Aussi excitée qu’amusée, elle ne peut s’empêcher de lâcher un adorable rire lorsque Jeha s’empresse de la porter loin des autres… ne se privant pas non plus pour tirer malicieusement la langue à une Jiwon bougonne.  Elle sait très bien où son amoureux l’emmène. Après tout, la salle aux étoiles n’est-elle pas surtout la leur ? C’est avec un sourire de petite fille bien trop gâtée qu’elle laisse le géant l’installer sur les coussins, accrochée à sa nuque, le regard fiévreux. Elle le dévore des yeux, ne cache aucunement son envie profonde de lui avec ses joues délicieusement rosées et ses lèvres entrouvertes. Accueillant ses baisers en soupirant d’aise, son corps tout entier frissonne de le sentir la surplomber, de sentir ses doigts déjà s’affairer à la déshabiller. Si c’est mal… ? Ses prunelles s’ouvrent pour croiser les siennes de façon lubrique. « C’est très mal… » Assure-t-elle dans un souffle, mordillant la lèvre inférieure du plus jeune. « Mais c’est bien parce que c'est mal… que c’est bon… ne ? » Roucoule-t-elle avant de frémir de plaisir en le sentant dégrafer son soutien gorge. Elle ne se prive pas pour faire de même avec lui, retirant prestement sa chemise suivit de son T-shirt ; posant ses doigts brulants contre son torse divinement sculpté. « Touche-moi… Et laisse-moi te toucher en retour… » Susurre Kira en venant dérober les lèvres de Jeha, gémissant déjà avant même que sa poitrine mise à nue ait été véritablement caressée par les mains de son homme. Visiblement impatiente, elle ne parvient pas freiner ses ardeurs trop grandissantes. Son corps pulpeux vient délibérément s’asseoir sur lui, passant une jambe de chaque coté de sa taille pour l’entourer. Ses courbes charnues se mettent à onduler sensuellement contre lui, en même temps que sa poitrine frôlant inlassablement son torse. Ses tétons foncés contre ses pectoraux, son cœur battant contre le sien… la fièvre montante, bien trop follement. « On a pas eu le temps de le faire ce matin… Noona n’en peut plus… » Gronde une belle japonaise décidément gourmande, laissant sa bouche sucrée glisser le long de sa mâchoire… dévorant avec langueur son cou de milles baisers humide. En même temps, ses mains n’ont de cesse que de torturer les abdominaux du plus jeune, de caresser et tendrement griffer ses muscles. « Prend-moi fort, d’accord… ? Ne te retiens surtout pas… » Achève Kira en s’écartant légèrement pour déboucler la ceinture de son cadet, sans jamais cesser d’embrasser sa peau brulante. Dieu. Elle le veut tellement...

Très mal ? … Même affairé avec cette foutue attache, Jeha prend quand même le temps d’esquisser une petite grimace. Doit-il vraiment se sentir coupable ? L’explication de Kira rentre par une oreille et ressort par l’autre, mais son corps, lui, la comprend. Après tout, même s’il se sent mal, les frissons ne cessent de traverser ses membres et son bas ventre chauffe à la minute. Il n’a pas le temps de penser… et bien vite, ces images de la bande en train de se plaindre de leurs mauvaises manières quitte sa tête. Personne ne lui en veut… hein ? tente-t-il de se dire pour se rassurer. Les caresses de Kira contre son torse achèvent de le rassurer. Ses pensées, avec son corps se réchauffant, se tournent de plus en plus entièrement vers la femme qui se trouve au dessous de lui… et bien vite, au dessus.

Il soupire, ferme les paupières pour se concentrer sur cette sensation, de ses tétons érigés contre la peau bronzée de son torse… et se mord la lèvre, face à ses mots, et face à ces baisers, aussi, qu’elle dépose le long de sa mâchoire. “Désolé…” ne peut-il s’empêcher de répondre, digne de lui même. La culpabilité pointe. Demain… il se rattrapera. Ce soir aussi. Et le jour d’après. On ne se plaint jamais sans que Jeha n’en fasse trois fois plus pour se rattraper et dans ce cas là, on ne peut pas dire que ça le dérangerait de toute façon. Et face à son ordre, il acquiesce silencieusement, s’imaginant déjà en elle, la tenant au creux de ses doigts, laissant l’extase se répandre jusqu’aux parties les plus insoupçonnées de son corps sans, cette fois, en ressentir une once de culpabilité.

Jeha entrouvre les lèvres mais finit par se retenir; de lui dire “dépêche toi, moi aussi je n’en peux plus”, en sentant ses doigts s’affairer au niveau de sa ceinture. Et lorsqu’elle la détache, ses doigts détachent ce qu’il reste d’entrave à son pantalon pour le glisser le long de ses jambes. Très vite, il trouve aussi la fermeture de sa jupe et la descend, tirant pour la faire passer (avec un peu de difficulté) par ses fesses. En venant attraper ses lèvres à nouveau, il tire d’une main, sur l’élastique de son sous vêtement, et de l’autre, il vient sentir la rondeur de son sein au creux de sa paume, le pressant légèrement en laissant échapper une plainte. Ses sourcils se froncent un peu plus. Et sous elle, sa virilité s’est déjà bien éveillée, imposante, déjà, sans avoir pourtant dévoilé seulement la moitié de ses capacités. Serré et impatient, il ne peut s’empêcher de prendre doucement les doigts de Kira pour les glisser sous le tissu, soupirant face au contact de ses empreintes face à sa chair douce et tendue. “c’est grave si on fait du bruit ?...” ne peut-il s’empêcher de venir soupirer contre ses lèvres, se redressant pour, à nouveau, reprendre le dessus sur Kira. Kira, allongée sous lui comme la plus belle des nymphes, et dont le spectacle vient illuminer le creux de ses pupilles, l’espace de quelques secondes. Il presse son bassin contre le sien. Passe une main en dessous de sa cuisse pour la relever, et se loger tout contre son intimité, même si, encore, la barrière des tissus les dérangent. Il la sent déjà pourtant : cette humidité et cette chaleur qui l’appellent. Jeha ne parvient pas à retenir des doigts baladeurs qui, sans venir rencontrer directement sa peau, viennent se presser contre le tissu, là où il devine son bouton de chair. Après tout, à présent, ils connaissent le corps de l’autre par coeur et sûrement, pourraient se reconnaître du bout des doigts dans l’obscurité la plus complète...

Elle le sent tout aussi impatient. Et alors que leurs bassins n’ont de cesse de se frôler, Kira s’empresse d’ouvrir le pantalon de son homme. Son homme qui la fait basculer de nouveau sans plus attendre, avant de lui-même retirer sa charmante petite jupe. Une jupe loin d’être simple à enlever, au vu de ses merveilleuses rondeurs. Kira ne peut s’empêcher de lâcher un doux rire, suave et cassé, tout en se tortillant pour aider son amoureux. L’excitation grimpe toujours plus vite, toujours plus haut. A peine sent-elle ses grandes mains venir envelopper sa poitrine ronde que la belle pousse une adorable plainte en fermant un œil. Ses joues rosissent de plaisir. Un plaisir traduit par une peau fiévreuse et un bas ventre en flammes. Fière de le voir de plus en plus sûr de lui et dominant, son regard lubrique l’admire lorsqu’il s’ose à faire glisser sa petite menotte dans son propre boxer. Kira frémit, mord envieusement sa lèvre rouge. Ses phalanges entourent langoureusement la virilité tendue du plus jeune, imposante à souhait. Elle s’abreuve de ses traits déjà joliment tordus par le plaisir, de ses soupirs graves… alors même qu’elle n’a encore rien fait. Ça a toujours été comme ça entre eux : le moindre frôlement ou la moindre caresse… peuvent avoir les effets les plus merveilleusement dévastateurs. Parfois, même un regard suffit. Et dieu comme les yeux de Jeha sont forts pour lui donner envie de lui grimper dessus, alors-même qu’il ne l’a pas cherché sur le coup. Innocent. Charmant. Bien trop beau… Elle se sent bien trop privilégiée, bien trop gâtée. Comment a-t-on pu laisser une telle merveille sur son chemin…?

“C’est grave si on fait du bruit ?...” Demande-t-il, le cœur tout aussi fou que le sien. Pour toute réponse, la japonaise renforce l’étreinte de ses doigts autour de sa virilité de plus en plus nerveuse ;  appuyant son pouce sur l’extrémité humide presque sadiquement. Et il lui rend la pareille. En venant poser ses longues phalanges contre sa culotte déjà bien trop foutue, contre son bouton de chair déjà trop gonflé et visible à travers le tissu. Elle fronce les sourcils adorablement, ferme les yeux, couine en soupirant tout contre sa peau brulante. « Jeha-chan… » Se plaint-elle tout bas, alors que cette fois, sa main n’hésite plus à délicieusement torturer l’envie du plus jeune de sulfureux et lents vas et viens. « Ne sont-ils pas habitués de toute façon… ? Et puis on les a déjà entendus, nous aussi… » Peut être pas Erin et Jisoo, car ils étaient les maîtres en la matière. Mais Max et Junho par exemple… Oh. Kira était persuadée que la petite Sara avait été conçu entre les murs de cette galerie sans le moindre doute. Elle en mettrait même sa main à couper. « Mais si tu veux… on peut essayer de se taire nous aussi… » Propose-t-elle en venant frôler ses lèvres avec les siennes. Sans jamais cesser de le regarder. Sans jamais freiner les mouvements terriblement indécents de sa main dans son caleçon. Après tout, ne serait-ce pas excitant de simplement communiquer par de discrets souffles incontrôlables ? Par des regards terriblement langoureux… ? « Dans tous les cas… » Sa main libre vient faire glisser le tissu du boxer, sans se priver de caresser ses fesses musclées. « Moi… Je vais te gouter. » Assure la japonaise en l’obligeant à se redresser, afin qu’elle-même vienne se servir. Il n’a même pas la possibilité de s’allonger. Droit, devant elle… Et elle, bien trop rapide, la tête entre ses cuisses. Sans même qu’il n’ait eu le temps de se préparer, ses lèvres englobent sa virilité brusquement, dans une lenteur aussi infernale qu’étroite à souhait. De bouleversants vas et viens, faisant vibrer l’envie accablante du jeune homme. Sa salive est comme de la lave, brulante et sucrée, dangereusement satisfaisante. Elle ne peut pas le gouter entièrement. Mais elle fait de son mieux. Ce qu’elle ne peut pas avoir dans sa bouche termine inévitablement entre ses doigts, tandis que son regard brillant d’envie, larmoyant de plaisir même… ne quitte pas une seule seconde Jeha.

Essayer de se taire ? Un instant, Jeha regarde en la direction de Kira, l’air perdu, sans savoir si elle veut réellement qu’ils le fassent, ou pas… et face à l’absence de clarification, il décide de se prêter au jeu. N’est-ce pas, après tout, ce qu’il fait de mieux depuis le début ? Découvrir de nouvelles manières de profiter de ce plaisir charnel, électrifiant, toujours aux côtés de Kira qui a fait office de merveilleuse enseignante…

Contrairement aux apparences, Jeha n’est pas timide, à ce sujet. Il n’avait jamais vraiment réfléchi à la question, celle du genre de relation qu’il entretiendrait avec la femme qu’il aimerait au creux des draps, et avec Kira, de toute façon, il n’y a pas plus pensé. Il suppose que comme beaucoup de choses chez lui, il se laisse tirer par le coeur… et par les sensations, toujours plus plaisantes, même dans la certaine douleur avec laquelle, parfois, il joue. Dans le sexe, il voit une palette aussi grande que celle avec laquelle il compose sa peinture, et chacune de leurs étreintes représente, à son avis, une nouvelle fresque. Elles différent tous, de par le ton, le sentiment qui lie les traits de pinceaux, la texture, les couleurs, et ce que ça fait, de la peindre, ce que ça fait, aussi, de la revisiter… C’est dans les courbes de la japonaise qu’il trouve ce plaisir qu’il ressent, également, lorsqu’il tient ses pinceaux en main. Du bout de ses doigts, il trace des lignes, qui se croisent, s’emmêlent, s’embrassent, et lui rendent, tout en retour, quelque chose de proche du divin, au creux de sa poitrine, au creux de son ventre. Il ne ressent pas de honte. Aucune retenue, en dehors de ses hésitations, presque enfantines, sur la meilleure marche à suivre. Parfois, il en vient même à imaginer combien le monde serait beau, si l’acte sexuel en devenait si libéré qu’on en viendrait même pas à battre des paupières, de voir un couple se toucher de cette façon en plein public, aussi naturellement qu’un baiser… Ah… sûrement qu’il n’y a vraiment que Kira, pour avoir seulement un petit aperçu de l’ampleur du monde qu’il a pu découvrir, à ses côtés. Il épargnera à Erin la discussion sur les orgies, auxquelles, en plus, beaucoup de ses artistes préférés se sont attablés… Il suppose que ça doit être son âme d’artiste, qui le pousse tant au vice, dans pourtant des intentions on ne peut plus innocentes… Après tout, pourquoi est-ce que ça serait mal ? De l’amour. Rien que de l’amour.

C’est sûrement pour ça qu’il ne détourne pas le regard. Alors que Kira se baisse en direction de sa virilité tendue, son regard s’assombrit un peu plus, et s’accroche à elle. A la façon dont, si vite, une partie de lui vient disparaître en elle. Il soupire. Se souvient de cette promesse qu’il s’est faite, celle de ne pas faire de bruit, rien que pour voir ce que ça ferait. L’envie de savoir, encore plus forte, ce que ça ferait vraiment s’ils y étaient obligés, et si certains étaient juste à côté, prêts à les attraper… “Kira…” ne peut-il s’empêcher de soupirer, le plus doucement possible, en la couvant du regard. Amoureux. Désespérément amoureux. Et ces contractions, un peu plus fortes, un peu plus plaisantes à la seconde, toutes entières créées par ses lèvres et sa langue, goûtant son dû pour plus de la centaine fois. Il ne détourne pas son regard. Peu à peu, ses prunelles s’habituent un peu plus à l’obscurité, et il peut encore plus deviner les traits de son amoureuse. Ce n’est pourtant pas sur la vision, qu’il veut se concentrer. Non. Et au bout d’un moment sûrement, à cause de ce plaisir qui en devient insupportable et étouffant, il ferme les yeux. Il vient se mordre l’intérieur de la joue, pour éviter de faire du bruit, pour éviter de lui faire entendre cette voix si grave et tordue de plaisir. Son expression forme de petits plis, entre ses sourcils. Le plaisir ne cesse de monter. Encore. Encore. Encore.

Il attend. Il calcule. Il se pousse aux limites et lorsqu’il sent que les secondes se font éparses, que le point de non retour se trouve juste devant lui, il repousser Kira, difficilement, tremblant, pour profiter de cette sensation. Le point culminant, avant la jetée. Soupirant longuement de frustration, qu’il s’est pourtant infligé à lui même, il ne peut s’empêcher d’allonger Kira à nouveau, pour venir goûter, avec envie, et faim, un de ses tétons dressés. Se logeant entre ses cuisses, il laisse ses dents, doucement, et sa langue, chaude et humide, jouer avec son extrémité tendue. Sa main vient tirer sur sa culotte pour la faire passer, et vient sans retenue rencontrer son humidité et sa chaleur, d’un rythme lent, tortueux, pour l’amener, elle aussi, au bord du précipice. Ses doigts tracent, si doucement, sa chair gorgée, se rapprochant, au fil des secondes, du centre de sa fleur, de ses parties les plus intimes, et les plus nerveuses. Avant même de venir caresser son bouton de chair, ou son entrée toute prête à l’accueillir, Jeha vient s’occuper de son autre sein, laissé pour compte. Il pose des baisers, sur l'entièreté de sa peau claire, jusqu’à venir insérer son téton entre ses lèvres. Ses doigts, en même temps, la pénètrent facilement, rapidement, et il n’attend pas une seconde avant de déjà venir au plus profond d’elle même. “N’oublie pas, noona…” vient-il chuchoter en redressant le visage un instant, “on ne doit pas faire de bruit…” échappe-t-il d’un souffle chaud, mouvant ses longs doigts en elle, allant et venant, et venant prendre à nouveau ses lèvres pour les suçoter avec autant de passion.

Sous la langue, une sensation de délice s’amplifie au fur et à mesure que les secondes passent. Kira le goûte. Kira le dévore. Elle prend son du sans se poser de questions, sans hésiter à donner à son amoureux les sensations de plaisir les plus intenses. Elle le sent. A quel point il aime ça. A quel point malgré l’obscurité et le fait qu’il retienne ses gémissements, Jeha perd de plus en plus pied. Sa virilité s’engorge de plus en plus loin dans sa bouche serrée, se noie dans le liquide chaud et doux de sa salive sucrée. Tout en lui adressant un regard aussi aimant que lubrique, la belle japonaise accentue un peu plus sa prise, serre plus fort ses doigts autours du membre, l’étouffe entre les parois humides de sa minuscule mâchoire. Dieu. Comme cette situation peut être excitante. Et voir Jeha s'atteler si bien au défi de ne pas faire le moindre bruit ne fait qu’enhadir son désir de lui. L’envie de le pousser au supplice et de - malgré tout - lui arracher un gémissement se fait frustrante. Presque nue sous lui, ses courbes frôlent délicieusement son corps droit. D’une main, elle vient caresser son torse, ses muscles... tout en continuant de le savourer. Ses jolis sourcils se froncent de plaisir en sentant cette virilité pulser si fort entre ses lèvres, ne faisant qu’enflammer un peu plus le feu déjà grand au fond de son ventre. Elle pourrait passer la nuit toute entière à lui faire du bien, comme ça. Peut être même qu’elle-même aurait un orgasme ainsi, sans avoir besoin d’être touchée. Le simple fait de le rendre fou... est comme vivre la plus belle des extases. C’est déjà arrivé. Rien qu’en le regardant. Rien qu’en le sentant près d’elle, sans qu’il n’ait besoin de la frôler d’un doigt. Une prouesse bien rare, que très peu de personnes ont la chance de connaître. Le mental fait des merveilles lorsqu’on est amoureux. Et elle, elle est folle amoureuse. Amoureuse à en crever.

Il l’arrête juste à temps. Juste avant le point culminant. Aussi fière que frustrée, Kira sourit malicieusement au plus jeune. Elle a envie de le féliciter pour s’être fait autant violence. Aussi bien pour son silence que sa retenue. Seulement, Jeha reprend vite les rênes de la dominance en revenant brusquement sur elle. Malgré elle, la japonaise étouffe un adorable rire face à sa voracité, répond à l’attaque de ses lèvres sur ses seins nus par de vive caresses dans son dos. Ses doigts remontent amoureusement jusqu’à ses cheveux châtain pour plonger dedans, tendrement les agripper. Elle ferme ses prunelles si fort qu’elle en voit des étoiles, en sentant les longues phalanges de son amour retirer vivement sa culotte puis frôler son intimité brûlante. Ces mêmes phalanges qui finissent par la pénétrer dans une langueur infernale après de délicieuses caresses. Tout ne se tortillant de supplice sous le poids de Jeha, Kira peine à ré-ouvrir les yeux. Elle hoche la tête devant sa recommandation, adorablement docile. Ses prunelles, aussi brillantes que perlées, s’ouvrent pour admirer tendrement le jeune homme. «D’accord...» Susurre-t-elle de sa petite voix, se mordant la lèvre de frustration à l’idée de devoir se taire une seconde de plus. Pourtant la belle reste forte. Elle continue de jouer au jeu qu’elle a elle-même imposé. «Mon bébé... mon amour. Je t’aime tellement...» S’autorise-t-elle tout de même à souffler en embrassant le crâne de Jeha, avant que son visage magnifiquement tordu pour le plaisir ne se penche en arrière sous les sévices de ce dernier. A part un souffle mélodieusement désordonné, pas un cri ne s’échappe d’elle. Elle se montre tout aussi redoutable que lui. Allant et venant en elle, les doigts son amour font vibrer son intimité en feu ; merveilleusement étroite et humide à souhait. Cette intimité qui n’attend plus que lui. Cette intimité qui pulse avec violence, proche du point de non retour. Le point culminant, pointant bien trop vite le bout de son nez. Paniquée de sentir l’extase approcher si rapidement, Kira entoure le poignet du Lee en abordant une expression remplie de désir et de frustration. Sa respiration est forte. Si forte. Elle perdrait presque comparé à lui. Secouant la tête, un beau sourire céleste finit par orner ses lèvres. Elle aussi se fait violence pour lui. Plus que ses doigts, elle veut qu’il soit entièrement en elle et la fasse sienne sur le champs. Son regard le lui indique. Ses yeux hurlent à Jeha de lui faire l’amour sur le champs, très fort.

La déclaration de Kira vient serrer un peu plus son bas ventre, humidifier ses prunelles, et assombrir son regard. Face au plaisir qui se peint sur son visage, et dont la vision le pousse dans ses retranchements, Jeha laisse ses doigts la chercher un peu plus loin, un peu plus rapidement. Il sait pourtant que ce n’est pas ça qu’elle veut, et lui aussi, peine à se retenir de venir entièrement en elle. Il craint de venir la chercher si rapidement lorsqu’il pense au moment où ils devront se séparer, inévitablement, se rhabiller, et aller rejoindre les autres dans la pièce principale. Mais le doivent-ils vraiment ? Est-ce que tout le monde ne peut pas bien s’amuser entre eux ? Et leur en voudra-t-on vraiment, de profiter de cet amour qui ne faiblit pas ? Peut-être en frustreront-ils certains. C’est avec une certaine tristesse que Jeha pense à Erin et Jisoo, qui doivent sûrement avoir envie de se retrouver avec au moins autant de hardiesse. Il ne doute pas qu’ils craqueront. Erin a beau être forte… elle reste humaine. Et même s’il ne lui a jamais dit directement, à son amie, il ne lui en voudrait jamais d’aller contre les conseils de ces stupides médecins. Dans le domaine de l’amour, il ne comprend pas comment donner les rênes à son cerveau, et a déjà partagé de nombreuses fois à Kira combien il s’inquiétait pour la Hyun. Il s’y refuse, pourtant : de se laisser happer par la tristesse, ou les pensées de tous ces gens si près d’eux à qui il ne souhaite que le bonheur. Sûrement que ce sera une réalité un jour et il reste optimiste : chacun des membres de leur petite “bande” baignera dans le bonheur et cela jusqu’au restant de leurs vies.

Les doigts de Kira se refermant sur son poignet le ramènent brusquement à la réalité. C’est un regard un peu perdu qu’il vient poser sur sa femme, se transformant rapidement en une esquisse honteuse, de s’être laissé aller à partir dans sa tête et son imagination dans un tel moment. Peut-être est-ce pour ça qu’il cède si facilement à sa demande silencieuse, malgré ses envies de plus tôt. Il veut se rattraper, trop coupable d’avoir pu penser à quelqu’un d’autre en la présence de Kira, même si ce n’était aucunement d’une façon inappropriée. Doucement, très doucement, ses longs doigts prennent le chemin inverse, et quittent sa chaleur, dans un soupir. Il ne détourne aucunement son regard du sien. La poitrine de la japonaise, se soulevant avec tant de hardeur, lui montre à quel point elle le désire. Et il adore ça, Jeha : le fait que Kira ne se retienne jamais sur son envie débordante à son égard. Avec elle il se sent homme, adulte, sexy, et il écarte le manque de confiance qui lui prend souvent à poser le regard sur les cousins Kwon, ou Ren.

Ses dents viennent mordre l’intérieur de sa lèvre, venant surplomber la japonaise avec envie. Son hésitation est de celles que Kira a connu de nombreuses fois : ce moment de suspens, où Jeha se demande, ce qu’il peut faire aujourd’hui de nouveau, comment rendre le plaisir encore plus accru que la dernière fois où ils se sont retrouvés ainsi, comment se surprendre, s’aimer avec imagination, laisser la créativité le prendre jusqu’au bout des doigts pour lui infliger le plus doux des supplices.

Il déglutit, difficilement. En se redressant au dessus d’elle, laissant apparaître cette forte musculature à laquelle il ne travaille même pas, Jeha laisse son regard glisser le long de son corps nu. Venant l’entourer de ses bras, il la redresse, vient rencontrer ses lèvres avec envie, trouve rapidement sa langue, qu’il vient caresser amoureusement. S’asseyant sur les coussins, il la soulève comme une plume pour venir l’asseoir sur ses cuisses, dos à lui, ne résistant pas à un léger gémissement lorsque ses fesses viennent se presser contre son membre tendu. Il soupire, vient échouer ses lèvres contre la jonction entre son cou et son épaule, fronce les sourcils, et tente de retenir ses sons là, alors même qu’il n’est pas encore en elle. Et il l’entoure : sa taille, de ses bras, pour la tirer un peu plus à lui, et que sa virilité vienne presser contre son ouverture. Jeha ferme les paupières et vient tirer de ses dents contre son lobe, laissant finalement ses mains remonter jusqu’à sa poitrine généreuse pour la presser, logeant ses tétons entre ses longs doigts pour les titiller doucement. Du bruit venant de la pièce principale arrive à nouveau, jusqu’à eux, et au lieu de le décourager, cela ne fait que enhardir son désir, et son bassin, sans honte, effectue des mouvements de va-et viens sous elle, pour que toute son intimité puisse sentir sa longueur, et la caresser doucement. Il se fait violence, pour ne pas la pénétrer encore, alors même qu’elle lui a demandé, sans mots. C’est presque sans y penser pourtant qu’au final, son membre imposant finit par glisser en elle, lui arrachant une plainte qu’il vient étouffer en mordant son épaule. Dans cette position, il pousse jusqu’aux tréfonds de son intimité, pulsant autour de lui, et un long soupir, chaud, finit par lui échapper, venant s’échouer contre son oreille. Elle semble si minuscule, comme ça, au dessus de lui, presque entièrement invisible dans son étreinte. Et il vient embrasser le côté de son visage, lui susurre quelques mots amoureux, avant de la soulever et de la faire redescendre, si lentement, le long de lui. Arrivera-t-elle seulement à tenir sa promesse ?