Beauty Sleep ⌁ La boucle semble bouclée, il ne leur fallut que peu de temps au final pour que la situation se réchauffe à nouveau, après une interlude pleurs et angoisses. Il se sent à l’aise dans son domaine d’expertise, encouragé par les sons plus délicieux les uns que les autres qui semblent s’échapper des lèvres de Max. On ne peut pas s’y méprendre : elle apprécie la situation et semble toute encline à la prolonger, pour son plus grand bonheur. Son corps lui fait un effet fou, tout son entier le rend dingue, et s’il tente de se contenir quand même un peu pour ne pas lui faire peur ou aller trop vite, Junho ne s’empêche pas de montrer à quel point la situation lui est agréable. Bien sûr il aimerait bien être receveur de caresses à son tour, mais se suffit de faire du bien à un corps qui n’a jamais été touché par autrui de cette façon et, si on lui en donne le choix, qui ne le sera jamais par une autre personne. Premier à déposer le drapeau, les sensations ne sont encore plus bonnes que de savoir lui faire découvrir ce qu’elle n’a jamais ressenti. Et malgré tout c’est nouveau pour lui aussi, car les sensations ne sont pas les mêmes lorsqu’elles sont teintées de sentiment.

Il se laisse embrasser, torturer la lèvre agréablement, et il sourit face à sa réponse qui le contente en tous points. Il soupire en sentant sa langue s’immiscer entre ses lèvres et cherche la sienne à son tour, en se pressant un peu plus contre son corps. Les paroles qu’elle finit par prononcer le surprennent, les mains qu’elle vient poser sur sa ceinture un peu plus encore. Il ne va pas la retenir. Ce serait mentir de dire qu’il n’en a pas envie, quand devant lui Max n’a plus que pour habit une petite culotte. Il la laisse donc faire, ferme les paupières et l’embrasse un peu plus fort, pour tenter de se distraire de la douce frustration qu’elle lui fait subir de par sa lenteur. Tout son corps brûle, son bas ventre un peu plus, et il craint qu’elle ne prenne finalement peur et mette fin à leur étreinte.

Spoiler:

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Beauty Sleep ⌁ Le bas de sa mâchoire ondule délicieusement en répondant à son langoureux baiser... tandis que sa seconde main finit par rejoindre sa jumelle afin de l’aider déboucler cette fichue ceinture qui lui donne du fil à retordre. Un adorable grognement de sa part s'échoue contre les lèvres de son homme, montrant ainsi sa bien jolie frustration qui met l’instant encore plus sous tension. Mais finalement, Max parvint à tout défaire sans trop de mal. Ses yeux s’ouvrent alors. En premier lieu pour admirer le magnifique visage de Junho tout près du sien… puis, pour découvrir ce qui se cache plus bas. Doucement, ses doigts font à peine glisser le tissu. Ses cils se mettent à papillonner en découvrant le « V » qui continue après ses abdos et qui achève le bas de son torse. Un soupir doux s’échappe de ses lippes et s’échoue contre celles du beau brun. La poupée remonte alors ses prunelles et les plantent dans ce regard sombre face à elle. Tout en le dévisageant avec autant de fascination que d’appréhension... elle continue de faire glisser le pantalon plus bas. L’une de ses mains le tire même le plus loin possible pour témoigner de son impatience. Tout à coup féline, elle lui donne un tendre et faible coup dans le cou avec sa tête afin de l’encourager à se soulever un peu plus pour lui faciliter la tache ; déposant plusieurs baisers par la même occasion sur sa peau. Elle frisonne en sentant quelque chose de dur frôler ensuite sa cuisse, une fois que le pantalon n’est plus un souci. Ce dernier ayant rejoint le reste de leurs habits au sol, les deux amoureux peuvent parfaitement se concentrer l’un sur l’autre à présent.

Agréablement tourmentée par cette présence virile contre sa peau, Max veille à ce qu’il ne se colle pas totalement encore sur elle malgré l'envie. Elle se perd dans les yeux sombres de Junho qui la regarde avec ce même désir qui la torture. Une main caresse ce torse au dessus d’elle tandis que l’autre effleure son bas ventre du bout de doigts. Son enfance s’éloigne de son esprit et elle ne la retient pas. Plus rien ne sera comme avant, même s’ils décident de s'arrêter maintenant. Elle s’en rend compte mais n’a pas peur. Étrangement, elle est moins stressée que prévu. Malgré tout timide, c’est sans oser regarder plus bas qu’elle se risque à descendre lentement sa main. Sa jumelle vient se poser sur l’épaule arquée de son amour. Avec délicatesse et appréhension, ses phalanges viennent doucement frôler l’endroit durci que le boxer de Junho cache encore. Deux fois. Trois fois… tandis qu’elle continue toujours de le juger de ses beaux yeux brillants. Ses joues rosies montrent sa jolie gêne combinée à son désir de lui faire du bien et d’apprendre à le faire aussi gémir. Elle finit cependant par prendre son courage à deux mains et abaisse alors son regard vers l’entrejambe du jeune homme et sa main qui le caresse. Cette vision, combinée au souffle du brun qui s’échoue contre elle, lui envoie davantage de chaleur dans son bas-ventre. Impressionnée et excitée à la fois, sa jolie voix de miel demande alors, irrésistiblement « Est-ce-que tu veux te mettre sous les draps avec moi… ?» Elle, elle en mourrait d'envie...
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Beauty Sleep ⌁ Elle ne s’arrête pas. Et malgré son grognement de frustration, qui amuse Junho plus qu’il ne faudrait, il ne l’aide pratiquement pas à le déshabiller. Il préfère qu’elle fasse tout comme une grande, mais se relève finalement un peu pour passer son pantalon loin de ses jambes. Max prend beaucoup d’initiatives, ce qu’il n’a pas tant connu avec des jeunes filles dans sa situation. Peut-être est-ce l’amour qu’elle lui a exprimé et qui habite chacun de ses gestes, amour qu’il n’a jamais ressenti dirigé dans sa propre direction. C’est étrange. Tout semble beau même le plus insignifiant des gestes, tout envoie une myriade de sensations dans son corps même la plus petite caresse. C’est enivrant. Est-ce que ça reste comme ça, tout le temps? Sûrement que non. Mais il veut profiter au maximum de ce corps qui le rend fou, de cette personne qui l’a changé du tout au tout en l’espace de quelques malheureux mois. Elle baisse le regard et il voit combien ce qu’elle y voit lui fait de l’effet, se sent bizarrement flatté d’avoir un tel pouvoir rien qu’avec le corps qu’il possède. Il se sait beau, mais ce n’est que lorsqu’il le voit sur le visage de Max que ça lui procure autre chose qu’une simple fierté ou sentiment de supériorité. Avec elle, il s’en sent touché au plus profond de son être, comme si la beauté dont elle était émue allait au delà des muscles qu’il savait agréablement dessinés.

Il doit se retenir de se presser entièrement contre elle, Max semble un peu plus déterminée à prendre son temps et il va au rythme qu’elle lui impose. Il la fixe, sent ses doigts qui parcourent sa peau et frissonne de ceux qui effleurent son bas ventre. Il ne sait pas où elle veut aller, ce qu’elle veut faire, à quel moment elle compte s’arrêter. Avec une autre, il aurait probablement déjà fini l’affaire, il ne lui semble jamais avoir autant pris son temps et en ressentir autant de plaisir. Lorsque les doigts de la jeune femme descendent, Junho s’en retrouve surpris et retient sa respiration, d’un désir qui monte encore plus ardemment. Et elle le fixe. C’est son regard qui le tue le plus, ce qu’il voit dans ses yeux brillants, dans ses doux traits. Il ne fuit pas et plonge tout aussi intensément ses yeux dans les siens, a l’impression de faire tout son possible pour rester le plus immobile possible alors qu’elle entreprend son voyage. C’est Max qui finit par le quitter pour baisser le regard, et il ne fait qu’acquiescer silencieusement à la proposition qu’elle finit par émettre. Il ne sait pas trop ce qu’elle veut dire par là, trop habitué à des demandes directes de femmes qui veulent aller jusqu’au bout, et s’en sent un peu perdu, hors de tout contrôle sur la situation.

Il se redresse alors, reste quelques secondes assis sur elle avant de descendre et de s’enfouir sous la couette. Il attend que Max fasse de même, laisse son regard glisser vers son corps qu’il peut apprécier d’un peu plus loin, la courbe de sa poitrine qui le rend envieux, jusqu’à ce qu’elle vienne le rejoindre au chaud. Ses bras viennent passer autour de la jeune femme et son corps vient se presser au sien, alors que ses lèvres viennent chercher fiévreusement les siennes qui lui manquent déjà de trop. La sensation de la poitrine de Max contre son torse le rend ivre, et il lâche un râle contre elle de ne pas savoir jusqu’où il peut se laisser aller, d’une frustration qui lui devient insupportable. Peut-être qu’elle veut dormir, et que de là vient sa proposition, mais il est bien trop éveillé pour s’assoupir, il lui faudra du temps pour se calmer. Et se calmer, il ne le pourra pas avec le corps pratiquement nu de son amoureuse à ses côtés, dans le lit symbole de tous les vices. Il va jusqu’à s’en vouloir d’avoir accueilli d’autres femmes dans ses draps, se promet d’acheter un nouveau lit lorsqu’il en aura les moyens, un matelas plus grand et confortable. Après tout, il est maintenant totalement accroché à l’idée que Max vienne passer la nuit ici le plus souvent possible. Il soupire contre le coin de ses lèvres, vient contre son oreille et murmure d’une voix dans laquelle transparaît un désir évident “tu veux dormir ?”. Jamais il n’a été aussi sage, jamais il n’a laissé autant de portes de sorties, parce qu’il tient trop à Max pour s’autoriser un faux pas. Il laisse pourtant sa main descendre sur la courbure de ses fesses, y presse ses doigts dans un soupir en venant un peu plus contre elle, laissant sa virilité étouffer contre sa cuisse. “est-ce que tu veux arrêter là ?” demande-t-il finalement malgré son corps qui se sent trahi par les idées saugrenues de son esprit

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Beauty Sleep ⌁ Devant son accord, elle se contente de sourire faiblement, avec une belle timidité. Elle aime la façon dont il la scrute tout en se redressant sur elle. Elle l’aime. Elle l'aime tellement fort, qu’elle est prête à coller sa bouche contre son oreille et le lui souffler toute la nuit. Ses petites mains n’hésitent pas à venir délicatement cajoler son torse durant ces quelques secondes de battements. Cet endroit allait certainement devenir son préféré, si on ne comptait pas le visage du beau brun. A présent libérée de son étreinte, Max l’observe se glisser sous la couverture et frisonne. La belle a déjà froid sans son homme. Ce besoin vital de l’avoir de nouveau tout contre elle se fait si violent qu’elle ne se prive pas pour faire faufiler son corps de jeune nymphe sous les draps à son tour. Bien vite, les bras de Junho viennent amoureusement l’entourer. Elle se fond contre lui en papillonnant des cils, tellement avide de sentir à nouveau sa peau sur la sienne. Ses lèvres dévorant les siennes, elle fait en sorte que les baisers soient aussi langoureux que sensuels pour rendre le moment encore plus grisant. Soupirant de plaisir, elle laisse ses phalanges se perdre dans la chevelure du plus âgé qu’elle tire et caresse en même temps ; s'agrippant à elle avec une profonde et dévorante envie. Leurs corps fusionnent, s’épousent, se disent qu’ils se plaisent encore plus que prévu... et c’est tout aussi ivre que lui qu’elle écrase sa poitrine contre son torse. Elle se sent tellement bien comme ça...

Le râle que son beau brun lâche la fait tendrement soupirer de désir contre sa bouche et ses bras se serrent alors un peu plus autour de son cou. Secouant négativement son minois lorsqu’il lui demande si elle veut dormir, Max frisonne face à la voix si suave de son petit ami soufflant dans son oreille. Dieu ce qu’elle le désire, comment pouvait-il la torturer à ce point ? Se collant encore plus contre lui, elle gémit en sentant la main du jeune homme presser le haut de son fessiers rebondi ; puis lâche un mélodieux râle face à sa virilité plaquée durement contre sa cuisse. La question qu’il lui pose ensuite la plonge dans un profond et cruel dilemme. Grognant adorablement, la petite poupée semble complètement perdue et indécise. L'envie se bat avec la raison. « Je… je sais pas… » Avoue-t-elle dans un souffle sincère et grisant. Elle ne cache pas son désir pour lui, loin de là. Sa propre jambe se glisse entre celles de Junho et c’est sans résister qu’elle vient coller son intimité toute chaude et avide contre sa cuisse. Elle gémit malgré elle, en effectuant une petite pression envieuse. « Oppa, tu me rends folle… » Susurre sa jolie voix usée par l’envie, tandis qu’elle l’embrasse de façon désordonnée. Elle le veut. Mais elle a peur d’aller trop vite, de ne pas assez prendre le temps pour profiter de rendre le moment spécial. Elle a peur de laisser le désir dépasser ses pensées. Si elle pouvait le regretter ? Jamais de la vie. C’était lui pour toujours. C’était Junho qui volerait sa première fois, quoi qu’il arrive. Mais… ce n’était pas seulement une question d'envie et de sexe, n’est ce pas ?

Non, bien sur que non. C’était tellement plus fort encore que ça... Et elle se bat contre ses démons, pèse le pour et le contre, tente de prendre une décision. Sauf qu’au moment d’ouvrir la bouche, un curieux bruit vient la couper sans prévenir. Ce bruit, c’est celui d’un gargouillement peu discret que fait son petit ventre lové contre celui du plus vieux. Un gargouillement ressemblant au grognement que ferait un tigre affamé et malheureux. Bien évidemment, cela les coupe et c’est une Max toute gênée qui pose une main sur ses lèvres comme une enfant ; observant Junho avec de gros yeux d’effroi. « Oh…! Pardon, j’suis désolée ! » Elle se met alors à se justifier, comme une fusée : « Pardon Oppa, j’ai pas trop mangé aujourd’hui alors j’imagine que j’ai faim ? En fait j’ai super faim maintenant que j’y pense, j’crois que je pourrais manger au moins cinq pizzas et puis avec le stress et les émotions, je suis peut être un peu perturbée mais pas dans le mauvais sens hein ? Je suis contente de t’avoir dit que je t’aimais et si tu veux j’peux encore le dire ! Mais tu vois ça fait beaucoup d’émotions comme je t’ai dit et… » Un autre gargouillement se fait entendre et l’achève dans sa honte. « ... Bordel ! » Toute mignonne et embarrassée, elle part enfouir son visage rouge dans le cou de Junho pour se cacher.
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