son torse et il se retient d’arracher lui même sa chemise pour sentir ses paumes chaudes contre son torse. Il retient sa respiration en sentant le désir traverser son toucher, de la façon frénétique qu’elle a de venir parcourir les contours de son corps, avant d’expirer longuement en la sentant s’aventurer sous le tissu mince de sa chemise. Junho vient se perdre dans son cou alors qu’elle en fait de même, dans une synchronicité qui ne fait qu’étal de leur alchimie, et il respire au même rythme qu’elle, laissant son souffle rauque venir caresser sa peau, sentant celui tout aussi chaud de Max venir le chatouiller. Il sourit légèrement, de la façon dont elle semble découvrir son corps comme par essai et erreur, cherchant ce qui lui plait de faire. Il est attendri de la façon dont elle hésite si peu et prend son corps comme un nouveau terrain de jeu où elle prend vite ses repères. Ses gémissements tordent son ventre d’envie, et la sentir se presser contre lui avidement le rend dingue, de voir à quel point son corps est pris par le désir. Il s’exclame légèrement en sentant les ongles de Max tracer sa peau, dans une sensation qu’il trouve en tous points grisante. “on fait tout ce que tu veux ce soir…” murmure-t-il une seconde fois pour lui intimer de venir décrocher les boutons avant qu’il ne perde le contrôle et le fasse de lui même. Son coeur bat à la chamade, de l’effet qu’elle lui fait à chaque geste et à chaque parole. Il se redresse pour la surplomber et venir l’observer, laissant son regard glisser sur son corps peu vêtu de tissus qui ne donnent presque plus de travail à l’imagination. Il se retient de venir toucher sa poitrine, pressant, et laisse ses mains se poser des deux côtés de sa taille. “Je vous en prie” lui dit-il en lui adressant un sourire, pour qu’elle vienne le libérer. Il se sent un peu impuissant, à devoir se forcer à laisser Max faire son chemin, mais malgré tout, le fait de la laisser mener le chemin lui donne des sensations subtiles qu’il n’a jamais connu auparavant, d’une expérience qui lui paraît plus nouvelle que jamais. Il sent son coeur bondir et la regarde amoureusement, sa poitrine se levant et se reposant au rythme de sa respiration difficile.



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Beauty Sleep ⌁ Ce qu’elle voulait. Ils feraient de ce qu’elle voulait ce soir. Cette simple phrase suffit à la faire ressentir encore plus cette chaleur encrée dans son bas-ventre, agréablement. Junho lui faisait un effet encore jamais ressenti auparavant, encore jamais vécu. Dieu que cette sensation pouvait être grisante et folle. La bouche joliment entrouverte, les yeux fiévreux, Max n’hésita pas à répondre au sourire de son amour avec une sensuelle timidité. Toujours aussi fragile que puissante, aussi belle que maladroite… tendre paradoxe à elle-seule. La façon dont il se redressa pour lui permettre d’accéder à son souhait fit serrer son cœur. Surplombée par ce corps masculin qui l’impressionnait et qu’elle était avide de découvrir, la jolie poupée adressa un regard rempli de reconnaissance et d’amour à son petit-ami ; heureuse de le voir tout mettre en œuvre pour lui faire plaisir et la mettre à l’aise. Ses petites menottes finirent par se redresser d’un geste incertain, pour commencer à ouvrir un à un les boutons de sa chemise. Ses doigts tremblotaient adorablement et la faisaient galérer, ce qui lui tint un charmant rire malgré elle. « Désolée… Demoiselle en apprentissage. » Souffla-t-elle joliment, les prunelles concentrées sur sa tâche. A cet instant, la belle ne voulait pas abimer les vêtements de son homme. Adorable soucis. Haha, si elle savait… Dans le futur, elle n’aurait aucun scrupule à les lui arracher, ses foutues chemises. A les froisser, les déchirer, éclater les boutons parfois… tellement elle serait excitée et pressée de plaquer sa poitrine nue contre sa peau. Mine de rien, elle s’en sortait bien et la façon doucereuse dont elle s’appliquait rendait la tension encore plus forte et belle. Et lorsque la chemise fut enfin ouverte, Max laissa ses yeux cligner. Deux fois. Trois fois. Ses cils papillonnèrent joliment d’émoi tandis que, d’un regard timide, elle découvrait la sculpture du torse face à elle… plus digne encore qu’une véritable œuvre art. Le feu aux joues, les lèvres faiblement ouvertes… Elle parut tout aussi désarmée que magnifiquement séduite. Junho était… ah.~

« Oppa, tu es beau… » Susurra-t-elle dans aveux bien trop joli et doux, honteusement troublée par ce corps masculin à moitié nu devant elle et pour elle, pour la première fois. Machinalement, ses phalanges s’approchèrent avec une adorable hésitation vers sa peau et l’effleurèrent alors, comme des plumes d’anges. Elle recommença, le souffle court, le cœur battant comme un fou. Ses doigts de fée traçaient le délicat chemin de ses muscles… de ses pectoraux et de ses abdominaux, le tout avec autant de fragilité que de désir. C’était grisant. D’un érotisme innocent et déjà si fort pourtant. Finissant par remonter ses prunelles envieuses vers le visage de son bien aimé, Max sentit son ventre se tordre d’envie face au regard amoureux qu’il lui adressait et auquel elle répondit avec fièvre et brillance. Ses mains se firent plus baladeuses alors, plus franches… et elle finit par redresser vivement sa mâchoire pour venir capturer les lèvres du plus âgé avec passion. Embrasser, elle savait bien faire maintenant, Junho lui avait très bien appris. Et à présent, la petite chipie qu’elle était n’hésitait plus à venir le provoquer de sa langue et de ses canines ; pressant avec une hargne amoureuse et enflammée sa bouche contre la sienne, ses lippes entre les siennes. « Tu me plais trop... » Elle soupira d’aise contre son visage, gémissant malgré elle en sentant leurs gestes devenir plus abruptes et impatients. Ses doigts caressaient inlassablement ce torse à l’allure parfaite et à la peau bien trop douce, tandis qu’elle s’échouait à nouveau dans son cou pour respirer son parfum et le gouter. Il la rendait déjà tellement folle... tellement perdue. Tellement différente de ce qu’elle était avant de le rencontrer. Ce fut d’ailleurs dans cette ivresse que Max prit l’initiative soudaine de prendre la main de son ainé... et de la poser sur son sein droit. Le contact, même sous le tissu, fut tellement grisant qu’elle ne parvint pas à retenir un gémissement.

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Beauty Sleep ⌁ Il n’a jamais été aussi sage, et sûrement n’aurait-il pas attendu pour une autre. Sans savoir vraiment pourquoi pourtant, il est plus soucieux avec Max de faire son possible pour que tout se passe bien plutôt que d’accomplir uniquement ses propres désirs. Peut-être que c’est ça, tenir à quelqu’un. Il n’a pas tant l’expérience en la matière, et le concept lui est encore très flou, il arrive à peine à se l’avouer. Il sourit doucement en sentant max trembloter contre les boutons de sa chemise, autant dire qu’il n’a jamais fait autant d’effet à une femme et que c’est étrangement agréable, et ce n’est pas moqueur mais attendri qu’il l’observe à la tâche. Sa lenteur construit une tension agréable au creux de son ventre, et il ne lui vient aucunement l’envie de lui demander d’accélérer ou de l’aider. Elle se débrouille bien. Et l’idée que son torse soit un peu plus révélé à chaque bouton enlevé le laisse espérer que Max en devient folle. Il secoue la tête de droite à gauche, pour lui dire de ne pas s’excuser, une rengaine qu’ils connaissent bien à force. Face à la couleur qui monte un peu plus sur le visage de sa belle, Junho ne peut s’empêcher de rire légèrement, et le compliment qu’on lui a fait cent fois le touche d’une façon inespérée. Il s’en retient de respirer à nouveau un moment, son corps s'emplissant de frissons délicieusement agréables. Beau. Et il soupire en la sentant tracer de ses doigts sa musculature, ferme à demi les yeux en la laissant faire, surpris de l’effet qu’un si petit contact peut lui faire. Il attrape ses lèvres à la volée, lorsqu’elle vient contre lui à nouveau, et se laisse presque mener par une Max qui semble avoir tout compris en peu de temps. Il répond avec autant de hargne à son baiser passionné, “C’est toi qui me rend dingue” répond-il en soupirant. Si seulement ce n’était qu’une belle parole, mais il n’y a rien de plus vrai à ce qui s’échappe d’entre ses lèvres.

Lorsqu’elle lui prend la main, il ne sait pas à quoi s’attendre, et lorsque sa paume et ses doigts rencontrent la rondeur de sa poitrine, il en ouvre les yeux une seconde pour vérifier qu’elle a bien.. fait… ce qu’il croit qu’elle a fait. Il referme les paupières bien rapidement, elle ne peut pas s’y être trompé, et il presse un peu son sein en le maintenant en coupe. Un long soupir lui échappe, et il prend l’initiative, malgré tout, de chercher à l’aveugle son téton pour y appuyer légèrement son pouce. Ce serait plus pratique si elle était torse nu, mais alors il n’y manquerait pas, d’aller les chercher de ses dents. Il se dit qu’ils n’y sont pas encore : des caresses par dessus les vêtements, ça suffit très bien pour ce soir, non ? Surtout lorsqu’elles sont si érotiques. Il finit par laisser ses doigts glisser jusqu’à la limite de son t-shirt et le redresser un peu. Se reculant légèrement, il vient poser ses lèvres sur son ventre, autour de son nombril, avant de remonter et d’enlever son haut petit à petit. Il se doute qu’elle a encore un soutien gorge en dessous, d’après ce qu’il a pu tâter tantôt, et remonte jusqu’à lui passer son fin t-shirt par dessus les bras. Il s’en trouve assez surpris par ce qu’il trouve au dessus, le soutien gorge lui paraît très féminin et sexy par rapport à ce qu’il avait imaginé, mais il ne s’en plaint pas. Il vient regarder Max histoire de lui donner temps d’arrêter, et en profite pour revenir au niveau de son visage. “Tu sais que je te trouve magnifique, hein ?” lui dit-il en la fixant dans les yeux. Il vient déposer un bisou sur ses lèvres, avant de descendre le long de sa mâchoire, dans son cou, pour venir lover son visage contre sa poitrine et la couvrir de baisers, tout du moins la partie découverte.


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Beauty Sleep ⌁ Elle aimait l’écouter respirer fort. Elle aimait l’entendre dire qu’elle le rendait dingue. Elle l’aimait lui, de tout son être. Sans même douter une seule seconde, sa main alla chercher la sienne et ce fut avec délicatesse qu’elle déposa les doigts du jeune homme sur sa poitrine voluptueuse. Peut être que plus tard, son geste la ferait rougir de honte en y repensant, mais pas pour l’instant. Pas pour l’instant. La présence de Junho à cet endroit précis la fit soupirer d’envie et de plaisir. La douceur il mit en palpant la rondeur de son sein lui fit voir les étoiles. Max souffla tout contre les lèvres de son ainé, collant son front contre le sien. Chaque touché, chaque mouvement, chaque seconde passée ainsi amplifiait cette chaleur dans le bas de son ventre. Lorsque le pouce du beau brun se fit un peu joueur et trouva la partie la plus sensible de cet endroit, la belle ne put s’empêcher de couiner adorablement. Une bien jolie plainte montrant à quel point cela l’étonnait et lui plaisait aussi. Les joues roses et la respiration tremblante, elle finit par ouvrir ses prunelles pour observer Junho menait la danse. Ses phalanges frôlant son petit ventre la firent frissonner et accentuer les pores de sa peau de bébé, dans une douce fatalité. Cet homme était la tentation à lui tout seul. Une tentation avec qui Max aimait visiblement faire connaissance. Joliment paralysée par l’effet qu’il lui faisait, elle le laissa délicatement remonter son haut, le cœur battant. Un petit cri de surprise se transformant rapidement en plainte de plaisir s’échappa de sa bouche lorsque celle de son oppa se mit à embrasser son ventre et la zone autour de son nombril, prouvant ainsi la sensibilité de ce bel endroit. Ce fut avec une agréable petite angoisse que la belle laissa son homme remonter de plus en plus le tissu… se dévoilant d’avantage devant lui. Malgré la crainte, elle fit passer le haut par-dessus ses bras, docilement.

Se retrouvant alors en sous-vêtement devant lui, presque offerte et dévoilée, elle respira plus fort et plus vite, tout aussi angoissée qu’excitée par la situation. Personne ne l’avait vu comme ça auparavant. Personne. Junho était le premier, le seul, l’unique. Répondant malgré une profonde timidité à son regard sombre, son cœur rata un battement en l’entendant dire qu’elle était magnifique. Magnifique… Elle ? La petite Byun maladroite et autrefois garçon manqué ? Celle qui ne connaissait rien à l’amour il y a encore deux mois de cela ? Émue, Max offrit alors un merveilleux sourire à son petit ami, le visage rouge et les yeux brillants. « Merci infiniment… » Susurra t-elle tout en répondant au prompt baiser qu’il lui donna, ses doigts se noyant amoureusement dans sa chevelure brune et courte qu’elle avait aimé désordonner. Lorsque les lèvres de Junho se mirent à descendre, elle soupira d’aise et laissa alors les siennes s’échouer sur le crane du garçon. Ses mains continuaient de le caresser à chaque endroit possible qu’il lui offrait : cheveux, cou, épaules… avant qu'un véritable feu s’embrase en elle lorsque le visage de son ainé se colla tendrement à sa poitrine. Poitrine encore pure qui, aussitôt, fut récompensée de merveilleux baisers. Son minois se pencha en arrière pour apprécier encore plus les sensations, papillonnant de ses longs cils sans ménagement. Appréciant bien vite cette tendresse érotique, sa poitrine se souleva afin de recevoir encore plus d’amour, faisant alors arquer ses reins et tordre agréablement son petit corps de femme sous le sien. Sa respiration bombait ses formes et l’excitation, elle, faisait durcir les deux petits boutons de chairs qu’elle possédait et qui se firent alors plus visibles à travers la lingerie. Max gémissait un peu plus fort, plus vite, agrippant amoureusement les cheveux de Junho pour les caresser avec ivresse ; mordant furieusement sa propre lèvre de désir. C’était trop bon. Trop doux. Trop divin. « Oppa~… si tu continues comme ça, moi aussi je ne vais plus vouloir m’arrêter… » Prévint-elle gentiment, afin qu’il se ménage et ne fasse pas en sorte de les encourager dans cette tension beaucoup trop forte et grandissante.

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Beauty Sleep ⌁ C’est spécial. C’est différent. Il a dévêtu un nombre impressionnant de filles, et pourtant, tout s’évanouit face au présent moment. Chaque carré de sa peau semble être prêt à recevoir ses caresses, ses tympans tapent furieusement dans sa tête, ravivés par les gémissements qui s’échappent de ses lèvres rosées. Elle est parfaite. Tout simplement parfaite. Il n’en doute pas une seule seconde, et à ce moment là, il se haïrait de penser pouvoir la laisser filer un jour. Il l’aura éternellement, il n’y a pas d’autre option. Et ce sont peut-être les substances chimiques de l’amour naissant qui lui brouille les pensées, et les sentiments, alors que le mot même s’arrête aux frontières de sa conscience. Il ne veut pas penser à l’amour. Mais il sait, d’une certaine façon. Que si sa place est si unique dans son esprit et dans son coeur, c’est qu’elle a bien une plaque à elle, un nom, une explication. Il doute trop de lui pour s’amener à y réfléchir, peine bien trop à s’imaginer autrement que comme un méchant fuyeur, quelqu’un qui la décevra et qui la fera pleurer. Il ne se rend pas compte qu’à ignorer le plus évident, il se creuse lui même sa tombe et pave le futur chemin de son désespoir, alors même que tout pourrait être plus simple que jamais.

Là n’est pas le temps à penser aux sentiments pourtant, pas vrai ? Mais avec Max, il est impossible de les dissocier des doigts qu’il laisse courir sur sa peau de bébé, de son odeur qui intoxique ses narines et des doux sons qu’elle laisse échapper à chaque fois qu’il s’approche d’une zone un peu trop sensible. Rien qu’à présent, chaque carré de sa peau semble pris de d’électricité : il la sentirait presque remonter dans ses propres lèvres qui se perdent contre sa poitrine. Il sent la pression de son corps contre le sien, de sa poitrine qui se soulève pour le rencontrer un peu plus, d’un désir qui se fait ardent. Il vient l’embrasser par dessus la dentelle de son soutien gorge, éveillé par le mont qui se forme peu à peu plus ses caresses se font pressantes, et il dépose un baiser à l’endroit sensible sans plus d’attention au fait qu’elle puisse vouloir s’arrêter là. Il est si bien, et après tout, elle n’a encore rien dit. ça ne compte pas si c’est par dessus le tissu, non ? C’est ce qu’il se répète pour s’empêcher d’être plus sage. Il laisse ses canines filer contre le bouton de peau qui tend la dentelle, sent ses doigts entre ses mèches avant que Max ne vienne parler. Il redresse le regard pour venir la regarder. Elle a raison.

C’est avec une lenteur interminable qu’il se redresse pour venir poser son oreille contre la poitrine de Max, pour venir écouter son coeur, son souffle. Il sourit légèrement en entendant tous les signes d’une femme dans tous ses états, et finit par glisser jusqu’à venir la regarder. Pour éviter de se laisser happer, il descend d’elle et se place à côté, une main venant enlacer sa taille nue et sa joue venant se poser contre son épaule. “Je te fais beaucoup d’effet” murmure-t-il du bout des lèvres, toujours conscient du souffle qui s’échappe d’entre ses lèvres. Lui même doit calmer son coeur. Il laisse un silence s’étirer et vient doucement bisouter son épaule. “Comment est-ce que tu sais que tu es amoureuse de moi ?” vient-il lui demander. Sûrement lui a-t-elle déjà dit, mais les mots se sont effacés, bien fidèle à lui même dans le département. Ce n’est pas tant pour faire plaisir à son égo qu’il lui demande ça, mais c’est une curiosité qui lui gratte le fond du ventre, plus que ça, une impression dont il ne peut se détacher, de quelque chose qu’il peine à comprendre.


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Beauty Sleep ⌁ L’alerte fut donnée, malgré la beauté de ce moment si spécial. Les joues rosies de tendresse et d’émoi, Max avait encore la sensation de ses délicieuses canines sur ses boutons de chair. Dieu que cela avait été bon… grisant. Pourquoi diable était-ce si fort entre eux ? Si palpable, si électrique ? Junho était tellement envoutant… Et la belle comprenait que si elle se laissait réellement aller, ce serait le point de non retour ce soir. Et elle en avait envie. Elle en crevait d’envie. Mais paradoxalement, c’était encore un peu tôt. Elle n’était encore tout à fait pas prête. Très bientôt… elle le serait. Ce fut en lui adressant un petit sourire aussi navré qu’amoureux que la poupée scruta son beau visage, la poitrine soulevante. Elle respirait fort. Il respirait fort. Leurs souffles dansaient au même rythme haletant. Cela n’avait été que de simples caresses et de simples baisers. Ils n’étaient même pas complètement nus. Et pourtant, cet instant avait été d’une intensité telle... que Max ne put s’empêcher d'imaginer le moment où ils le feront pour de bon. Rien que le fait de l’envisager, de se risquer à avoir ces images en tête fit battre encore plus fort son pauvre cœur déjà affolé. Son cœur qui fut surplombé par le visage de son amour. Son amour qui lui avait simplement sourit d’un air compréhensif sans chercher à la brusquer malgré la frustration et l’envie. Son amour qui ne voulait que son bien être et qui la respectait bien plus qu’il ne semblait le croire. Son amour qui se contentait d’écouter sagement les pulsations de son petit coeur tout battant... Un cœur qui battait aussi follement que celui d’un petit oiseau ayant pris son envol pour la première fois. Fermant ses paupières un instant, Max continua de cajoler les cheveux de son ainé du bout des doigts tout en écoutant sa respiration. Ses longs cils papillonnèrent. Elle avait chaud. Elle était bien.

En le sentant remonter et s’allonger doucement à ses cotés, un doux sourire étira ses lèvres. Ses yeux finirent par s’ouvrir pour observer le bras de Junho entourer sa taille. Bras qui fut alors surplombé par le sien, bien plus petit mais tout aussi aimant. Ses doigts allaient et venaient contre son épiderme, tendrement. Elle approuva sagement lorsqu’il déclara lui faire beaucoup d’effet, ne cherchant même pas à le cacher. Son visage ému d’un joli et faible rouge, elle laissa sa tempe rencontrer son crane et soupira face à ses gentils baisers sur son épaule. Ses yeux se fermèrent à nouveau pour profiter de cet instant particulièrement doux qui s’alliait merveilleusement avec la tension plus timide mais toujours présente. Comment elle savait qu’elle était amoureuse ? Max se mordilla la lèvre face à sa question. Ses phalanges se mirent à venir chercher celles bien plus grandes de Junho pour les entrelacer fortement et jouer avec elles. « Grâce à lui. » Avoua-t-elle timidement tout en remontant leurs mains liées contre son cœur plus calme mais toujours en émoi. « Tout semble désordonné et évident à la fois. Même si je voudrais douter, ça ne durerait pas longtemps parce que… et bien, c'est tout simplement là tu vois? » Un doux sourire céleste sublima son visage tandis qu’elle observait le plafond parsemé des fameux petits points incalculables. « Il y a ce besoin presque vital de toujours vouloir être à tes cotés. Ce sentiment de te trouver à chaque fois plus parfait et fait pour moi, cette envie bizarre d'écouter des chansons cucul la praline en pensant à nous deux.... Ce plaisir de te voir sourire et de vouloir partager des tas de choses avec toi… » Continua-t-elle en frottant sa joue contre la tête du plus âgé, tendrement. Une petite esclaffe s’échappa de ses lèvres. « Crois pas, si j’étais pas amoureuse, j'en ferai qu'une bouchée de la pizza ! » Un véritable ventre sur patte cette petite, toujours à penser bouffer. Son rire se calma tandis qu’elle reprenait son doux sérieux. Max ne perdait pas sa belle esquisse. « Et aussi… je meurs d’envie de te dire les ‘trois mots’. Tout le temps. Mais j’ai peur que ça te fasse fuir alors je me tais. »
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Beauty Sleep ⌁ Son coeur bat toujours aussi fort, car à la tension de la situation s’ajoute une certaine angoisse qu’il n’arrive pas à démêler. C’est lui qui l’a provoqué. Pourquoi a-t-il posé cette question ? Même lui ne le sait pas. Une envie qui lui dévore le ventre et l’esprit, une impression de découvrir une raison de vivre des mots qui pourront sortir de sa bouche. Il attend sa réponse alors même qu’il a conscience qu’on ne lui en donnera jamais une aussi belle que celle qu’il pourra produire lui même. Max ne peut pas lui révéler ce qu’il ressent, Max ne peut pas rendre les choses faciles, au contraire. L’écouter, cela rend tout compliqué, être auprès d’elle, ça le rend aussi joyeux que misérable. Ce noeud de sentiments contradictoires semble prendre une place toute particulière au creux de son coeur, et elle se sent tout autant à sa place que parasite. Il ne comprend pas grand chose. Ou peut-être vraiment rien. Ce n’est pas qu’il essaie beaucoup, non plus, à cause de la peur qui le prend dès qu’il se prend à partir trop loin dans ses réflexions. Il est plus facile de s’arrêter et partir penser à autre chose.

Il ne comprend pas sa première phrase. Junho ne capte que lorsqu’elle vient poser leurs mains entrelacées contre sa poitrine, et qu’il ressent comme plus tôt contre sa joue son coeur qui bat à la chamade. ça ne le satisfait pas. Si telle est sa réponse, elle ne le satisfait pas, et il sent la lourdeur se ficher au dessus de ses yeux, toute prête à le faire partir dans une de ces stupides phases de déprime qui lui prennent d’un coup. A quoi s’attend-il ? Bien sûr que rien de ce qu’elle dira ne pourra le satisfaire, puisqu’il ne sait même pas ce qu’il attend. Il l’écoute quand même, silencieusement, même si son visage s’est un peu assombri. Il n’a plus autant peur des sentiments de Max que des siens. Elle lui demande s’il voit mais il n’en sait rien. Elle continue à parler, et ses sourcils se froncent un peu plus, face à ce qu’elle déclame comme des preuves irréfutables. Une drôle de tension vient le prendre à la gorge, et il peine à respirer normalement, sans que cela ne puisse se voir. Il déglutit. Il ne peut même pas rire avec elle et s’en veut, d’une petite bête qui vient à nouveau gâcher leur précieux moment. Les dernières phrases qu’elle sort achèvent de faire monter la culpabilité en lui et il se détache doucement pour reprendre un peu d’air. Pourquoi est-il comme ça ? La haine, retournée uniquement contre lui et lui seul, vient s’enrouler autour de sa poitrine. Il se redresse pour s’asseoir et lâche les doigts de Max, laisse sa tête retomber vers l’avant, ferme les paupières et tente de respirer. J’étouffe. Et ses sentiments sont tellement désordonnés et puissants qu’il ne peut même pas les rationaliser, comprendre pourquoi ça lui fait si mal, d’entendre toutes ces choses qui auraient tout aussi bien pu sortir de sa propre bouche.

Si tout ça est ce qui lui prouve qu’elle est amoureuse, alors qu’est-il ? Il se mord l’intérieur de la joue un peu trop fort, et sent le goût ferreux du sang lui remplir la bouche. Quel idiot, se répète-t-il inlassablement. Il ne sait même pas quoi lui répondre. Il n’a pas envie qu’elle s’inquiète, qu’elle pense qu’il va l’abandonner, il n’a pas envie de lui faire du mal, c’est ce qu’il craint le plus au monde à cet instant présent, mais n’est-ce pas en soi la preuve de quelque chose ? Il le sait. Il n’aurait qu’à le dire, le penser, se regarder droit dans les yeux, arrêter de se cacher éternellement. Mais il n’y arrive pas. C’est impossible. Il n’y arrive pas. Ses poumons se gonflent et il tente d’attraper un peu plus d’air. “Désolé” finit-il par lâcher à mi mots. Il a envie de pleurer, se hait d’être aussi faible, de lui afficher un tel pathétique, comment peut-elle l’aimer, alors qu’il ne fait rien de bien. Il vient enfouir son visage dans ses mains mais retient toute manifestation possibles de sa douleur. Ses doigts de pied se contractent et il a envie qu’elle parte, qu’elle le laisse seul, tout en étant déchiré par la peur de ne plus l’avoir à côté de lui. Alors il abandonne, son dos s’arrondit, et comme une autruche qui plante sa tête dans le sable, il croit que tout va mieux aller s’il ferme les yeux un instant.


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Beauty Sleep ⌁ En le sentant se libérer de son étreinte, Max comprit qu’elle était malheureusement allée trop loin de son explication. L’ascenseur émotionnel qu'elle vécut alors fut terriblement douloureux. Chaque fois qu’elle ouvrait un peu trop son cœur, celui de Junho semblait vouloir se fermer comme une coquille. Perdue et aussitôt navrée, la petite poupée observa son petit ami se redresser sans savoir quoi dire ou faire. Il lui avait posé la question… A quoi s’attendait-il ? Des mots dénués de sens ? Un « je sais pas, c’est comme ça » ? Ce n’était comme ça et elle savait parfaitement pourquoi. Il la rendait heureuse. Heureuse pour toutes les raisons qu’elle avait énumérées un peu plus tôt. Où était le mal ? Pourquoi se mettre dans cet état ? Pourquoi devenir aussi froid ? Finissant par se redresser à son tour, elle murmura, incertaine « Oppa… ? » Son cœur se serrait désagréablement, bien malgré elle. Sans le vouloir Junho la rejetait elle et ses paroles pourtant belles et sincères. Plus que jamais honnête envers son amour pour lui. « Oppa, qu’est-ce que tu as... ? » Demanda alors Max avec une mine soucieuse. Pourquoi était-ce toujours le même scénario à chaque fois ? Pourquoi ressentait-il ce besoin de couper froidement chaque instant où l’amour avait besoin de se montrer et de se dire ? La petite coréenne ne savait pas quoi penser. Elle aurait aimé qu’il lui explique, mais l’idée de le brusquer encore plus broyait son ventre d’une angoisse intolérable. En l’entendant dire qu’il était désolé, elle secoua alors son beau visage affligé de droite à gauche pour le contredire. Elle était larguée. Elle ne comprenait pas. Pourtant, au plus profond de son cœur, Max parvenait malgré tout à voir la faille en son homme. A voir cet abcès qui lui pourrissait la vie et qui ne demandait qu’à être crevé une bonne fois pour toute. Et en le voyant, lui, finir par se tordre de chagrin tout en cachant son visage entre ses mains, Max ne put s’empêcher d’en avoir les larmes aux yeux. « Junho, non… » Souffla-t-elle en l’appelant pour la toute première fois par son prénom sans même faire attention, tant le moment semblait grave tout à coup. Sans pouvoir se retenir, elle vint se placer devant lui vivement. Ses deux petites menottes vinrent se poser sur ses épaules nues et musclés en tremblant un peu. « J’ai dis quelque chose qu’il ne fallait pas ? C’est moi qui m’excuse… Je sais que t’es pas à l’aise avec ça, j’aurais dû me taire... » Elle s’en voulait. Même sans savoir vraiment pourquoi, elle s’en voulait terriblement. « Dis-moi ce que je dois faire. Tu… veux que je fasse quelque chose ? » Sa voix était brisée malgré elle et malgré sa bonne volonté. Elle tentait doucement et désespérément de lui faire redresser le dos afin de capter son visage, en vain. « Parles-moi… » Demanda-t-elle d’un air suppliant, alors que ses propres épaules se secouaient et que les larmes commençaient à rouler malgré elle sur ses joues rondes. Le voir comme ça était... beaucoup trop dur. « Je t’en prie… ! » Implora-t-elle, effrayée comme jamais à l’idée qu’il veuille finalement la quitter. Elle avait peur de le perdre. Peur qu’il veuille la chasser. Comme une enfant, Max se mit à pleurer avec la terreur au ventre.
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Beauty Sleep ⌁ Qu’elle ne dise rien. Qu’elle ne prenne pas ça pour elle. Il craint qu’elle ne prenne les bras ouverts sa peine pour la faire sienne, il craint de provoquer à nouveau ses larmes alors que tout ce qu’il a besoin.. C’est quelques secondes, hein ? Histoire de se calmer. De reprendre son souffle. De redevenir le Junho d’il y a quelques dizaines de minutes. Ils étaient bien, alors pourquoi cette envie de tout gâcher ? Il se repaît dans l’obscurité créée par ses paumes et reste immobile lorsque la voix de Max vient briser son havre. Bien sûr qu’elle va s’inquiéter, à quoi s’attend-il ? A ce qu’elle reste à côté les bras ballants, alors qu’elle n’a aucune piste pour comprendre quoi que ce soit à ce qui se passe en lui ? Il sent ses mains se poser sur ses épaules et il a envie de la repousser, parce que ça ne va rien arranger, ça, parce que la sentir près de lui ça lui donne encore plus envie de partir. Il ne le fera pas. Il lui a dit, non ? Il ne le fera pas à nouveau, et il tiendra sa promesse, malgré la douleur qui lui déchire les entrailles. Il la sent perdue, il la sent tâtonnante, et que peut-il faire pour arranger la situation ? Il faudrait juste qu’il relève la tête, qu’il lui sourie, qu’il l’embrasse. Pas capable de garder ses foutus sentiments bien au fond de lui, pourquoi est-ce que son corps le trahit en affichant tout ce qu’il tente de réprimer ? Il se sent seul sous le poids d’une montagne.

La peur qu’il ressent dans ses mots, ses sanglots, le prennent à la gorge et il tend une main presque violente pour attraper le poignet de Max. “Arrête” laisse-t-il échapper d’une voix plus proche d’un souffle qu’autre chose. Il garde le visage baissé, parce qu’il ne se rend pas compte de l’expression qui y est posée et craint de faire peur à la jeune femme si jamais il relève le regard. Il desserre finalement un peu ses doigts, de peur d’être en train de lui faire mal. “Je veux juste.. que tu... arrêtes.” lâche-t-il pour répondre à sa question. Il peine à contenir sa propre peine et n’a guère de place sur ses épaules pour accueillir celle de Max. L’idée de voir son visage mouillé, le fait d’entendre les sanglots dans sa voix, lui serrent le coeur à outrance. Et il ne dit rien de plus. Il laisse ses doigts remonter jusqu’à la main de Max et vient entrelacer ses doigts aux siens, comme pour lui signifier qu’il est là et qu’elle ne doit pas se sentir coupable de quoi que ce soit. Mais il ne peut pas encore l’affronter. Il cache son visage de la main restante, toujours baissé, histoire de laisser son corps se calmer. Et petit à petit, il commence à reprendre de la contenance. Son coeur s’apaise, et il se sent respirer un peu plus librement. Il garde le visage baissé mais reprend la parole, après plusieurs minutes de silence.“Je déteste ça. A chaque fois, tu dois… te sentir coupable d’avoir juste dit ce que tu as envie de dire, et je déteste être l’auteur de ta peine. Mon mal est mon mal… Non ? Je hais quand tu t’excuses alors que tu n’as rien fait. Je hais quand tu as mal à cause de moi.”


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Beauty Sleep ⌁ Son cœur rata un battement lorsque Junho vint subitement saisir son poignet. Malgré elle, Max sursauta et dévisagea son amour à travers ses sanglots. Son amour qui ne voulait toujours pas la regarder et qui gardait son visage baissé. Se pinçant les lèvres, poignet levé et prisonnier de ses phalanges, la belle fit un effort surhumain et douloureux pour rendre ses pleurs plus silencieux. Mais impossible de s’arrêter vraiment. Les larmes continuaient de rouler sur ses joues rebondies et l’incompréhension demeurait toujours sur son portrait d’ange. Dieu ce que ça faisait mal. Le voir comme ça était insupportable. Et penser que cela pourrait être de sa faute, insurmontable. Elle avait envie de lui hurler qu’elle l’aimait et qu’il ne devait pas la fuir, qu’il devait lui faire confiance, qu’elle était là pour lui. Ne le comprenait-il pas ? Il n’était plus tout seul à présent… Et quelque soit le mal être qui l’habitait, elle voulait l’affronter avec lui coute que coute, sans la moindre hésitation. Et s’il n’était pas heureux avec elle au final ? Cette simple pensée broya littéralement son ventre et la poussa à pleurer encore malgré elle, de façon silencieuse. Baissant son visage trempé, elle ferma les yeux et tenta de calmer sa respiration élevée. Son cœur perdit un battement en sentant les doigts de Junho se glisser entre les siens et Max n’hésita pas à serrer ces derniers avec tout l’amour et la détresse qu’elle ressentait. Cet instant dura une éprouvante éternité, jusqu’à ce que le beau brun finisse par prendre la parole. Cette fois, ce fut au tour de la poupée de froncer les sourcils. « Non. » Lâcha-t-elle alors sans prévenir, d’un timbre étrangement grave. Ses phalanges resserrèrent encore plus fortement celles de son ainé tandis que sa mâchoire se serrait sans ménagement. Il se trompait… il se trompait même en beauté ! « Ton mal n’est pas ton mal. Tu n’es plus seul maintenant, tu m’as moi, c’est aussi ça être en couple ! Ta peine est ma peine, si tu te sens mal, moi aussi je me sens mal… et encore plus si je ne peux pas t’aider ! Si c'était moi qui étais dans cet état, comment tu réagirais ? » Sans le vouloir, son petit corps pulpeux et à moitié dénudé se mit à trembler. « Comment veux-tu que je me sente pas coupable… ? Je te dis toutes ces choses et tu changes aussitôt de comportement… » Elle ne lui reprochait rien, elle constatait simplement et ne comprenait pas. Sauf qu'elle pouvait tout accepter et tout comprendre, pourquoi ne s'en rendait-il pas compte? Malgré toute sa bonne volonté, ses pleurs reprirent de plus belle. Elle n’arrivait pas à s’arrêter. C’était trop dur, choquant même. Comment avaient-ils pu passés d’un moment aussi chaleureux à… ça ? « Est-ce que tu es malheureux avec moi… ? » Tenta-t-elle de dire difficilement, finissant par lâcher la main de Junho pour cacher son visage entre les siennes. « Parles-moi… » Redemanda-t-elle alors, d’un ton suppliant. « Je veux être là pour toi, je ne veux pas que tu ais peur de t’ouvrir à moi… Jamais je ne te jugerai, jamais je t’en voudrai d’avoir des faiblesses ou des ratures, je resterai toujours aussi fière et amoureuse de toi ! » Promit Max en pleurant toujours plus fort malgré elle, prête à se battre pour briser cette carapace douloureuse une bonne fois pour toutes.

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Beauty Sleep ⌁ Il tente de la détacher de la situation, de lui faire comprendre une nouvelle fois que ce n’est pas de sa faute, qu’elle n’a pas à être triste, qu’il peut se débrouiller tout seul. Et il voit bien que ce n’est qu’idéalisme. Elle ne peut pas rester sans affect face à ses sentiments, comme il ne le pourrait pas face aux siens. De savoir les larmes rouler sur ses joues, de sentir sa petite poitrine se serrer douloureusement comme si elle était la sienne, lui même en perd de l’air. Pourquoi ne peut-il pas comprendre qu’autrui peut lui accorder de l’importance ? Et en se rejetant, il la rejette elle, il se rend compte du mal qu’il fait sans trouver le moyen de s’en sortir totalement. La pression retombe, à chaque fois. Il sent déjà la boucle vicieuse se tisser, toute entière prête à l’accueillir d’un sourire aguicheur.

C’est lui qui sursaute à présent, légèrement, en entendant la voix ferme de Max. Il relève le regard, cette fois-ci, sans trop le vouloir. Il ne s’attendait pas à ça. Et il entend les mots sortir de sa bouche mais ne les comprend pas totalement. Tout ça, il ne connaît pas. Jamais personne n’a pris son mal pour lui. C’est un concept qui lui est étranger. Ses yeux se plissent alors que les mots dévalent et il tente de garder le fil, de ne pas se perdre en tangente et manquer des mots qui lui semblent d’un coup dotés d’une brillance inégalée. Il l’écoute silencieusement. “Non !” parvient-il quand même à sortir face à la question de Max qui lui semble aberrante. Malheureuse ? Comment le rendrait-elle malheureuse ? Il a l’impression que tout est clair comme de l’eau de roche, là où la faute doit être apposée. Pas sur elle, mais sur son dos. Il n’imagine pas Max pouvoir rendre quelqu’un malheureux, et il peine à comprendre comment son cerveau peut en arriver à de telles conclusions. Il ne sait pas quoi ajouter, tout entier étouffé par les sanglots qui jaillissent à nouveau. Ses paroles sont belles, trop belles, et à la manière de quelqu’un qui se ferme à tout de nouveau il ne sait pas comment les accepter. On le croirait à apprendre les us et coutumes d’une culture étrangère. Qui l’a aimé ? Personne. Pas vraiment. Même pas ses parents. Peut-être Sohee. C’est ce qu’elle lui a dit. Il ne l’a jamais ressenti, et il n’y a qu’avec Max que la porte reste entrouverte, pour qu’elle vienne y toucher quelque chose du bout du doigt. ça fait mal. ça fait du bien. Il ne sait pas quoi en penser.

Peut-être parce qu’il ne supporte pas de la voir pleurer, peut-être parce qu’il a besoin de l’avoir auprès de lui, Junho se jette presque contre elle pour venir la serrer. Sa main vient se poser affectueusement sur le derrière de son crâne, et il ferme les yeux, plisse les paupières jusqu’à s’en faire mal. Il ne veut pas pleurer, lui. “Je ne suis pas malheureux avec toi. Je n’ai jamais été aussi heureux. Je n’ai jamais été.. heureux… tout court. ” sort-il en murmurant, pas loin de son oreille. Il laisse un soupir lui échapper en la serrant un peu plus fort, presque de peur qu’elle ne disparaisse d’un coup et qu’il soit amené à brasser l’air. “Je ne sais pas pourquoi ça me fait ça. Je ne sais pas pourquoi ça me fait tant de mal dès que… dès que quelqu’un a l’air de m’apprécier” Il enfouit son nez dans le creux de son cou, y dépose un baiser pour retenir ses larmes “Alors avec toi c’est encore pire. Je n’ai jamais connu quelqu’un d’aussi gentil, d’aussi altruiste, d’aussi entièrement … bon. Quelqu’un qui vit en tentant de faire le moins de mal autour d’elle, et qui en plus se démène pour créer de la joie… Pourquoi c’est moi, qui ais le droit d’avoir ça ? Je suis le moins méritant.” Il renifle et laisse une main remonter dans le dos de Max, trace des dessins sur ses omoplates pour se distraire. “Je suis désolé. J’ai été stupide. Je sais que tu ne peux pas.. ne rien ressentir… alors que je ne suis pas bien. Tu ne serais pas toi, sinon. Et je ne…” Il s’arrête, cherche ses mots, les oublie, et repart dans une autre direction “J’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui tape, quelque chose qui veut sortir de moi à chaque fois que tu es là et je ne sais pas ce que c’est. Je ne comprends pas vraiment… je suppose que ça me fait peur. Parce que je n’ai jamais ressenti ça avant et que je ne sais pas quoi en faire. Ca me brûle la poitrine, j’ai l’impression que ça va m’ouvrir en deux, et pourtant ce n’est pas désagréable, je ne sais pas l’expliquer” dit-il avant de s’arrêter, la sensation venant le reprendre à nouveau. Lorsqu’il la serre, là, contre lui, il jurerait entendre les cris de douleur d’une voix qu’il passe son temps à ignorer.

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Beauty Sleep ⌁ Elle se cachait les yeux entre les mains, pleurant à chaudes larmes sans pouvoir s’arrêter. Comme une enfant. Une enfant désolée de ne pas réussir à faire quelque chose de bien, une enfant apeurée à l’idée de ne pas rendre heureux l’être entrain de devenir le plus important dans sa vie. Abattue et complètement perdue, Max gémissait de tristesse et d’espoir à la fois. Encore cette envie insoutenable de lui dire ‘je t’aime’ au moins mille fois pour qu’il la croit. Cette envie combinée à la peur viscérale de le perdre à tout jamais si jamais elle osait souffler ces mots si forts et si symboliques. Larguée comme une naufragée en pleine mer, elle avait cette terrible sensation de devoir sauver Junho mais de ne pas savoir comment faire. De ne pas avoir de moyen pour le faire. Ce sentiment était terrifiant et insupportable. Ça faisait mal. Ça brulait. Dieu ce qu’elle pouvait l’aimer. Étouffant à travers ses sanglots, ce fut tout son petit corps qui fut prit de crise et de secousses. Le ‘non !’ de son petit ami résonnait encore dans ses oreilles. Si elle ne le rendait pas malheureux, alors pourquoi ? ‘Je peux tout entendre, tout comprendre.’ Avait-elle envie de crier tendrement. Mais sa voix voulait se taire à jamais sur l’instant à cause de la peur, de la douleur… De ces ressentiments qui lui brulaient atrocement la gorge.

Elle semblait incapable de faire le premier pas pour le moment. Mais contre toute attente, ce fut Junho qui le fit. Sans le voir venir, elle se retrouva étouffée dans ses bras nus et réconfortants. Cette chaleur soudaine qu’elle ressentit la poussa à pleurer encore plus fort et plus adorablement. Fermant les yeux avec fureur, la belle laissa ses larmes glisser sur l’épaule de son amour. Épaule qui fut amoureusement accrochée de ses ongles délicats. Elle l’écouta parler. Et chaque fois mot qu’il avoua serra son cœur. De joie. De tristesse. D’amour. « Je n’ai jamais été aussi heureux. » Cette phrase tourna un moment dans son esprit brouillé. Était-ce grâce à elle ? Vraiment ? L’éloge magnifique qu’il fit ensuite de sa personne la poussa à lâcher un doux râle d’émotion et de chagrin, avant qu’elle ne secoue vivement la tête pour le contredire en silence. Bien sur qu’il le méritait ! Pourquoi n’en aurait-il pas le droit ? Sanglotant tout contre lui, Max finit par faire passer ses bras tremblants entour de la nuque du jeune homme pour le serrer à son tour très fort... plus fort que jamais. Son visage humide vint s’enfouir dans le creux de son cou et ses lèvres tremblantes effleurèrent sa peau faiblement. Elle l’écouta parler de cette chose en lui, de cette douleur dans la poitrine qui lui faisait autant de bien que de mal. Son esprit marqua un temps d’arrêt tandis que, rapidement, ses pleurs s’estompèrent. Elle ouvrit les yeux et analysa le vide derrière lui tandis que tout paraissait plus clair. Son coeur se souleva alors. Elle avait compris. Elle était certainement la mieux placée pour comprendre ce qu’il ressentait.

Reniflant joliment tout en restant collée à lui, Max finit par demander, d’une voix faible et cristalline « Dans la poitrine tu dis… ? » S’écartant doucement de lui, elle laissa lentement glisser son visage près de l’endroit en question. Sa main restante sur l’épaule de Junho, l’autre alla se caler sur l’un de ses pectoraux tandis qu’elle approchait délicatement ses lèvres de son cœur. Ses lèvres salées et mouillées par les larmes qui se mirent alors à embrasser la partie la plus secrète et la plus intime de tout son être. La partie où ce fameux « mal » demeurait selon ses dires. Max déposa de lents et tendres baisers contre sa peau, douce et aimante. « Est ce que ça fait toujours aussi mal ?» Se risqua t-elle à demander en relevant son minois vers lui, larmoyant et angélique à la fois. Leurs regards se plantèrent l’un dans l’autre avec une passion indescriptible. Elle se redressa ensuite tout en tachant de rester infiniment proche de lui. Sa main se décala à l’endroit qu’elle venait d’embrasser de façon céleste. Elle sentit les battements de cœur effrénés de Junho qui tapaient contre sa paume. « C’est douloureux, n'est ce pas? Difficile à porter... je sais bien. » Lacha-t-elle tout bas en collant contre son font contre le sien. Son autre main vint prendre celle du beau brun pour la poser contre sa propre poitrine. Ainsi, il put les entendre. Ses battements à elle, tout aussi affolés et perdus que les siens. Comprenait-il à présent ? Un soupir d’épuisement et d’amour s’échoua contre les lèvres du garçon et Max ferma alors les paupières. « Mais… une fois que tu l’acceptes, je t'assure qu’il n’y a pas de plus belles sensations que celle-ci.» Promit-elle dans un souffle terriblement doux et à peine audible.« Aies confiance...» Il le fallait. Qu'il ait confiance en lui, en elle... en eux.

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Beauty Sleep ⌁ Il lui semble ne plus percevoir les sanglots de Max, mais peut-être est-ce parce qu’il se noie dans son cou, dans une envie saisissante que la terre s’ouvre sous eux pour qu’il y soit englouti. Il a peur, deux fois plus, alors qu’il a sorti des mots qu’il sait peu compréhensibles. Il tente de les retourner dans son esprit, de trouver un moyen de mieux les exprimer, mais ils lui filent entre les doigts dès qu’il tend la main. Il abandonne. Peut-être en aura-t-elle retenu quelque chose, il l’a fait l’effort, non ? De lui dire. Peut-être n’aurait-il pas dû. Il regrette, d’angoisse de montrer une image de lui qu’elle n’apprécierait pas. Il se sent faible. Pathétique. Et il lui est difficile de concevoir qu’elle le perçoive autrement à ce moment. Tout entier absorbé par le fait de ne pas laisser son corps exprimer sa plainte, il la serre presque jusqu’à l’étouffer contre lui, repu par la chaleur de sa peau. Lorsqu’elle parle à nouveau, les mots viennent caresser son oreille et il ne répond rien, ne sait pas si la question demande une réponse. Il lui en veut de se détacher de lui mais ne s’attend à rien d’autre, n’ose même pas croiser son regard, de honte. Il garde les yeux fermés. Et lorsqu’il sent la paume de la jeune femme se poser contre son torse, il ne peut s’empêcher de frémir, sans comprendre son intention, et de frissonner à nouveau en sentant ses lèvres se déposer là où il croit mourir. Un soupir s’en échappe de ses lèvres, d’une sensation aussi douce que douloureuse, alors que ses doigts se perdent dans les mèches colorées de son aimée. Elle pose une nouvelle question, mais il n’y trouve pas de réponse, reste silencieux face à une situation qu’il peine à comprendre. Il la laisse faire, mener le navire, prêt à lui donner le gouvernail après s’être épanché comme un enfant. Il rouvre néanmoins les paupières et rencontre son regard, sent son ventre se tendre alors qu’il se perd dans ses prunelles et retient sa respiration.

Elle sait ? Que sait-elle ? C’est un peu perdu qu’il la laisse rapprocher son visage du sien. Il l’observe. Ses larmes ont séché. Alors oui, il a un peu moins mal. Les deux faits ne devraient pas être liés, si ? Ils le sont rarement pour lui, avec les gens à qui il adresse la parole jour après jour. Et pourtant dans ce moment là, en la fixant, il pourrait affirmer sans hésitation pouvoir tout faire pour qu’elle soit heureuse. Il ne sait pas si elle l’est. Il n’ose pas demander. Si tel est le cas, il craint d’être une ombre sur le terrain ensoleillé de son existence. Il entrouvre les lèvres, avale presque son soupir en sentant l’angoisse monter à nouveau. D’où vient-elle ? A quoi a-t-il pensé ? Il joue à l’idiot. C’est plus facile. Il avance les mains devant les yeux, trop apeuré par le fait de croiser le regard de la vérité. Le sentiment de sûreté qui l’habite, par rapport à l’intensité de ses sentiments envers Max, se bat avec la peur de tout ce qui est constant. “J’ai peur de te le dire et de te l’arracher ensuite. J’ai peur d’aller trop loin et de tout gâcher sur un coup de tête… J’ai peur de moi” lâche-t-il dans une vulnérabilité qu’il ne se connaît pas. Il veut détourner le regard, échapper à ce qu’il pourrait y voir mais leurs fronts sont fermement collés l’un à l’autre. “Je sais, au fond, je sais sûrement mais c’est…” Il serre les dents et inspire profondément par ses narines. “J’ai l’impression de me trahir, et que si je m’y jette totalement, le retour de bâton arrivera bien assez vite… Le pire dans tout ça c’est que les mots en soi ne me font pas peur, mais j’ai peur de te les dire à toi. Parce que tu es la seule pour qui ils ont du sens, et parce que je me haïrai à vie de te voir pleurer à nouveau quand viendra le temps où ça sera trop. C’est inévitable. J’ai peur pour toi, plus que pour moi…. C’est amusant, non ? Dans un sens. Un autre paradoxe” Un sourire triste finit par monter sur ses lèvres, et il laisse le calme l’envelopper. “Je ne peux pas le dire maintenant. Ne m’en veux pas. Et tu ne mérites pas de l’avoir arraché de mes lèvres.” Et il lui dira, il le sait, sans être sûr du quand. Car il s’avoue sentir cet amour irradier de chaque centimètre de sa peau, qui n’appelle qu’à être contre la sienne. Junho finit par venir chercher ses lèvres tendrement, dans une reconnaissance qui le rend étourdi.

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Beauty Sleep ⌁ Mettre un mot dessus, sans pour autant le dire à haute voix. Lui faire prendre conscience en douceur des faits. Lui montrer qu’il ne doit pas avoir peur, que ce qu’il ressentait était à mille pour cent réciproque. Un cœur amoureux, c’est lourd à porter n’est ce pas ? Surtout lorsque c’est la première fois. Elle le comprenait parfaitement. Frémissant sous les caresses qu’il lui prodiguait, Max ferma un instant les yeux et colla d’avantage son front contre le sien. Un nouveau soupir… tandis que ses doigts se crispaient doucement contre le cœur de Junho. Cet instant semblait tellement spécial tout à coup… le ressentait-il ? Cette impression soudaine d’être liés envers et contre tout… pouvait-il la sentir lui aussi ? Qu’elle soit belle ou effrayante, elle était bien présente. Et elle amenait une tension entre leurs deux corps ainsi que leurs deux cœurs en plein émois. Une passion beaucoup plus forte qu’ils ne l’auraient cru. C’était l’amour, non...? Il fallait qu’il le comprenne. Qu’il se fasse confiance. Qu’il n’ait pas peur de la blesser. Cela arriverait forcément un jour ou l’autre. Ils seraient certainement amenés à se faire du mal parfois, mais ce serait certainement ces épreuves futures qui les rendront plus forts, plus complices… et plus aimants que jamais. Elle l’écouta parler sagement, sans jamais l’interrompre. Ce qu’il avouait faisait battre encore plus fort son petit cœur déjà bien fragilisé. Il avait le droit d’avoir peur. Il avait le droit de lui montrer des faiblesses, sa vulnérabilité. Max l’aimait encore plus ainsi. A fleur et peau mais ouvert, plus beau que jamais à être sincère avec elle et surtout avec lui-même. Il en avait besoin, elle l’avait clairement deviné. Alors, la belle laissa son petit ami se dévoiler, accueillant à bras ouverts ses angoisses. Il le savait. Il venait de l’avouer à mi-mot. Rien que ça… rien que ça embrasait chaleureusement tout son être. Une flamme qui s’amplifia en l’entendant dire qu’elle était la seule pour qui il ressentait cela. Ce sentiment unique d’être soudainement bien trop chanceuse, bien trop privilégiée fut grisante. Elle avait envie de le remercier, de le serrer contre elle jusqu’à l’étouffer et de le garder dans ses bras toute la nuit. Inévitable ? Non. Et quand bien même… n’était-ce pas l’instant présent qui comptait le plus dans le fond ? Si la vie leur avaient permis de se rencontrer et d’en arriver là, ce n’était pas anodin. Sans croire au destin, la jolie poupée se disait qu’il y avait forcément un sens à tout ça.

« Je ne t’en veux pas. Je suis heureuse. » Assura-t-elle dans un souffle tendre après qu’il se soit excusé. Il n’avait pas besoin de mettre les formes pour lui avouer que… Que lui aussi, ressentait la même chose. Elle en avait la preuve maintenant. Et elle était déjà bien trop comblée. Laissant son visage glisser contre le sien, Max répondit alors sans hésitation au baiser tendre qu’il lui offrit, de manière désespérée. Ses bras passèrent autour du cou de Junho tandis qu’elle se pressait d’avantage contre lui et mouvait ses lippes entre les siennes avec beaucoup d’amour. Bien vite, l’étreinte devint plus passionnée et plus effrénée. Sans pouvoir résister, elle se dépêcha de chevaucher le bassin du beau brun en lui montant dessus. Ses jolies jambes pulpeuses allèrent étroitement entourer sa taille divinement masculine. Collés ainsi l’un contre l’autre, tout devint alors encore plus grisant. Sa peau contre la sienne, son cœur contre le sien… Max embrassa Junho tout en y perdant haleine et souffle. Un souffle qu’elle se força à reprendre un instant tout en plantant ses yeux brillants dans les siens… Un instant d’une intensité irréelle. « Et si moi je suis prête pour te le dire… ? » Se risqua t-elle à demander, tout en choyant tendrement la joue de Junho de ses doigts, sa bouche frôlant la sienne. Un sourire faible et incertain sublima son visage tandis que le temps se mettait tout à coup en suspens. Son mal à elle cognait douloureusement et hurlait dans sa poitrine. Impossible le retenir plus longtemps... « N’aies pas peur, tout ira bien... » Promit-elle en le sentant se raidir, collant ses lèvres contre les siennes sans pour autant les embrasser. Un ultime soupire… tandis qu’elle le tenait étroitement dans ses bras et que son corps à moitié nu fusionnait contre le sien. «...Je t’aime. » Lâcha enfin Max, d’une voix douce et à peine audible. Et il n’y a rien de mal à ça… « Oppa, je t’aime… » Sans lui laisser la possibilité de fuir, elle se jeta de nouveau sur ses lèvres pour l’embrasser avec autant d’amour que de fureur... désespérément amoureuse de l'homme qu'elle serrait contre elle.
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Beauty Sleep ⌁ Heureuse. Ce mot. Elle le répète. Heureuse ? Grâce à lui ? Il peine à y croire, s’enroule autour du mot et le laisse s’infiltrer en lui. Lorsqu’il oublie qu’il n’est pas censé, l’accepter est si doux. Lorsqu’il ne se dit pas qu’il ne le mérite pas, quelle joie menace de pointer le bout de son nez. Et pendant un instant il s’y oublie, se dit qu’il la rend heureuse et se noie dans un sentiment divin. Il se sent complet, quelques secondes, oublie le vide qui lui creuse l’estomac, ou le remplit peut-être. Il se perd dans sa tête, dans ses sensations un instant, avant d’être ramené à la réalité par l’étreinte de Max qui se fait un peu plus pressante. Il n’y est toujours pas habitué, à recevoir ça d’elle. Cela prouve qu’il ne faut pas se fier à de bêtes clichés, Max est une femme avec de multiples facettes qu’il découvre chaque jour avec plaisir, bien trop heureux de la voir si loin de quelqu’un qu’on décrirait en un mot. Max vient à califourchon sur lui et il laisse ses mains venir reposer sur la chute de ses reins, répond à ses baisers amoureusement, un léger sourire ne souhaitant pas le quitter. Ce que c’est bon. Ce qu’il se sent bien. Il se sent exploser mais ne retient rien, cette fois-ci, se baigne dans la douce euphorie qui décide de le gagner sans en prendre la culpabilité. Plus tard, peut-être, mais pas maintenant.

Elle arrête de l’embrasser pour parler et il tente de rattraper ses lèvres sans y parvenir, consent finalement à l’écouter parler même si un coeur d’enfant impatient tambourine. Deux sentiments se battent en lui mais il ne dit rien, ne chuchote aucun mot de protestation. Qui est-il pour l’empêcher de s’exprimer, surtout lorsqu’il crève, tout au fond de lui, d’entendre ces trois mots. Des automatismes remontent mais il les ignore, il a décidé que pour ce soir et cette nuit qu’elle passera chez lui, il arrêtera d’écouter ses mauvais sentiments, ses méchants instincts. Seulement les bons, les grisants, ceux dans lesquels il mourrait avec plaisir. Le temps s’étire, se fait long, le souffle de Max qui vient caresser ses lèvres le torture, et il se sent fondre un peu lorsqu’elle se jette à l’eau, une fois, deux fois. Une vague de désir lui prend aux tripes, remonte le long de sa poitrine, et il frissonne contre elle, dans une extase qui file jusqu’au bout de ses doigts de pied. Il ouvre les lèvres, tout prêt à en laisser sortir quelques mots aussi doux mais Max prend les devants en venant lui couper la respiration. Il tangue sous sa pression et abandonne toute envie d’échapper de nouveau à son étreinte.

Il reste plusieurs minutes là, à l’embrasser. Junho laisse ses doigts tracer des lignes le long de sa colonne vertébrale, venir caresser ses épaules, s’échoue parfois dans son cou. Il s’en trouve finalement frustré d’être coincé en dessous, et les fait rouler sur le lit pour plaquer Max contre le matelas. Il vient s’écraser doucement contre elle, frémit de la position qu’il a maintenant entre ses cuisses et vient déposer des baisers le long de sa mâchoire. “Redis le moi” murmure-t-il en venant embrasser son menton, “redis le moi” répète-t-il en venant prendre ses lèvres, “redis le moi” achève-t-il en se baissant pour laisser ses canines tracer la courbure de sa poitrine. Les mots se répètent inlassablement dans son esprit, le rendent plus dingue de désir qu’il n’aurait jamais pu imaginer, et il s’abandonne à venir tirer la dentelle d’un des bonnets de ses dents, avide de la faire gémir.

feat. max chaude bouillante

Beauty Sleep ⌁ L’avouer était étrange. Étourdissant. Mais Max ne regrettait pas. Oh que non. C’était trop bon, trop grisant. Se libérer de cette sensation qui étouffait sa poitrine depuis trop de temps, qui comprimait son cœur en le torturant à force de devoir se taire… Tout ça, c’était fini à présent. A présent, elle pourrait lui dire. Elle allait lui dire autant de fois qu’elle le voudrait et de mille et une façons. Complètement ivre de ce sentiment intense et exceptionnel, la belle mit alors toute la hargne possible habitant son corps pour embrasser Junho. Ses lèvres se glissaient entre les siennes avec passion, empressement, désespoir. Ses sourcils se fronçaient en sentant le jeune homme répondre à sa folie avec tout autant de force. Pour lui aussi, c’était fort n’est ce pas ? L’image indélébile, elle était là. C’était eux. Et ce qu’ils étaient ensemble plaisait beaucoup à la jolie poupée qui n’hésitait pas à surplomber encore plus fort son amour, le torturant de baisers et de caresses. Dans sa douce euphorie, elle laissa sa langue rencontrer la sienne et la confronter dans une danse des plus belles et plus intenses. Son bassin se pressait un peu plus fort à son ventre, ses joues rosissaient sans se cacher. Ah~ elle perdait pied. Foutue. Merveilleusement perdue. Elle ne voulait absolument plus réfléchir. Le désir prenait le dessus et Max n’avait pas peur de le laisser faire. Pire, elle le mettait en avant rien que pour savourer chaque seconde qu’elle passait dans les bras de son beau brun. Son beau brun qui, sans prévenir, décida de changer leurs étreintes… mais pas le cours des choses. Se laissant basculer tout en s’accrochant presque férocement à lui, la petite douceur frissonna aussitôt en sentant le corps de son ainé se coller au dessus du sien.

Elle se souvint tout à coup qu’elle était presque nue et qu’il ne portait plus que son pantalon. Un pantalon qu’elle rêverait de voir disparaitre afin de pouvoir encore plus apprécier la sensation de leurs deux peaux collées l’un à l’autre. Tout en laissant ses mains glisser dans le dos de Junho, Max ne put s’empêcher de frémir face à ce qu’il lui demanda tout en la martyrisant de baisers. Le redire… « Je t’aime. » Souffla-t-elle alors tout bas en venant l’embrasser à son tour. Sur les lèvres. Sur le front. Dans le cou. Sa respiration fut plus forte tandis qu’elle caressait les muscles de son dos du bout des doigts avec un timide empressement. « Oppa, je t’aime… » Affirma-t-elle encore lorsqu’il demanda de répéter, sentant la température grimper furieusement. Elle avait envie de pleurer. Pleurer de bonheur. Le dire, c’était la sensation la plus belle du monde. Il n’y avait pas mieux. Non, c’était impossible… « Je…» Elle ne réussit pas à l’avouer encore une fois, surprise par les dents du plus âgé qui vinrent tirer la dentelle de son soutien-gorge. Poussant un gémissement d’étonnement et d’excitation à la fois, Max fronça adorablement les sourcils, défiant amoureusement son petit ami du regard. Non. Il ne devait pas faire ça… sinon, elle allait vraiment… « Junho...! » Sans prévenir, elle se redressa légèrement afin de se jeter sur ses lèvres, agrippant tendrement sa nuque et ses cheveux noirs avec ivresse et envie. Le monde autour d’eux semblait subir un tremblement de terre. « Enlèves-le. » Demanda t-elle contre toute attente, mi-tendre mi-autoritaire. Bombant sa généreuse poitrine et arquant son corps afin qu’il puisse glisser ses mains dans son dos, elle semblait être plus prête que jamais pour aller plus loin. Ses beaux yeux noisette brulant de désir le firent comprendre à Junho. « Détaches-le... » Implora alors sa belle voix, dans une adorable impatience.
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Beauty Sleep ⌁ Lorsqu’il relève le regard et qu’il rencontre les sourcils froncés de sa bien aimée, Junho craint d’être allé trop loin. Il se fige, sans savoir ce qu’elle attend de lui, peut-être un “désolé” ou un “est-ce que je dois arrêter ?” ou un “on devrait dormir”, et les phrases tournent dans sa tête alors qu’elle le tire à elle pour l’embrasser sur les lèvres. Il s’en contentera. Il peut s’en contenter, malgré l’excitation contenue dans les seuls vêtements qui lui restent, malgré le brasier qui ne risque pas de s’éteindre dans son ventre. Il butine ses lèvres au suc le plus délicat, et ne s’arrête que lorsque Max semble avoir sorti quelques mots, qu’il n’est pas sûr d’avoir bien compris. A-t-elle bien dit… Et lorsqu’il sent la jeune femme bomber la poitrine pour lui donner de l’espace, il se dit qu’effectivement, il a bien entendu les mots, et ils sont loin d’être tombés dans l’oreille d’un sourd. Il vient croiser son regard pour s’en assurer pourtant, lui donner le temps de se rétracter, d’abandonner, mais il ne rencontre dans ses yeux qu’une furieuse détermination. Et elle redit les mots, autrement, ne laissant plus de place au doute. “Vos désirs sont des ordres” murmure-t-il doucement en venant lui voler un nouveau baiser, tout en laissant sa main glisser derrière son dos. Il sent la courbe de sa colonne vertébrale, la dentelle tendue autour de sa cage thoracique, et laisse son autre main reposer sur sa joue alors même que Junho est passé maître dans l’art de décrocher tout soutien gorge à l’aide de seulement cinq doigts.

En quelques secondes les attaches sont défaites, et il prend son temps. Max ne pourra plus dire que “tout ce qu’elle a fait, c’est embrasser son petit copain”, et il sait que lorsqu’il aura tiré sur la dentelle un certain cap sera passé. Il ne s’arrête pas pourtant, bien trop fiévreux et encouragé par les ordres de la demoiselle pour s’empêcher de tirer sur les bretelles et de les enlever de ses ses bras. Il finit par jeter le sous vêtement quelque part, sans trop regarder dans quelle direction, avant de venir frôler du bout de son nez la courbe délicieuse de sa poitrine. Il peine à prendre son temps et après avoir inspiré l’odeur de sa peau, il vient prendre entre ses lèvres un de ses deux points sensible pour venir le mordiller doucement, gentiment. Il soupire doucement contre elle, ferme les paupières en venant le titiller de sa langue, des vagues de frisson s’abattant dans son ventre de sentir son bouton de plus en plus érigé. Son visage affairé sur son sein droit, il laisse sa main droite venir prendre en coupe le malheureux laissé pour compte, laisse son pouce venir jouer tout autant, alors qu’il relève le regard vers Max pour pouvoir profiter du spectacle qui s’affiche sur son visage. Il n’a jamais trouvé sensation aussi grisante qu’entendre ses gémissements, qu’être témoin du plaisir qui peint ses traits dans les situations érotiques, et ne s’empêche pas d’imaginer ses cris dans des positions encore plus compromettantes. Il pleure pour les frères de la jeune fille, qui seraient peut-être choqués de la savoir dans une telle situation. Tant pis. Junho n’en a que faire. Peut-être quand même qu’après avoir été aussi intime avec elle, il devrait rencontrer sa famille. Il finit par abandonner son bouton humide pour venir la regarder, les yeux brillants d’envie. Junho vient tirer sur sa lèvre inférieure doucement, dépose quelques baisers en laissant ses mains parcourir chaque centimètre de sa poitrine, pour en retenir la forme exacte. “est-ce que ton oppa te satisfait ?” murmure-t-il contre ses lèvres

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Beauty Sleep ⌁ La façon dont il cède à sa demande la fait presque autant frémir que celle dont sa main vient se glisser derrière elle. Se laissant choyer tendrement la joue, Max ne quitte pas Junho des yeux une seule seconde. La lueur dans son regard semble nouvelle, furieusement belle… et elle répond sans mal à merveilleux océan noir qui la dévisage. De ses doigts experts, le beau brun parvient à dégrafer la dentelle qui comprime sa poitrine si désireuse d’être embrassée. Un soupir de bien être et de nervosité s’échappe de ses lèvres tremblantes. Il ne va pas trop vite, fait monter la pression en douceur et lui laisse surement le temps de se rétracter si elle le souhaite. Sauf qu’elle ne le fait pas. Malgré l’appréhension d’apparaître si dénudée pour la première fois devant quelqu’un, malgré l’angoisse de ne pas être assez belle pour un être aussi sublime que Junho… Max garde sa délicieuse détermination dans les yeux. L’excitation a pris le dessus depuis déjà trop longtemps… et elle a conscience que le seul homme pour qui elle veut paraître si vulnérable, c’est celui qui se trouve face à elle. La lingerie finit par atterrir au sol et c’est timidement offerte qu’elle le laisse faire, fermant les yeux tout en sentant son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. Sa poitrine qui finit par être délicatement frôlée, touchée, embrassée par cet ainé qui la rend déjà si fébrile. Soupirant de bien être, la belle ne peut contenir un gémissement en sentant les dents de Junho mordiller la partie la plus sensible de cet endroit qui se redresse alors un peu plus. La sensation est grisante, merveilleusement perturbante. Elle traverse tout son corps pour finir par se nicher dans son bas-ventre et provoquer alors la mystérieuse boule de chaleur qu’elle a ressentie plus tôt dans la soirée. Face à ses caresses et ses douces tortures qu’il afflige tendrement à chacun de ses seins, Max frisonne, râle positivement, gémit à plusieurs reprises d’une douce honte. Elle se perd dans un plaisir qu’elle ne connaît pas mais qu’elle veut encore plus découvrir. Elle sent Junho qui la regarde elle et son visage si joliment rougi par l’embarras délicieux d’éprouver un tel plaisir face à ce jeu qu’ils commencent à jouer. Son regard finit par rencontrer le sien. Il ne l’a jamais lorgné comme ça auparavant et cette sensation d’être autant désirée par un homme comme lui la rend d’avantage avide.

Lorsqu’il finit par remonter vers elle, elle n’hésite pas à le caresser à son tour dans le dos, manquant presque de gentiment le griffer lorsqu’il ose tirer sur sa lèvre inférieure. La question qu’il lâche manque de la tuer et c'est tout en soupirant chaudement qu’elle agrippe à son tour sa lippe pour lui montrer l’effet qu’il lui procure. Son bassin se presse contre le sien. Si son oppa la satisfaisait hein… Étrangement, le fait qu’il se montre indirectement dominant avec elle lui fait perdre la tête. Qu’elle n’oublie pas leurs années d’écart. Qu’il n’oublie pas le démon qu’elle peut devenir par sa faute. Tout ceci ne sont que les prémisses d’un amour ardant qui ne s'éteindra plus jamais. « Mon Oppa me fait encore plus de bien que dans mes rêves. » Souffle-t-elle alors tout en laissant passer le bout de sa langue entre les lippes du beau brun, pour venir le titiller à son tour. La façon dont son torse effleure le bout de sa poitrine la fait frémir. « Même si dans mes rêves… Oppa avait déjà enlevé son pantalon depuis longtemps… » Se plait-elle à avouer dans un murmure aussi mignon que sensuel, témoin de son envie d’aller encore plus loin et de se bruler les doigts. Sans même lui demander la permission, sa petite menotte va alors se glisser entre leurs ventres pour venir délicatement déboucler la ceinture de son bien-aimé. Tout doucement… avec une insolente timidité.
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